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Lancement d’une plateforme pour soutenir la conservation de la biodiversité
Publié le dimanche 15 janvier 2017  |  24 heures au Bénin
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© Autre presse par DR
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La phase pilote du projet s’est déroulée dans 4 pays et s’est terminée en novembre 2016
La phase de continuité vise à aider les pays à mettre en œuvre des plans en matière de biodiversité

Selon un expert, le projet pourrait aider les pays africains à renforcer leurs capacités
[CANCUN] Une plate-forme d’apprentissage dans quatre pays - dont le Sénégal - devrait aider les pays d’Afrique de l’Ouest à renforcer leurs capacités en matière de conservation de la biodiversité.

Le projet, dénommé Plateforme d’apprentissage des régions pour la biodiversité (Regions for Biodiversity Learning Platform - RBLP), est une initiative du Réseau des gouvernements régionaux pour le développement durable (nrg4sd - en anglais, Network of Regional Governments for Sustainable Development.)

La phase pilote de six mois de formation aux techniques de conservation de la biodiversité qui a également été mise en œuvre au Brésil, au Canada et en Espagne, a pris fin en novembre 2016.

“Les avantages de ce projet pour l’Afrique de l’Ouest consistent en la possibilité de partager les expériences et les meilleures pratiques”

Mamadou Ndong Touré, Conseil Départemental de Gossas - Sénégal
L’élargissement du projet a été entériné lors de la 13e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP13), qui s’est tenue au Mexique, le mois dernier (4-7 décembre) où les gouvernements et des délégations du secteur privé se sont réunis pour discuter de l’intégration de la biodiversité dans les politiques relatives aux secteurs de l’agriculture, de la sylviculture, de la pêche et du tourisme.

L’initiative vise à aider les pays à mettre en œuvre leurs plans d’action nationaux sur la biodiversité, afin d’assurer la protection de la nature.

Mamadou Ndong Touré, géographe et chargé de programme du Conseil Départemental de Gossas, au Sénégal et impliqué dans le projet, a déclaré que l’objectif principal est d’échanger des expériences et de meilleures pratiques en conformité avec le plan d’action de la stratégie pour la biodiversité. Le projet sénégalais s’étendra à d’autres pays d’Afrique de l’Ouest pour permettre à la sous-région de développer de manière adéquate des programmes de conservation de la biodiversité.

Le chercheur a déclaré que la phase pilote a offert des connaissances sur les actions novatrices et les défis auxquels font face les autres gouvernements. Ces défis comprennent la dégradation des ressources naturelles, le manque de ressources humaines et des ressources financières limitées.

Les actions novatrices sont la restauration ou la conservation, la formation et le financement de la recherche par le biais de partenariats.

"Les avantages de ce projet pour l’Afrique de l’Ouest consistent en la possibilité de partager des expériences et des pratiques exemplaires et de devenir membre d’un réseau dynamique travaillant dans des domaines thématiques réels comme la biodiversité et le changement climatique", a déclaré Mamadou Ndong Touré à SciDev.Net.

Les activités mises en œuvre durant la phase pilote ont inclus la création de réserves naturelles et la mise en place d’un système de suivi informatif dans le domaine du changement climatique, ajoute-t-il.

Rodrigo Messias, responsable des politiques au nrg4sd et chef du projet, affirme quant à lui que la plateforme d’apprentissage est maintenant ouverte à toute région, ajoutant que la participation au projet n’implique aucune cotisation, mais la volonté et l’engagement de partager et d’assurer une contribution active.

"Nous allons également créer un site Web et une base de données pour les régions participant au projet. Outre des informations sur les politiques, les lois et les mesures prises, les participants auront également accès à des forums en ligne pour poursuivre les discussions tenues lors des réunions virtuelles.

Il note que le projet est actuellement financé par le nrg4sd et affirme que l’organisation entend fournir une structure solide et poursuivre son expansion.

Arinze S. Okoli, chercheur au Centre de Biosécurité, une fondation à but non-lucratif basée en Norvège, estime pour sa part que le projet pourrait aider les pays d’Afrique de l’Ouest à mettre en place des stratégies pour la conservation de la biodiversité.

Arinze Okoli ajoute que le projet permettra par ailleurs de renforcer la capacité des scientifiques sur les questions de conservation de la biodiversité discutées lors de conférences internationales, afin de les aider à apporter des contributions significatives.
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