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Sit-in de l’UMPB à la HAAC «Rien ne va nous impressionner», dixit le président de la HAAC
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  La Nation
Adam
© aCotonou.com par CODIAS
Adam Boni Tessi, Président de la Haac lors de l`audition du PDG du groupe de presse `` Le Matinal " Charles Toko était devant les conseillers et le président de la HAAC
Mercredi 15 avril 2015.Cotonou. Audition du PDG du groupe de presse `` Le matinal " par les conseillers et le p[résident de la HAAC sur publication d`un article qui fait beaucoup parler en cette période électorale.






Le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a apporté des précisions dans la soirée du vendredi 13 janvier dernier sur le sit-in refoulé des professionnels des médias et la situation des sept organes de presse suspendus par son institution depuis plusieurs semaines.

« Nous sommes sereins. Il n’y a pas péril en la demeure. La HAAC n’invente rien. Elle est chargée de l’application des textes dans le domaine de compétence qui lui a été attribué. Nous veillerons à ce que nous soyons toujours dans ce cadre et rien ne vas nous impressionner », laisse entendre le président de la HAAC, Adam Boni Tessi qui s’est prêté dans la soirée du vendredi 13 janvier dernier aux questions des médias. Il répondait ainsi aux préoccupations de journalistes venus couvrir des audiences à son cabinet, au sujet du sit-in des acteurs des médias qui, dans la matinée, voulaient manifester leur mécontentement au sujet de la suspension de sept organes. Au nombre de ces organes, quatre n’ont pas de convention avec son institution, mais trois en ont mais ils ont délocalisé leurs sites sans avis, soutient le président de l’instance en charge de la régulation des médias. Selon ses explications, « Une délégation a été en mission sur les sites pour se rendre compte de la véracité et devrait faire un rapport ». Et ce rapport, mentionne-t-il, est toujours attendu. Et c’est là que Adam Boni Tessi semble ne pas comprendre les mobiles du sit-in et la visée de ses initiateurs. « Ceux qui ont voulu faire le sit-in ne se sont pas rapprochés de nous pour s’informer de la réalité », s’offusque-t-il. Même l’information du sit-in ne lui serait parvenue, en tant que président d’institution, que « la veille à 19 heures » alors que depuis la matinée, précise-t-il, l’information circulait sur les réseaux sociaux.

« Lorsque j’ai eu la motion écrite transcrite, à travers l’analyse, j’ai dit que nous n’empêchons pas la réalisation du sit-in quand bien même dans les textes, il y a des règles et un canevas, des prescriptions », soutient Adam Boni Tessi. Même si c’était régulier, insiste-t-il, il fallait transmettre l’avis, soixante-douze heures avant, pour permettre à l’autorité de prendre les dispositions. «C’est sur les réseaux sociaux que l’information se relayait abondamment. Nous connaissons la tradition dans laquelle vit notre pays actuellement. Nous sommes situés dans la zone portuaire qui est une zone à haut risque par rapport à différents éléments. Le second site est situé à Jonquet qui est aussi une zone à risque. Donc, nous avons estimé que n’ayant pas pris les dispositions, on ne pouvait pas ouvrir la HAAC pour que les gens viennent. Dans le cas d’espèce, il aurait fallu qu’il y ait eu une assemblée générale et que les gens puissent nous tendre la liste de ceux qui viendront pour qu’on puisse contrôler. Un sit-in ne s’organise que là où on travaille. Personne parmi eux ne travaille à la HAAC. Nous avons dit que nous ne les empêchons pas mais s’ils peuvent venir faire leur sit-in devant l’institution, il n’y a pas de problème. A partir de ce moment, c’est aux autorités locales qu’ils auront à faire parce que c’est en dehors de la HAAC ». Ce sont là, les explications fournies par Adam Boni Tessi sur la manifestation.
« Nous estimons être entrain de régler déjà le problème. Cela n’a pas besoin de la rue. Et même si les gens devraient s’impliquer, il y a des voies de recours. Il y a le recours préalable. Aucune demande d’audience n’ait été faite qu’on a refusée; les promoteurs eux-mêmes ont demandé des audiences et on les a reçus. Aucune association ne s’est adressée à nous pour une audience. Aucune lettre ne nous a été adressée à cet effet. Nos décisions sont exécutoires mais susceptibles de recours devant la Cour suprême », poursuit Adam Boni Tessi. En tout cas pour lui, « Toutes les voies légales n’ont pas été suivies. C’est seulement la rue qu’on a voulu utiliser ».
Josué F. MEHOUENOU
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