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Infrastructures: après HKB, la BAD s’engage à financer un quatrième pont à Abidjan
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  BAD/FAD
Assemblées
© aCotonou.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: Cérémonie de clôture
Ouvert le 25 Mai dernier, les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ont refermé leurs portes ce 29 mai 2015. Une cérémonie qui a vu la participation du nouveau président et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo: Akinwumi Adesina, le nouveau président de la BAD




Ce prêt de 770 millions d’euros la Banque Africaine de développement permettra la construction de 87,9 kilomètres de voies urbaines rapides aménagées, d’un quatrième pont à Abidjan et va créer des emplois pour 60 jeunes ingénieurs ivoiriens entre

autres. Ce projet qui fait suite à la construction du Pont HKB illustre la forte présence de la Banque en Côte d’Ivoire.

Le partenariat entre la Banque africaine de développement et la Cote d’Ivoire se raffermit. Le Conseil d’administration de l’institution a approuvé un prêt de 769,78 millions d’euros, à la Côte d’Ivoire, visant à améliorer de manière significative

le transport urbain dans la ville d’Abidjan.

Ce projet porte sur l’aménagement de 87,9 km de voies urbaines rapides, d’un pont de 1400 mètres, de six échangeurs, la réhabilitation des feux tricolores de 89 carrefours, l’évaluation de la qualité de l’air, la gestion des déchets urbains

ainsi que le renforcement des capacités existantes en matière de régulation de la circulation, de planification urbaine, d’amélioration des recettes locales, de sécurité routière et de protection des écosystèmes naturels.

«Le projet sera réalisé de mars 2017 à décembre 2021 et permettra d’améliorer la fluidité du trafic, de réduire les accidents de la route, de renforcer la gestion urbaine, d’améliorer la qualité de l’air, d’augmenter les revenus des ménages,»

a souligné le Directeur des transports et des TIC à la BAD, Amadou Oumarou.

Cette intervention constitue une véritable bouffée d’oxygène pour les automobilistes ivoiriens. La quasi-totalité des carrefours enregistrent une congestion sévère et le mauvais état des routes freine la circulation entraînant ainsi des accidents

de la route, la pollution de l’air, un ralentissement des activités économiques dans la ville d’Abidjan, aussi considérée comme le centre des affaires de la Côte d’Ivoire mais également de la sous-région Ouest-africaine.

Le pont et les voies d’accès qui lui sont associé facilitera les déplacements quotidiens de centaines de milliers d’abidjanais et participeront à désengorger les voies existantes. « On estime

qu’il sera emprunté quotidiennement par plus de 70 000 véhicules » a annoncé Jean Noël Ilboudo, ingénieur des Transport en charge de la coordination du projet au sein de la BAD. Le chantier devrait débuter en 2017 et prendre fin en 2020.

Dans une perspective régionale, le 4ème pont constituera une voie de transit privilégiée entre le port d’Abidjan et les corridors routiers internationaux, notamment vers le Burkina

Faso, au nord, et vers le Libéria, à l’ouest. L’accessibilité au port soutiendra l’intégration dans la sous-région en stimulant les échanges avec les pays de l’hinterland.

Abidjan, est le poumon économique de la Côte d’Ivoire qui abrite une population estimée à 4,71 millions d’habitants (21% de la population totale du pays en 2014) avec une projection de 8,5 millions en 2030. Cette ville est le principal fournisseur

des produits et services qui font de la Côte d’Ivoire l’un des principaux pays exportateurs en Afrique, après l’Egypte et l’Afrique du Sud, le 3e pays exportateur vers les pays africains.


Avec l’effet combiné de l’accroissement démographique, de la forte croissance du parc automobile et du déclin des systèmes de transport public, le réseau de voirie et le système de contrôle du trafic se sont révélés inadaptés pour assurer

l’écoulement d’un trafic de plus en plus important. Du fait de la crise socio politique des quinze dernières années et de la forte pression démographique, l’accessibilité des zones urbaines, les systèmes de transport, de contrôle du trafic, la gestion des

déchets et la planification urbaine se sont dégradés, ce qui constitue une contrainte majeure à la libération du potentiel économique de la ville.


Ce n’est pas la première fois que la Banque intervient en Côte d’Ivoire.

On rappelle qu’à la demande du Gouvernement ivoirien, le Groupe de la Banque africaine de développement a aussi réuni de nombreux partenaires pour boucler le financement

du pont HKB (du nom de l’ancien président Henri Konan Bédié) et a ainsi contribué, en tant que bailleur principal, à une résolution significative des problèmes de transports et d’urbanisme dans la ville d’Abidjan.
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