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Who is who : Ceux qui ont fait 2016
Publié le lundi 12 decembre 2016  |  Matin libre
Lionel
© Autre presse par DR
Lionel Zinsou,ancien Premier ministre du Bénin




Who is who

2016, année d'élection présidentielle a tenu toutes ses promesses. L'actualité politique a dominé les débats et comme Matin Libre l'avait prédit, les grands acteurs étaient tous au rendez-vous. De Boni Yayi à Rachidi Gbadamassi en passant par Patrice Talon, Lionel Zinsou, Sébastien Ajavon et bien d'autres, voici ceux qui ont marqué cette année 2016 qui s'en va finir.

Boni Yayi

En 2016, Boni Yayi est rentré dans l'histoire. Troisième président du Bénin démocratique, il a laissé le pouvoir après ses deux mandats constitutionnels. 2006-2016, les Béninois auront vu un président volontariste, engagé et qui était sur tous les fronts à la fois. Même si l'homme a été critiqué à la fin de son mandat, qu'on le veuille ou non, Boni Yayi a marqué son temps. Les Béninois ont encore en mémoire l'ambiance qui a régné à la présidence de la République le jour de la passation de charges avec son successeur Patrice Talon malgré la brouille qu'il y a eu entre les deux hommes. Pour avoir laissé le pays dans la paix, tel qu'il est venu le trouver en 2006, fait indubitablement de Boni Yayi l'un de ceux qui ont marqué 2016.

Lionel Zinsou

Premier ministre du dernier gouvernement de Boni Yayi, Lionel Zinsou a pris 6 mois pour s'imposer dans la grande famille des Fcbe au point d'être choisi comme le dauphin du leader du régime sortant. Sans défection majeure, l'homme a réussi à aller au second tour de la présidentielle avant d'être battu par son challenger Patrice Talon. Pour une première participation à une élection présidentielle, c'est un exploit, lui qui n'était pas connu du grand monde 6 mois avant les échéances électorales. Désormais le nom de l'ancien patron de PAI Patners est connu dans les coins et recoins du territoire national.

Sébastien Ajavon

Pour une première participation à une échéance électorale, le magnat de la volaille a fait forte impression. Lui qui s'est engagé au dernier moment, est arrivé troisième derrière Lionel Zinsou et Patrice Talon. Son score a pesé dans la balance au second tour avec la coalition de la Rupture qui a remporté à 65% la présidentielle. 2016 était donc une année de révélation de Sébastien Ajavon sur le terrain politique. Mais c'est également en 2016 que l'homme a connu des pires ennuis . Gardé à vue pendant une semaine à la brigade territoriale de Cotonou dans une affaire de découverte de 18Kg de cocaïne dans un container destiné à l'une de ses sociétés, Sébastien Ajavon a été présenté au Procureur de la République. Il n'a recouvré sa liberté qu'au bénéfice du doute à la suite d'un procès en comparution directe. Une épreuve qui a suscité des manifestations dans le pays pour exiger sa libération. D'autres décisions contre ses activités et surtout la fermeture de ses médias (Sikka Tv et Soleil Fm) s'en sont suivies

Patrice Talon

Le « Agbonon » national est le pinacle de sa vie. Opérateur économique qui a réussi dans les affaires, Patrice Talon a vu 2016 le porter à la tête de l'Etat contre le candidat des Fcbe, qui ont pourtant tout raflé sur leur passage ses 10 dernières années. Sans soutiens politiques de taille, il est arrivé 2e au 1er tour de la présidentielle avant de la remporter au second tour avec l'aide d'une large coalition dite de la Rupture. Depuis 8 mois qu'il est aux affaires, Patrice Talon imprime sa marque dans une certaine discrétion totale. Même si la tension semble monter ces derniers jours dans le rang des travailleurs, l'homme de 2016, c'est indubitablement lui.

Candide Azannaï

Presque seul contre tous, Candide Azannaï a fait le combat contre le régime Boni Yayi en prenant fait et cause pour l'homme d'affaires Patrice Talon. Là où la classe politique a marchandé son soutien au magnat de l'or blanc, Candide Azannaï y a cru jusqu'au bout. Pour ses convictions, il a frôlé le pire en 2015. Une horde de gendarmes avait encerclé sa maison avec un mandat d'amener pour offense au Chef de l'Etat. En 2016, Candide Azannaï est nommé ministre de la Défense. Ses luttes ont donc payé.

Joseph Djogbénou

Avocat de l'homme d'affaires Patrice Talon dans les sulfureux dossiers de tentative d'empoisonnement et de coup d'Etat, Joseph Djogbénou a revu à la baisse ses ambitions présidentielles pour apporter tout son soutien à son client Patrice Talon. Lui et son parti Alternative citoyenne ont porté la candidature de l'exilé jusqu'à la victoire. Depuis avril 2016, son engagement est récompensé puisqu'il est devenu le Garde des sceaux, ministre de la Justice du 1er gouvernement de Patrice Talon.

Oswald Homeky

Il fait partie des jeunes qui ont lutté pour l'avènement d'un autre régime à partir de 2016. Très tôt, il a cru en la capacité de Patrice Talon à prendre le pouvoir. Il a mobilisé la jeunesse avec une initiative novatrice ; payer la caution du candidat. C'est la première fois dans l'histoire que les partisans d'un candidat cotisent pour payer la caution de leur champion, milliardaire de surcroit. Ses efforts n'ont pas été vains puisque son candidat est devenu le 4e président du Bénin démocratique. Et lui, son ministre des Sports.

Guy Mitokpè

Il est actuellement le plus jeune député de la 7e législature. Son engagement aux côtés de son mentor politique Candide Azannaï a porté ses fruits. Ensemble, ils ont mouillé le maillot à Cotonou pour la victoire de l'homme d'affaires. Candide Azannaï devenu ministre, son suppléant, le jeune Guy Mitokpè fait ses premiers pas à l'Hémicycle. Il est l'exemple de l'engagement de la jeunesse en politique. On peut dire que Guy Mitokpè a une belle carrière devant lui.Une carrière qui a véritablement démarré en 2016

Abdoulaye Bio Tchané

Arrivé 4e à la présidentielle de 2016, Abt a rejoint la coalition de la Rupture qui a porté Patrice Talon au pouvoir. Après son passage au ministère des Finances sous le régime Kérékou et un bref séjour à la Boad, Abdoulaye Bio Tchané retrouve le pouvoir exécutif en tant que ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement. Théoriquement, c'est le N°2 du gouvernement. Une juste récompense après qu'il ait passé 10 ans à se démarquer du pouvoir Yayi. Avec sa position actuelle, Abt pourra-t-il incarner le nouvel homme fort de la partie septentrionale ? En tout cas, 2016 l'aura relancé sur le champ politique

Pascal Irénée Koupaki

Après 7 ans dans le gouvernement de Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki est en pôle position dans le gouvernement de la Rupture. Ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence, il est l'homme le plus en vue à cause de ses comptes rendus des décisions prises en Conseil des ministres chaque mercredi soir. En 2016, il était pour la première fois sur la ligne du départ et ça lui a réussi tant bien que mal puisqu'il est arrivé 5e.

Adrien Houngbédji

Me Adrien Houngébdji a été au cœur du jeu politique cette année. Le président du parti du Renouveau démocratique (Prd) a influencé le choix de certains électeurs lors de la présidentielle de 2016. Il a soutenu le candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Critiqué, blâmé par les uns et applaudi par les autres, il a battu campagne en rejetant la candidature des hommes d'affaires. Un homme d'affaires au pouvoir serait une menace pour l'économie et la stabilité politique nationales, selon lui. Mais aussitôt, la présidentielle terminée, Adrien Houngébdji et le Prd ont tourné casaque en déclarant appartenir à la majorité au pouvoir. Et depuis, le président de l'Assemblée nationale et les 09 autres députés du parti arc-en-ciel ne marchandent pas leur appui au gouvernement de la Rupture.

Bruno Amoussou

Le président de l'Union fait la Nation (Un), l'ancienne grande alliance de partis de l'opposition, a joué un rôle déterminant lors de la présidentielle de 2016. Il a géré vaille que vaille les nombreuses contradictions qui ont failli emporter l'Un. Malgré le départ de certains hommes clé de l'Union, Bruno Amoussou a, en fin stratège politique, pu conduire l'Union jusqu'au second tour de la présidentielle sanctionné par la victoire de Patrice Talon. Aujourd'hui, l'ancien opposant se réclame de la majorité présidentielle. En tout cas à l'entendre, l'homme d'affaires Patrice Talon ne gouvernera pas sans l'Un. Sur le terrain, Bruno Amoussou mouille le maillot pour son champion. Il a même dit que l'Union est le Pouvoir.

Emmanuel Tiando

Comme en 2015, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a fait encore parler de lui cette année. Emmanuel Tiando et son équipe auront montré toute leur efficacité en publiant dans un délai raisonnable les grandes tendances de la présidentielle aussi bien au premier qu'au second tour. Grâce à son savoir-faire, le président de la Cena a écourté l'angoisse d'un peuple qui était plutôt craintif à l'approche de la présidentielle de 2016. L'efficacité de la Cena a été saluée pour l'une des rares fois par la majorité des Béninois.

Théodore Holo

Certains citoyens doutaient de l'impartialité du président de la Cour constitutionnelle. Enfin, la gestion de la présidentielle de mars-avril 2016 a été un vrai test pour lui et son équipe. Le Professeur Théodore Holo a largement comblé les attentes à travers son professionnalisme. Les travaux de la Cour constitutionnelle ont été en effet applaudis. Les actions de la Haute juridiction présidée par le Professeur Holo sont également attendues dans le dossier relatif à la révision de la Constitution ; un long processus qui pourrait être lancé incessamment. Mais avant, le professeur Holo a eu à se prononcer sur cette volonté du président Talon qui veut consulter le peuple avant l'Assemblée nationale.

Rachidi Gbadamassi

Le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) proche de l'ancien président Yayi Boni a radicalement changé de choix. Après avoir apporté son soutien à Sébastien Ajavon, il est devenu l'un des thuriféraires du gouvernement de la Rupture suite à l'élection de Patrice Talon à la présidentielle de 2016. Le député de la 8è circonscription électorale et ancien Maire de Parakou veut se donner toutes les chances pour être dans les bonnes grâces de Patrice Talon.

La rédaction
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