Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Polémiques autour du patrimoine de Talon: la publication n’est pas une exigence constitutionnelle
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  Nord Sud
visite
© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
visite officielle de du Président Patrice Talon à Paris
Mardi 26 avril 2016. Paris. Le président Patrice Talon est en visite officielle à Paris. Il a été reçu à l`Elysée




Le Chef de l’Etat a satisfait aux exigences de la constitution en ce qui concerne son patrimoine. Patrice Talon a déclaré son patrimoine à la Chambre des comptes de la Cour suprême. Mais contre toutes attentes, des oiseaux de mauvaises augures donnent dans une polémique qui s’écarte totalement de ce que prévoit la loi.



Selon un rapport de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), le Président de la République a sa déclaration de biens depuis le 07 novembre dernier. Ainsi il s’est conformé à l’alinéa 2 de l’article 52 de constitution du 11 décembre 1990. Malheureusement, cette démarche salutaire faite par le Chef de l’Etat nourrit une polémique inutile et insensée. Un battage médiatique orchestré par certains affidés du régime défunt fait état de ce que le Chef de l’Etat doit publier son patrimoine. Faux ! Il s’agit d’une intoxication des paisibles populations.

« …Ils sont tenus, lors de leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci, de faire sur l’honneur une déclaration écrite de tous leurs biens et patrimoine adressée à la Chambre des Comptes de la Cour suprême… » ainsi dispose la constitution. Nulle part, il n’est écrit qu’après avoir satisfaire à cette exigence, qu’il faut faire une publication de son patrice.

En plus de se montrer légaliste en déclarant ses biens, le Président de la République l’a notifié à l’ANLC présidé par Guy Ogoubyi.

En étayant ces insinuations tendancieuses sur le patrimoine de Talon avec l’exemple du Président sénégalais Maky Sall, les artisans de l’intox ont oublié que la législation béninoise en la matière est différente de cette sénégalaise.

En clair, cette campagne est non avenue alors que les préoccupations des populations sont ailleurs.



Amèdé MAHOUTONKPE
Commentaires