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Assainissement des finances publiques: Talon mettra fin à la corruption et l’impunité
Publié le lundi 19 decembre 2016  |  Nord Sud




Maintenant que la boussole de référence de la rupture est connue, il est impérieux que le gouvernement ne s’arrête pas en si bon chemin. Ce qui suppose que la lutte contre la mal gouvernance soit accentuée, pour arrêter la saignée de l’évasion massive des ressources publiques. L’assainissement des finances publiques s’impose ainsi comme une nécessité pour le président Patrice Talon. Et pour cause.

Avec l’élaboration et la présentation solennelle du Programme d’Action du Gouvernement de la rupture au peuple béninois, on en sait davantage sur la vision réelle et la volonté politique du président Talon qui, sans conteste, mise beaucoup sur la bonne gouvernance pour l’atteinte de ses objectifs. En effet, pour parvenir à un cadre macroéconomique sain et stable, à même de soutenir la croissance et d’améliorer le bien-être social à moyen terme, il y a lieu, d’une part, de ne ménager aucun effort à mobiliser les ressources financières nécessaires ; et d’autre part, de veiller à ce que les ressources mobilisées soient bien gérées. D’où l’urgence d’une lutte implacable contre la mauvaise gestion, qui a longtemps gangréné l’administration publique dans notre pays. A travers plusieurs indices forts, le Président Patrice Talon avait déjà annoncé les couleurs. Les Béninois sont plus que convaincus que le chantre du nouveau départ fait de cette lutte son cheval de bataille. Il va juste falloir accentuer cette lutte, avec assez une rigueur impitoyable. Cela passe par le respect strict de l’orthodoxie dans l’utilisation des fonds publics, l’assainissement des régies financières, pour favoriser un nouvel environnement générateur de dynamisme économique, afin d’accroître les ressources intérieures. Il n’y a pas de doute là-dessus. Le président Talon est déjà dans cette dynamique, au regard du contenu du premier pilier du « PAG Bénin Révélé » : Consolider la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance. Autrement dit, là-dessus, la bonne foi du chef de l’Etat, qui avait très tôt décidé de nettoyer les écuries d’Augias, à travers plusieurs audits commandités, est établie. L’importance de la lutte contre la corruption n’est donc plus à rappeler. Puisqu’avant cela, le président Talon n’avait pas hésité à réduire la taille de son gouvernement, à supprimer des institutions jugées budgétivores… On connaît suffisamment les ravages du fléau sur l’économie nationale. Alors, tout laxisme dans l’assainissement des finances publiques serait une entrave malencontreuse à la relance économique du Bénin, et contrasterait avec la ferveur des membres du gouvernement qui, par leur engagement à l’occasion du lancement du PAG 2016-2021, ont convaincu le peuple béninois dans sa majorité. On peut par conséquent se féliciter déjà d’être en passe de vaincre enfin la fatalité de l’impunité.

David DOLTAIRE
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