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Atao Hinnouho sur ‘’Moi Président’’ : « J’ai même pas besoin… de prendre 2 mandats»
Publié le vendredi 20 janvier 2017  |  Matin libre




Mesdames et messieurs, bienvenu à cet exercice démocratique instauré par la Haac sur l’audiovisuel du service public au moyen duquel les candidats à la présidentielle de 2016 viennent s’exposer et exposer leur projet de société. Ce soir nous recevons pour vous, Monsieur Ato Mohammed Hinnouho.

Présentation

Atao Mohammed Hinnouho est né le 4 janvier 1976 à Porto-Novo. Il est titulaire d’un Brevet de technicien supérieur en finance comptabilité soutenu par une formation en marketing. Député à l’Assemblée nationale, 6e et 7e législature, Atao Mohammed Hinnouho est marié et père de 4 enfants. Candidat à l’élection présidentielle, Ato Mohammed Hinnouho rêve d’un Bénin prospère.

Monsieur Hinnouho est-ce que la présentation que vient de faire mon collègue vous satisfait ou vous avez quelque chose à ajouter ?

Non bon sauf que il n’a pas complété que je suis de l’Ouémé, je suis de l’ethnie Sèto, maternellement de l’ethnie Towé. Donc je suis digne fils de l’Ouémé.

Monsieur Hinnouho, globalement, quelle est votre vision du Bénin ?

Merci, je tiens d’abord à vous remercier pour m’avoir invité sur ce plateau. Ma vision du Bénin est que désormais nous ayons un Bénin prospère. Un Bénin où tous les concitoyennes et concitoyens, vont vivre mieux, vont avoir le minimum pour être heureux dans leurs foyers, c’est mon souhait.

Atao Mohammed Hinnouho, qu’est-ce qui motive cette vision en vous ?

Merci, je crois que quand vous faites une lecture de la réalité politique aujourd’hui au Bénin, il y a une petite trahison, dans tout ce que nous sommes en train de constater.

Quel type de trahison ? De quoi parlez-vous très précisément quand vous parlez de la trahison ?

Bon je constate que quand vous voyez tous les jours, que Dieu créé chaque année, quand vous prenez le nombre d’étudiants qui sortent de nos universités, par rapport à tout ce qui passe, on a l’impression que il y a un vide, on ne s’occupe pas réellement du devenir de ces étudiants qui sortent de nos universités. Quand vous regardez les conditions dans lesquelles nos mamans sont dans les marchés, vous constatez que depuis l’avènement du renouveau démocratique au Bénin, ce n’est pas ça. Et quand vous regardez même les conditions dans lesquelles les gens se retrouvent dans les administrations, il y beaucoup de choses que nous envisageons corriger. Certes on est conscient que seul on ne peut rien faire et c’est en cela que nous avons mis à votre disposition, ce projet de société intitulé « Ensemble construisons un Bénin prospère ».

Atao Mohammed Hinnouho, dans votre projet de société, vous avez dit dès l’entamme que vous voulez avoir un Etat de droit, rigoureux, fort, ça passe par quoi, cet Etat de droit ?

Ça passe forcément par le respect d’abord de nos institutions, le respect total de notre démocratie et la lutte contre la corruption. Dans notre pays, vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui, dans presque tous les domaines de notre pays, se trouve la corruption. Et il faut forcément un respect de toutes ces réalités avant qu’on aborde un développement prospère.

Atao Mohammed Hinnouho, est-ce que vous avez le sentiment que ces institutions ne sont pas respectées au Bénin ?

J’ai le sentiment que ce n’est pas ce qu’il faut pour que nous jouissons véritablement d’une…

Qu’est-ce qui vous le faire dire par exemple ?

C’est dommage que le temps ne peut pas nous permettre de rentrer dans tous ces détails. Mais je crois vous n’êtes pas sans savoir, que aujourd’hui, il y a beaucoup de choses quand vous venez même là où nous sommes aujourd’hui, quand vous prenez la distribution des cartes d’électeurs, vous n’êtes pas sans savoir que l’élection doit avoir lieu, normalement on doit être en campagne maintenant, mais ce n’est que peut-être aujourd’hui ou bien hier ils ont commencé par distribuer les cartes d’électeurs. Or dans un pays de droit, un pays qui se respecte, on aurait déjà fini, terminé depuis avec toutes ces choses-là, s’il n’y avait pas des manipulations qui n’ont pas trait avec la démocratie de notre pays. En tout cas je voudrais vous rassurer que nous-nous sommes engagés pour véritablement apporter un changement réel à notre démocratie.

Vous évoquez les institutions de la République, leur respect. Quand vous prenez par exemple la Haute cour de justice qui est là et qui fonctionne presque à vent et dans le vent, est-ce que vous pensez qu’il est possible de faire quelque chose à cet égard-là. Pour vous, est-ce qu’il faut supprimer la haute cour de justice ou qu’est-ce qu’il faudrait en faire ?

Le problème n’est pas de supprimer la haute cour de justice, mais c’est de lui donner la main pour bien fonctionner et de lui donner les moyens qu’il faut et de le rendre véritablement autonome. Je sais que vous êtes Béninois, j’ai pas besoin de dire toutes ces choses, mais j’ai déjà dit l’essentiel et vous comprenez déjà ce que je dis.

Qu’est-ce que vous allez faire en l’espèce sur la Haute cour de justice pour qu’elle soit autonome, si vous devenez président de la République ?

Oui, moi je dis aujourd’hui, j’ai pas besoin forcément de supprimer la Haute cour de la justice. Mais c’est de permettre à la Haute cour de la justice de faire son travail.

Comment ?

Tout en leur donnant les moyens, la liberté de fonctionner comme ça se doit.

Vous parlez aussi de la justice que vous vous allez respecter les décisions de de justice quelle qu’elles soient. On sait que vous êtes opérateur économique, est-ce que si vous arrivez par exemple à la tête du pays et que les magistrats rendent des décisions qui par exemple vont en porte à faux avec vos affaires, est-ce que vous allez vraiment respecter ces décisions, monsieur Hinnouho ?

Bon je peux vous dire que après mes études universitaires, je suis un représentant pharmaceutique et je suis dans un domaine où il y a beaucoup de règles, beaucoup de lois qui vont avec notre…, moi je parle de mon domaine. Je peux vous dire que moi j’ai appris à respecter les choses. J’ai travaillé dans des conditions où ils y a les lois et les règles à respecter.

Atao Hinnouho quand vous parlez du respect des institutions, dites-nous ce que vous proposez, vous concrètement dans votre projet de société, pour que ce respect-là soit instauré désormais?

C’est ça je viens de dire, j’ai pas besoin de dire plus que ça.

Expliquez davantage à nos compatriotes pour qu’ils comprennent.

J’ai déjà dit, la liberté de fonctionner, les moyens de fonctionner parce que le tout ne suffit pas de créer une institution et de ne pas lui permettre d’avoir la liberté de fonctionner, les moyens de fonctionner.

Vous avez parlé tout à l’heure du Cos-Lépi qui n’a pas vite démarré la distribution des cartes d’électeurs, si vous vous êtes élu président de la République demain, que comptez-vous faire dans ce sens pour améliorer le processus ?

Bon je pense que quand je prends le Cos-Lépi, si moi je suis élu, je vais essayer d’œuvrer pour que ça ne soit plus les politiciens, les politiques qui gardent le contrôle d’une telle institution.

Mais vous êtes député à l’Assemblée nationale, pendant longtemps vous avez fait les jeux politiques pour que finalement tel ou tel contrôle le Cos-Lépi, on voit bien la bataille qui se mène à l’Assemblée nationale et vous êtes partie intégrante de ces députés.

Oui, monsieur le journaliste, aujourd’hui, l’expérience a montré que avec les hommes politiques, il faut reconnaître ses erreurs et apprendre à corriger parce que nous ne sommes pas encore un pays développé. Nous sommes un pays je dirai en voie de développement, donc acceptons de marquer des arrêts et de corriger les choses pour rebondir correctement.

Vous dites que quand vous serez là vous donnerai plus de pouvoir au 4e pouvoir, les médias en fait, qu’est-ce que vous allez faire de façon pratique,Atao Mohammed Hinnouho ?

Dans le projet de société j’ai prévu trois milliards de francs pour accompagner les médias et leur donner la liberté. Je comprends bien ce que je dis parce que je constate que parfois les organes de presse,ils n’ont pas la liberté de faire véritablement leur boulot, ils sont un peu contrariés.

Qu’est-ce qui explique à votre avis, qu’est-ce qui est la raison fondamentale de cet état de choses ?

Vous savez que je suis jeune et laplupart des journalistes qu’on utilise dans ces organes sont des jeunes, il y a des choses, ils vous disent naturellement Ah président c’est vrai ce que vous dites c’est vérifié, mais on ne peut pas faire, si on fait ça il y a le patron en haut, il y a tel, il y a ça, il y a ceci. Je crois que avecAtao Mohamed Hinnouho, ça va changer.

Dans les 3 milliards que vous programmez pour la presse quand vous serez président de la République, est-ce vous comptez aussi engager des réformes pour améliorer par exemple le fonctionnement de la Haute autorité de l’audio-visuel et de la communication ?

Tout à fait.

Qu’est-ce que vous proposez dans ce sens ?

Je crois dans ce sens, -sans fausse modestie-, vous savez que la haute autorité aujourd’hui manque de toute chose, quand vous créez une structure, vous avez n’importe quelle chose, à quivous exigez des résultats, vous devez forcément leur donner les moyens. Sans les moyens ils ne peuvent pas être à la hauteur de la tâche. Vous voyez, …

Quand vous parlez de moyens, de quoi concrètement parlez-vous ?

Il y a le fait que aujourd’hui, quand on prend la haute autorité, moi je vais vouloir que le président de la haute autorité soit nommé par ses pairs, qu’il n’ait pas de pression politique.

Mais quand vous dites que la haute autorité de l’audiovisuel de de la communication n’a pas les moyens par exemple, je ne suis pas l’avocat défenseur de la Haac, mais c’est grâce à la décision de la Haac que vous, vous pouvez venir aujourd’hui faire 52 minutes d’explication de votre projet de société à tous les compatriotes béninoises et béninois.

Est-ce que en 2011 c’était comme ça ? En 2011, ce n’était pas comme ça.

Les candidats ont eu droit tout de même à leur passage ! 3 passages de 15 minutes, ça faisait à tout le moins 45 minutes d’explication sur le projet de société ! Vous n’avez pas autant de temps dans les radios aujourd’hui et ça ne sera pas la même, il y a plus de temps à la télé c’est vrai, mais le moins de temps à la radio cette fois-ci, tout est équilibré finalement, monsieur Hinnouho !

Je pense que c’est ce qu’on souhaite, mais je promets d’y améliorer, quand nous allons prendre le contrôle.

Tout le monde convient qu’il ya un malaise dans l’administration publique gangrénée par le népotisme, la corruption, disons-le très clairement et le favoritisme, qu’allez-vous faire en la matière ?

Oui, je l’ai dit la dernière fois quand j’étais sur votre chaine de radio, je vais contribuer à un changement de notre administration, sans trop brutaliser les cadres de notre administration. Je vais œuvrer pour que chacun retrouve sa place. Je constate aujourd’hui que dans les administrations, on amène les moins qualifié, pour diriger ceux qui sont qualifiés. Je constate qu’il y a beaucoup de choses qui vont mal dans les administrations, le retard, certaines choses, mais je compte corriger tout ça dans un contexte de convivialité. C’est pas que je vais le faire avec brutalité, avec désordre, je vais le faire, je vais le faire, j’ai constaté que le gouvernement précédent a tenté de le faire mais je peux vous dire qu’il a presque échoué, c’est parce qu’il est allé un peu vite que eux qui sont là parce que, ça fait aujourd’hui plus de 50 ans que notre pays a connu l’indépendance. Vous ne pouvez pas demander à ceux qui étaient à un rythme, de changer rapidement du jour au lendemain. Mais je crois que, avec l’expérience professionnelle que j’ai, j’ai la capacité de faire adhérer tous ceux qui sont dans notre administration à la nouvelle donne et je crois que quand nous allons rentrer désormais dans notre administration, il y aura une sensation de bien faire, de vouloir réussir, de vouloir permettre à notre pays de décoller.

Vous avez tout à l’heure insisté longuement à l’entame de cette émission sur votre origine de l’Ouémé, est-ce que quand vous serez dans l’administration, vous ne serez pas séduit, sidéré par un cadre qui vous dit, écoutez, moi je suis de l’Ouémé, je suis Sèto comme par exemple vous et qu’à partir de ce moment-là, vous, puissiez le préférer à un autre venant d’une autre localité, parce que vous avez exigé presque à préciser que vous êtes de l’Ouémé et que il n’y aurait pas ce genre de favoritisme par exemple, monsieur Hinnouho ?

Je ne suis pas hypocrite, j’ai vu dans d’autres pays, des gens qui ont été président et qui proviennent du plus petit ethnie du pays, je n’ai pas à être du nord et dire je suis du sud.

Atao Hinnouho, quel est votre projet pour l’Ouémé ? Quand vous serez président, est-ce que vous avez une programmation spéciale pour cette localité.

Le projet que j’ai pour l’Ouémé est le même projet que j’ai pour les autres départements du Bénin. Et puis vous savez que Atao Hinnouho est un député élu de Cotonou, Cotonou qui est une ville cosmopolite du Bénin. Vous savez, là il y a tout, là où j’ai toujours levé mon doigt pour être élu député, il ya presque tous les ethnies là et quand vous regardez même en venant ici tout à l’heure, tous ceux que vous voyez derrière moi il ya fon, il y a Sèton, il y a Tori, là il n’ya même pas Sèto dedans. Il ya fon il ya nordique, il ya l’homme d’Adja dedans, il ya l’homme d’Abomey dedans d’Agonlin dedans, donc c’est pour vous dire que moi, quand bien même en disant à tout le peuple béninois que je suis de telle ethnie, je suis d’un ethnie où on ne parle même pas cette langue à la télé, mais je l’exprime, je dis, je viens de là. Ce n’est pas que je viens d’un grand ethnie au Bénin, mais je viens de là. Je veux me montrer, je ne veux pas cacher ce que je suis. Parce que ce que je suis en train de devenir, je pense que ce n’est pas ma force, c’est la force du tout-puissant et c’est pour cela, ça là ça n’a rien à voir avec l’homme que je suis. Et quand vous rentrez chez moi à la maison, vous ne verrez même pas un Sèto chez moi. Ça veut dire que ce penchant que vous avez peut-être à croire que l’homme sera régionaliste, jamais. Je peux vous promettre que vous pouvez après notre émission faire une enquête sur ma personne pour voir est-ce qu’il est régionaliste. D’accord, mon Sp, elle est Nagot, elle n’est pas de mon ethnie, elle est Nagot mon Sp. En tout cas ceux qui sont derrière moi, même celui qui m’a fait les trucs c’est de Fons. Donc moi je collabore avec, même quand je prends le parti que je dirige, le premier vice-président, c’est un Fon. Chez moi c’est pas ça. Je voudrais juste montrer que on peut être même du petit ethnie et être n’importe quelle chose sur cette terre. C’est Dieu qui donne tout.

Monsieur Hinnouho, vous avez aussi insisté sur ce que vous ferez de Porto-Novo, quand vous serez président de la République vous avez dit par exemple que vous allez envoyer pleins de ministères à Porto-Novo, pourquoi ?

Bien sûr, ce n’est pas parce que je suis de Porto-Novo, parce que Porto-Novo est capitale politique du Bénin. Aujourd’hui, vous ne voyez pas que les habitations coûtent chers. A Porto-Novo les loyers coûtent excessivement chers. Mais cela est dû à quoi ? Le fait que ici estla ville économique et en même temps, ça regorge encore tous les ministères.

Vous voulez dire Cotonou ?

Cotonou ! Et du coup les gens ont du mal à vivre ici Cotonou la plupart c’est les Hwla qui sont ici, un peu les Fons, mais ils ont des difficultés à vivre parce que tout coûte cher. Mais si on essaie de désengorger un peu les choses vers Porto-Novo, ça là cen’est pas question de régionalisme, non et ce qui doit revenir à chaque ville doit revenir à chaque ville et quand vous prenez Porto-Novo, si je veux bondir un peu dans le plan économique, quand vous prenez la vallée de l’ouémé, pour ce que j’ai appris comme vous, c’est que c’est la deuxième meilleure vallée après la vallée du Nil. Si l’Ouémé dispose d’un truc du genre, quand vous allez me voir en train d’investir dans la vallée de l’Ouémé, ce n’est pas parce que je suis de là-bas, mais c’est parce que je veux réaliser mon rêve.

Monsieur Hinnouho, à Porto-Novo, il y a l’Assemblée nationale, il ya la cour suprême, il ya la Haute cour de justice, il y a le ministère de l’Enseignement maternel et primaire, les archives nationales, la bibliothèque nationale etc, il y a quand même assez d’institutions là-bas, pour quoi sentez-vousle besoin d’y envoyer quelques ministères, même que tout le monde estime que Cotonou est très vite atteignable et que les choses se passent plus rapidement ici, c’est la question qu’on se pose ! Il y a déjà assez d’institutions et de ministères à Porto-Novo !

Vous Voulez qu’on respecte notre démocratie ?Pourquoi vous ne voulez pas recommencer ? Pourquoi vous ne pouvez pas reprendre là où vous avez par la passé commis des erreurs ? En quoi ça gène si on sait que quand on dit capitale politique, c’est là où doivent rester les ministères, les administrations, capitale économique c’est là où on doit parler du business, les industries.

Atao Hinnouho, il ne suffit pas de penser qu’on peut transférer ces institutions à Porto-Novo pour le faire directement, il faut avoir des cadres pour les abriter. Pendant combien de temps vous pensez ériger tous ces bâtiments et où vous allez trouver les moyens ?

Vous savez je vais vous dire une chose, on peut commencer quelque chose, aujourd’hui vous savez que l’Etat est une continuité ! Quand vous imprimez une marque, ça y est c’est parti pour toujours, quand je vous parle ici, moi AtaoHinnouho, j’ai même pas besoin une fois président, de prendre deux mandats avant d’imprimer ma marque et de permettre aux Béninois, de rouler véritablement avec la marque qu’on aurait imprimé vous et moi. Parce que aujourd’hui nous incarnons la jeunesse et cette jeunesse je voudrais qu’elle s’exprime.

Sur le plan économique, quel rêve avez-vous pour le Bénin ? Que voulez-vous faire en la matière ?

Beaucoup, vous avez lu ça dans mon projet de société, aujourd’hui vous le savez que aujourd’hui au Bénin, que le poumon de notre économie repose sur le Port autonome de Cotonou. Moi AtaoHinnouho, je promets de permettre aux Béninois, d’avoir d’autres poumons d’économie, c’est-à-dire l’agriculture. Je promets de révolutionner l’agriculture.

En quoi faisant ?

Quand vous prenez les terres au Bénin, à peine nous occupons 50% de nos terres. Quand je reviens encore sur ma vallée, la vallée de l’Ouémé, quand déjà nous avons une vallée du genre, je dis je vais révolutionner…

Quelles sont les spéculations que vous, vous avez déjà identifiées, qu’on pourrait expérimenter dans cette vallée ?

Ça ne serait plus le coton seul qui fera la fierté de notre agriculture, je vais permettre à ce qu’on produise les autres choses, c’est-à-dire il y a cacao, il y a le mil. Aujourd’hui quand on prend palmier à huile, dont on était presque les premiers au départ, aujourd’hui, c’est n’est plus filière comme ça chez nous.Le manioc, le mil, moi je pense que toutes ces choses-là, c’est trucs qu’on peut produire abondamment au Bénin et les exporter. Moi j’ai beaucoup de relations surtout à l’étranger…

Dans quels pays ?

Je ne suis pas quelqu’un qui aime me vanter, sinon quand l’ami avait fait ses présentations, j’allais compéter que AtaoHinnouho, après ses études universitaires, est rentré par la force des choses, par le soutien du tout puissant, dans deux grands groupes, un grand groupe chinois et un grand groupe indien.

Dans quel domaine d’activité ?

Naturellement dans le domaine pharmaceutique. Et je suis déjà dans le groupe avant que les gens ne commencent par reconnaître la puissance de la Chine, malgré mon jeune-âge. Donc je crois que aujourd’hui je dispose des atouts sur le plan international, que si on nous permettait de contrôler le pays, je parie que dans le domaine d’agriculture, le Bénin va …

Revenons à la vallée, la vallée de l’Ouémé, quelles sont les spéculations que vous-vous pensez qu’on pourrait produire dans cette vallée si vous devenez président de la République ?

Vous savez, la vallée de l’Ouémé, on peut produire beaucoup de choses-là. Je prends le manioc, jeprends notre maïs, je prends le mil…


Le manioc dans une vallée vous pensez que ça pourra véritablement supporter, les tubercules-là pourront, les racines là pourront supporter… ?

Quand vous revenez de Bohicon, vous passez par là-bas vous allez voir ils vendent les maniocs au bord du goudron. Je suis un enfant de pauvre hein, avant quand j’étais au cours primaire, les mercredis je suis dans le champ.

Atao Hinnouho, vous avez évoqué tout à l’heure la Chine, vous avez évoqué l’Inde, c’est très loin, il ya un proverbe de gens qui votent généralement pour vous, un proverbe Yoruba dit que ce qu’on va chercher à Sokoto, peut se retrouver dans notre Sokoto, c’est-à-dire que ce qui est très loin peut se retrouver dans notre poche. Je ne veux pas dire qu’on va oublier l’Inde et la China, mais on ne va pas oublier le Nigéria qui est à côté de nous. Sur le plan économique, comment comptez-vous nous faire bénéficier de la proximité du Nigéria ? Il ya plus de 50 ans qu’on nous dit tous les jours, le Nigéria pourrait nous permettre de nous développer et pourtant nous en sommes là où nous en sommes. Qu’allez-vous faire ne la matière ?

Naturellement, quand je vous disais tantôt que je vais révolutionner l’agriculture, c’est pour permettre à l’agriculture de nourrir tout le Bénin. C’est-à-dire on ne peut pas avoir tous ces atouts et chômer et être à la traine. Parce que quand vous regardez tout ce que…vous savez que la vallée de l’Ouémé, la production de la vallée de l’Ouémé seule peut nourrir presque la moitié de l’Afrique, pour ne pas dire tout l’Afrique.

Vous avez eu des études qui ont été faites en la matière ou bien c’est une question de démagogie, Atao Hinnouho !

Oh làlà ! Moi je ne peux pas venir sur votre plateau pour la démagogie, je ne peux pas venir dire ce que je ne maîtrise pas. Est-ce que vous savez avec moi que c’est la deuxième vallée après la vallée du Nil ? On est d’accord ?

C’est ce que vous dites, c’est ce que l’on dit toujours.

C’est parce que vous n’avez pas mis en valeur que vous doutez.

Nous ne doutons pas nous sommes là pour exprimer les doutes que pourraient avoir les Béninoises et les Béninois face à ce que vous dites.

Je voudrais vous rassurer…

Les Béninoises et les Béninois ne sont pas en face de nous ici, c’est nous qui les représentons d’une manière ou d’une autre et donc nous posons le doute, si vous dites, nous pouvons essayer de vous poser des questions pour mieux comprendre, c’est notre rôle. AtaoHinnouho, vous avez mis un point particulier sur l’agriculture, vous voulez faire la promotionde l’agriculture, quand vous serez Président de la République, il y a un plan stratégique de relance du secteur agricole, qui existe déjà, quelle est votre appréciation de ce plan ?

Oui, je pense améliorer tous ces choses-là et quand je dis je veux révolutionner, c’est que il se peut que même le coton aujourd’hui, qui représente près de 34% de notre Pib, que ça se retrouve même en arrière devant d’autres productions que nous allons aborder, quand nous allons prendre le pouvoir. Vous ne savez pas que aujourd’hui, il y a assez de jeunes chômeurs à la maison, moi je pense révolutionner l’agriculture et ne serait-ce que avec l’agrobusiness seul, je peux permettre à bon nombre de jeunes de trouver …

Cette agriculture pour la révolutionner, une boussole, le plan stratégique a retenu 13 filières, qu’est-ce que vous, votre plan retient ?

Oui, vous savez, quand je parle, je ne suis pas ici pour rentrer totalement dans les détails parce que le temps qui…

C’est ces détails qui intéressent les Béninois, Atao Hinnouho !

Vous savez quand on prend l’agriculture de notre pays, même le cacao, aujourd’hui, Côte d’Ivoire est meilleure en cacao, mais vous ne pensez pas que en produisant cacao ici, nous pouvons allerjusqu’à avoir des chocolats made in Benin dans nos supermarchés.

Evoluons sur le secteur informel, que vous connaissez très bien, AtaoHinnouho, qu’allez-vous faire en la matière ? Est-ce que tout de même nous sommes tous d’accord que pour reprendre le professeur John Igué par exemple que le Bénin est un Etat entrepôt, que quand n’importe quel pays n’a plus envie d’utiliser ses marchandises, il vient les déverser ici, dans l’informel, on a tout et rien à la fois. Qu’allez-vous faire sur le secteur informel. Par exemple, au regard du Nigéria, nous ne vivons que du Kpayo, nous. Et pourtant nous volons commercer intelligemment avec le Nigéria, que feriez-vous ?

Je crois que c’est le fait de ne pas coopérer avec l’informel qu’on pense l’informel est un truc qu’il faut tirer un trait là-dessus. Je pense que en essayant d’étudier véritablement le secteur informel, on peut rendre formel le secteur informel et permettre à bon nombre de Béninois, d’en jouir et de profiter.

Qu’est-ce que vous allez faire pratiquement,est-ce que vous allez demander à toutes les dames par exemple de Dantokpa, d’Adjégounlè, de Akpakpa et autres par exemple, de s’inscrire, d’être fichéau trésor public, que le l’Etat soit mieux connu, qu’il yait un système par exemple d’informatisation, comment on fait pour…parce qu’on reconnait avec vous qu’il y a de l’argent dans l’informel. Mais comment on fait pour que l’Etat puisse en bénéficier ?

On aura la formule pour les enregistrer sans les brutaliser. Vous avez vu dans ce pays on a dit qu’on veut arrêter la vente de l’essence Kpayo et on a pris les armes pour commencer par tirer sur des Béninois pour dire on veut arrêter la vente de l’essence Kpayo, mais je pense que dans ces conditions, vous ne pouvez pas, alors que vous en avez besoin. Naturellement, on en a besoin parce que l’expériences a montré aujourd’hui que quand bien même on dit l’essence ne va pas entrer au Bénin, on voit ce qui se passe. Aujourd’hui, quand on prend le volet essence Kpayo, c’est n’est pas seulement les pauvres qui achètent l’essence Kpayo, il y a même les ministres.

Que comptez-vous faire pour réformer se secteur ?

Oh là là, j’ai fini de réfléchir sur ces domaines et vous rassure, je rassure la peuple béninois.

Quand nous prenons l’essence frelatée, que comptez-vous faire, vous particulièrement, pour amener ces acteurs à beaucoup plus se formaliser ?

C’est facile, c’est très facile mon cher frère. Le tout ne suffit pas de les amener dans un contexte politique. Il faut dialoguer avec eux.

Il faut créer des stations-mobiles ou bien il faut les autoriser à continuer à prendre l’essence par le Fayawo comme ça se passe dans des dames jeannes qui sont des explosifs ou vous allez leur créer des citernes ici et des mutuelles, nous on veut comprendre, on veut savoir comment vous allez nous gouverner, monsieur Hinnouho ?

Vous voulez que je vous laisse toutes mes stratégies ici ?

Les Béninois ont besoin de savoir, c’est sur cette base que vous êtes …

J’ai dit quelque chose de fondamental. J’ai dit, le fait de ne pas se rapprocher de l’informel et dialoguer véritablement avec eux, réfléchir avec eux laisse croire que le secteur informel nuit le Bénin, nuit le peuple béninois et ne nous arrange pas. Or, si on s’approchait d’eux, on pouvait faire beaucoup de choses.

Il n’y a pas d’impôt dans ce secteur, comment vous-vous comptez faire pour que les acteurs de ce secteur puissent…

Vous pensez que celui qui est dans le secteur informel ne veut pas payer d’impôt ? Il veut bien payer d’impôt. Vous pensez qu’il est d’accord qu’on vienne chercher ses marchandises qu’on aille détruire ?

Quelle est la stratégie à adopter pour l’amener à payer les impôts ?

C’est ça j’ai dit ça ne sera pas un dialogue politique. Ce serait un dialogue qui n’a rien avoir avec la politique, parce que je vais vous dire, ce qui se passe au Bénin, quand on prend n’importe quel corporation, on discute avec eux, on veut tirer son épingle du jeu, on veut que ceux-là votent forcément pour nous on veut certaines choses ça fait que on n’avance pas. On ne peut pas vouloir quelque chose et son contraire.

Vous allez créer des impôts pour les vendeurs de l’essence frelatée AtaoHinnouho?

Mes chers frères et sœurs, quand on prend d’autres pays d’Afrique, je ne veux pas citer ici parce que je nous connais, chez eux, ils ne connaissent pas …par exemple je prends l’informel des produits pharmaceutiques, ils ne connaissent pas ça, parce que leur stratégie là-bas, est que même celui qui roule genre dans l’informel, n’est pas dans l’informel, parce que c’est sécurisé par l’Etat.

Vous avez prévu de construire par exemple des aéroports, de changer un certain nombre de routes de notre pays, mais ces infrastructures de transport, comment est-ce que vous compotez les mettre en œuvre ?

Vous savez, je vous ai dit je suis dans de grands groupes, sur le plan international. Je suis dans de grands groupes et je suis dans des groupes qui ont même de l’argent plus que le Bénin.

Qu’est-ce que ces groupes vous proposent en échange en venant nous construire ces aéroports, est-ce qu’il y a des propositions que ces groupes-là vous font ?

Vous savez, avant qu’un pays ne connaisse véritablement le développement, il faut les infrastructures. Et je crois que ça c’est notre privilège et je peux vous dire, que le peu de moyens dont dispose notre pays et les négociations sur le plan international, avec ça on pourra avoir assez d’infrastructures. Vous allez dire, oh comment tu peux le faire. Je vais vous dire une chose, moi AtaoHinnouho, je suis un homme de cœur et je conçois que c’est bien beau de courir vers la richesse, même je conçois que, avoir des maisons et d’autres un peu partout ça ne servira à rien, parce que le dernier jour tu partiras et tu vas tout laisser. Et moi aujourd’hui, je vais vous dire une chose, je veillerai à ce que si il y a une voie qui doit coûter 200 millions, on va utiliser juste les 200 millions.

ll n’y aura pas les 10%, les 15% ?

Non je ne serai pas là où tu vas me dire ce qu’il faut pour construire 10 km de voies et tu vas utiliser pour construire 1km de routes. C’est ça qui freine le développement de notre pays. Quand vous prenez le Bénin, hier dans le Bénin ici, c’est les Ghanéens, c’est eux qui nettoyaient nos chaussures ici non ? Ceux qu’on appelait communément Shoemakers. Je suis sûr quand vous étiez au cours primaire, vous avez eu ça. Est-ce que vous vous pouvez aller dire aujourd’hui à l’étranger que c’est les Ghanéens qui nettoyaient vos chaussures avant ? Mais non ! Mais aujourd’hui, quand quelqu’un de véridique a pris leur pays et le contrôle à un moment T, aujourd’hui, ils sont entrain d’émerger véritablement. C’est ça je voudrais,c’est l’occasion là moi je voudrais permettre à notre pays.

Vous voulez dire quoi très clairement monsieur Hinnouho que vous allez amener une petite dictature dans la démocratie parce que quand vous faites référence auGhana, ….

Oh là là, j’ai parlé de l’administration tout à l’heure, en disant que je ne vais pas brutaliser. Moi je suis un enfant bien poli, pour avoir resté avec un enseignant. Imaginez ce que ça veut dire, je suis très poli, bon, contraire à tout ce qu’on peut penser de moi, je suis un enfant très bien poli et je ne suis pas là où on veut marcher sur l’autre. Vous imaginez quand on brime l’autre à côté de moi, ça me gêne.

Il y a une phrase qui m’a sidéré dans votre projet de société, vous dites que vous ferez en sorte que pour les financements extérieurs, nous ayons zéro dette extérieur, est-ce que c’est possible pour un pays en voie de développement, d’en arriver àavoir zéro dette extérieure par an est-ce que ce n’est pas un rêve ?

Mes chers frères ! Si vous croyez que Dieu en quelques jours, a créé le ciel et la terre, soufflez que tout est possible, si l’homme le veut. Je voudrais vous dire ceci, vous ne savez pas qu’au début de mes rentrées parlementaires, je passais tout le temps à avoir les maux de tête. Parce que je voyais des ainées dans le couloir, aller contre une ratification. Et tout suite quand il rentre dans l’hémicycle, ils prennent le micro pour supporter cette ratification et aller jusqu’à voter pour cette ratification. Il y a des accords de prêt qui n’ont pas leur sens. Et je constate que c’est juste pour la figuration, c’est juste pour permettre à l’autorité de se plaire dans la localité, de faire rêver les gens de la localité et de leur dire votez pour moi. Moi, une fois élu président, je suis capable de fonctionner quitte à ne pas espérer même dire que je veux aller encore à un second mandat. Parce je sais que c’est le fait que vous engagez des dettes qui n’ont pas de sens, vous n’allez pas vers l’essentiel. Parce que si je veux passer l’argent pour faire quelque chose, je dois savoir qu’est-ce que je veux faire avec mon argent …

Quand vous promettez tout à l’heure que vous avez des groupes économiques extérieurs qui ont plus de moyens financiers que le Bénin qu’allez-vous faire avec, ce ne sera pas des dettes aussi, ce ne sera pas des dettes avec ces groupes-là dont vous parlez, Indiens ou Chinois ?

Ce sera dans un partenariat gagnant-gagnant. Vous avez vu ma taille, vous avez vu ma corpulence, je peux vous promettre que ce que Dieu m’a donné, c’est ma petite tête-là.

Qu’est-ce que le Bénin offrira à ces groupes, en contrepartie ?

Le Bénin a beaucoup, le Bénin est un carrefour et par sa position géographique avec le Nigéria. Quand vous prenez par exemple le Bénin avec la Niger, le Bénin n’a pas de port ! Mais qu’est ce qu’on fait pour redynamiser ce lien, ces opportunités dont dispose le pays ? Rien c’est-à-dire je vais vous dire, mes chers ainés, je vais vous dire mes chers journalistes, vous savez pourquoi la jeunesse de notre pays souffre, c’est parce que ils ont tout politisé. Mes frères je vous promets de ne rien politiser et de mettre les gens à l’aise, parce que si l’homme sait que il doit mourir un jour, s’il prend la tête de ce pays, il doit plus rien politiser. Parce que c’est Dieu seul qui est capable d’arrêter votre cœur à tout moment, par conséquent, si on ne politise plus les choses au Bénin, je parie que le Bénin va décoller de par sa position géographique avec le Nigéria.

Le bon Dieu fait tout, mais la santé aussi, les agents de santé, les médecins aident le bon Dieu en nous permettant de vivre longtemps, qu’est-ce que vous allez faire dans le domaine de la santé ?

Vous voyez aujourd’hui quand vous prenez à ce jour, le centre de référence dont dispose le Bénin, c’est encore le Cnhu, Hubert Koutoukou Maga. Moi, je ferai tout, surtout que là c’est mon domaine, pour permettre à chaque commune du Bénin, les villes à statut particulier d’avoir un centre du genre comme les Cnhu, pour véritablement permettre aux gens de s’épanouir. Je prends même nos retraités, nos mamans qui vont à la retraite, vous n’êtes pas sans savoir que à partir de 60 ans l’homme souffre déjà d’autres maux. Donc j’ai pris des dispositions dans ce sens, pour étonner nos retraités pour leur permettre d’être à l’aise.

Sur le plan de la culture qu’allez-vous faire ?

J’ai promis un fonds d’aide pour la culture.

Vous allez continuer avec le milliard culturel, ou vous allez changer tout ça ?

Vous savez, avec la culture, on peut créer beaucoup d’emplois.

En quoi faisant ?

Quand vous prenez nos sites touristiques, aujourd’hui nos sites touristiques sont presque vides, or que il faut quelques réformes et vous allez voir des jeunes vont trouver d’emploi.

Que ferez-vous de la route des pêches ?

J’ai un bon plan pour la route des pêches et je vais vous dire, vous voyez notre route des pêches, c’est pas tous les pays qui ont une telle route des pêches et quand vous allez dans les pays où ils ont un peu, vous voyez ce que ils en font. Parceque vous voyez que ils utilisent ça pour permettre àbon nombre de trouver à faire. Mes chersfrères et sœurs, mes chers journalistes, moi je voudrais rassurer la jeunesse béninoise, que leur jeune frère, dans chacun de ces domaines dont nous venons d’aborder, j’ai prévu de dynamiser ces domaines afin de permettre à ces jeunes de trouver mieux à faire, quitte à créer des emplois. Et permettre à mes jeunes qui sont à la maison de sortir.

Combien d’emploi comptez-vous créer quand vous serez Président ?

Quand je prends le domaine de Tic, j’ai promis créer une vallée de tic où il y aura les jeunestalents qui vont travailler là pour créerdes trucs et permettre aux Béninois, de vivre de ces œuvres. Je voudrais à ce titre dire quand je prends le domaine agriculture, le domaine culturel, en tout cas quand je prends tous les domaines avec les études, avec tout calcul et avec mon cabinet, mes frères, je promets à la jeunesse, de ce pays 120 000 emplois par an.

Parlons maintenant pour terminer de votre logo, les Béninois veulent savoir où est-ce que vous êtes, quel est votre visage, quel est votre logo pour le bulletin unique Mohammed AtaoHinnouho?

Le bulletin unique, je suis en 15e position, sur le bulletin unique

On peut voir au moins votre affiche ?

Là c’est mon bulletin unique et si vous voyez mon logo, je sais que ensemble, nous pouvons beaucoup de choses, parce que si on se donne la main, on peut faire beaucoup de choses.
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