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Période d’après les fêtes : Quand l’euphorie laisse place au stress
Publié le mardi 3 janvier 2017  |  Matin libre




Qui dit période de fêtes, dit aussi‘’folies’’. Si sous nos cieux, nos rues et routes sont transformées en terrain de rallye, l’autre chose qui retient l’attention est la soif du ‘’paraître’’. Et bienvenue les dettes. Tout comme lors des cérémonies d’enterrement, la célébration de la Noël et du Nouvel an engendre des endettements. On veut paraître comme le voisin ou la voisine bien que les moyens ne s’y prêtent pas. Les fêtes passées, l’euphorie laisse place au stress. Désormais, les questions tortillent la tête. Comment rembourser ? N’aurait-il pas été mieux pour ‘’moi’’ de ‘’me’’ contenter du peu que ‘’j’avais’’ ? Sur un autre plan, c’est l’excès de table qui rive son clou. On veut tout manger, tout boire. L’estomac est mis à rude épreuve. Pourtant,les conséquences ne sont pas négligeables. Il n’est pas rare de voir après l’acte, les gens allongés dans leurs propres vomissures. Pour les moins chanceux, la fête prend fin à l’hôpital.

Regard de sociologue…

«Il est une expression de plus en plus célèbre dans le milieu salarié béninois qui dit que le mois de janvier est le mois le plus long de l'année. Non parce qu'il compte plus de jours que les autres mais parce qu'héritant des situations financières difficiles engendrées par les fêtes de fin d'année», confie Liliwane Soukale, Sociologue anthropologue. Selon son propos, nombreux sont en effet les parents qui s'endettent pour honorer les obligations festives à l'occasion et les raisons ne tarissent pas. «Ça ne vient qu'une fois, dit-on. Soit, on en a les moyens, soit on cherche les moyens», partage-t-il. Si le fait d'engager de grandes dépenses pour les fêtes de fin d'année peut s'expliquer par le besoin de rendre grâce à Dieu vu que ça ne vient qu'une fois l'an, il faut donc, selon le sociologue, en chercher l'explication sur l'habitude et le poids la société. «Il faut faire une fois de plus parce qu'on en a l'habitude mais encore, il faut faire une fois de plus parce qu'on peut encore le faire. Il faut donc pouvoir assurer aux yeux de sa famille et aux yeux de son entourage», souligne le sociologue. «C'est alors le moment de tous les excès. Il y a la plupart du temps, plus de mets que d'invités. Certains sont encouragés aux excès parce qu'il y en a pour tous et d'autres excèdent parce qu'il faut profiter des occasions rares», fait observer Liliwane Soukale.

La surcharge alimentaire est à éviter

«Foie encore foie, c’est justement cet organe qui est mis en mal par de pareilles habitudes alimentaires. L’organisme n’est pas un champ d’expérimentation», lâche d’entrée Fiacre Alladaye, Agro nutritionniste, président de l’organisation non gouvernementale (Ong) Food and nutritionalsecurity for all (Fnsa). Pourtant poursuit-il, une fois endommagé, cet organe est irrécupérable. Selon le propos de Fiacre Alladaye, aucun aliment n’est à priori nuisible mais le mode de consommation peut ruiner l’organisme. «La surcharge alimentaire est à éviter. On se garde des soucis de constipation, de maux de ventre, de migraine, et plus de foie », indique l’homme.


Cyrience KOUGNANDE
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