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Expiration du délai de libération des espaces publics: Les femmes des marchés marquent ‘’la ligne rouge’’
Publié le mardi 3 janvier 2017  |  La Nation
Thérese
© aCotonou.com par Didier Assogba
Thérese Waounwa, Membre du Parti Communiste du Bénin et porte parole des femme du marché de Missèbo lors du Meeting des femmes vendeuses du marché Missèbo.
Bourse du travail de Cotonou le 18 Novembre 2016. Meeting des femmes vendeuses du marché Missèbo. Elle dénoncent les décisions arbitraire du préfet Modeste Toboula.






Les femmes du marché de Missèbo et autres ont toutes arboré le rouge ce lundi 2 janvier, comme elles l’avaient prévu à l’issue de leur assemblée générale tenue vendredi 30 décembre dernier. Elles protestent toujours contre la mesure de déguerpissement qui devrait commencer hier.

Se vêtir de rouge ce lundi 2 janvier, c’était le mot d’ordre donné par l’assemblée générale tenue vendredi 30 décembre dernier par le Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin pour la liberté et le pain (Conarab). Effectivement, la plupart des dames à Missèbo dont les boutiques ont été marquées comme érigées dans le domaine public, ont arboré le rouge. «Nous allons marquer la ligne rouge à ne pas franchir», avait déclaré Thérèse Waounwa, présidente du Conarab, lors de l’assemblée générale de vendredi dernier. Ce lundi, les dames et quelques hommes ont suivi le mot d’ordre. Nombre d’entre eux ont opté pour des t-shirts rouges attendant ainsi de pied ferme les autorités en charge de la casse des bâtiments sur le domaine public. A leur arrivée, les femmes du marché devraient se mettre à faire du tapage à l’aide des gongs et des sifflets comme convenu à la dernière réunion. De 7 h à 12 h au sein du marché Missèbo, ‘’la ligne rouge’’ a été tracée. Mais elle n’a pas été franchie par ceux pour qui elle a été tracée. Le mot d’ordre a été suivi, se réjouit Thérèse Waounwa. Aussi, ajoute-elle, les femmes des autres marchés ont également suivi le mouvement. Elle dit avoir reçu les informations grâce aux cellules du Conarab implantées dans les autres marchés. Thérèse Waounwa croit que cette action porte et portera ses fruits. Mais pour ne pas dormir sur leurs lauriers, les femmes du Conarab veulent aller plus loin. Elles ont prévu marcher jeudi prochain dans la ville de Cotonou. Même si le préfet a interdit toute marche durant cette période, Thérèse Waounwa entend avec ses camarades braver cette décision de l’autorité préfectorale qu’elle juge «liberticide». «D’autres actions suivront dans le temps », a-t-elle également annoncé. Les femmes du marché réclament leur relogement avant toute casse de leurs anciens commerces.

Claudel HOUNTON (Stag)
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