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Occupation anarchique du domaine public: Sommation aux occupants de l’Ouémé et du Plateau
Publié le mardi 3 janvier 2017  |  Le Matinal
Le
© 24 heures au Bénin par DR
Le Préfet Ordonne la fermeture temporaire de la mosquée centrale de SOFWA à Porto Novo




L’Etat central a décidé, en date du Conseil des ministres du 15 juin 2016, de libérer tous les espaces publics, occupés anarchiquement. Les préfets de l’Ouémé-Plateau dans la même veine, ont adressé un courrier à tous les occupants aux fins de s’exécuter, avant la date butoir, le 31 décembre 2016.
Tout occupant de l’espace public, est déjà en situation irrégulière, depuis le 31 décembre 2016. En effet la date butoir pour libérer les espaces publics, illégalement occupés, s’est expirée. Mais le tour de la ville, nous a permis de constater, qu’aucun bulldozer, ou gros engins, n’est encore déployé sur le terrain, pour un éventuel, déguerpissement, manu militari. Dans tous les cas, les occupants de l’espace publics de la ville capitale, n’attendent pas un déguerpissement musclé des forces de l’ordre ; ils ont pris la mesure des choses et la plupart s’exécutent. Un acte salué par tous. De toute façon, il nous est revenu, que les préfets des départements de l’Ouémé et du Plateau en collaboration avec les maires des deux départements, ont eu à adresser des courriers aux tenanciers de bars, qui occupent, pour la majorité des cas, les espaces publics, pour faire prospérer leurs activités. En parcourant les axes voie 40-Dangbéklounan-Catchi-Assemblée nationale, tout comme, l’axe du cinquantenaire, sans oublier, l’axe Catchi-Avakpa-Djassin, la plupart des espaces sont libérés par les occupants, eux-mêmes. Les auvents des boutiques, qui débordaient, autrefois sur la rue, laissent maintenant une vue claire sur les maisons et leur clôture, qui n’étaient pas visibles. Depuis le 31 décembre 2016 dernier, les occupants illégaux, ont pris la mesure des choses, et ont décidé d’accompagner le gouvernement, dans sa quête de libération de l’espace public.
Quelques poches de résistance
Porto-Novo, la rebelle, se tient de plus en plus à l’écart de sa renommée, mais il existe encore quelques poches de résistance. Ceux qui ont fait des investissements lourds, attendent une occasion pour donner de la voix ; ce qui fâche certains tenanciers de bars est que dans le courrier, à eux adressés, il est mentionné qu’ils doivent s’acquitter des arriérés dus. Dans cette situation, ils estiment que la mairie veut en rajouter, à leur colère, puisqu’elle soutient le déguerpissement, en même temps, exige, le paiement des arriérés de taxes. Comment peuvent-ils faire face, à ces deux réalités. Voilà la situation qui fâche bon nombre de citoyens de la ville capitale. Il nous revient, avec insistance que certains édifices et/ou commerces, qui se situent sur les domaines publics, seront cassés, à partir d’une certaine heure de la nuit. Si l’opération de déguerpissement manu militari, n’a pas commencé, hier, il est fort probable, que certains propriétaires constatent, des casses, au petit matin.
Martin Aïhonnou
(Coll)
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