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Réalisation des infrastructures routières sous la Rupture : Les entreprises locales en difficulté.
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  Matin libre
Visite
© BRVM par DR
Visite du Président Patrice Talon au siège de la BRVM à Abidjan
Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon, à l’occasion d’une brève visite en Côte d’Ivoire le mercredi 11 janvier 2017, a visité les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux 8 Etats membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).




Alors que le gouvernement de la Rupture a promis de changer les mauvaises pratiques et redonner espoir aux opérateurs nationaux, une discrimination s'observe au ministère des Infrastructures et des transports, précisément dans l'attribution des marchés des grands travaux. De quoi s'agit il ?

La maldonne ici est que les entreprises locales sont privées des grands marchés d'infrastructures au profit de celles étrangères. En effet, de sources concordantes, ce favoritisme s'est installé sous le fallacieux prétexte que les entreprises nationales ne sont pas compétentes. Nos sources nous renseignent que pour y arriver, le "réseau mafieux" argue que "c'est sur instruction du chef de l'État" que ces marchés sont donnés à ces opérateurs étrangers. Mais en réalité, c'est une question d'intérêts qui amène le groupuscule à confier les constructions des grandes infrastructures à des entreprises étrangères dont une sud-africaine et l'autre, burkinabé. Or, selon ces mêmes sources, ces entreprises n'ont pas grande expertise à leur compteur. La conséquence directe de cet état de choses: le chômage et la non jouissance de l'avènement du Nouveau départ par les nationaux qui pourtant capitalisent des expériences palpables dans le domaine. N'es-ce pas là la preuve que l'édification du "Bénin Révélé" a du plomb dans les ailes? Des entreprises étrangères au détriment de celles-là même qui paient des taxes et autres dans les caisses de l'Etat du Bénin. Des signes évidents d'une asphyxie des entreprises locales avec des centaines d'emplois en sursis. Le "compétiteur né" et chantre de la Rupture doit pouvoir taper du point sur la table. Les entreprises étrangères oui! Mais celles locales d’abord. Le ministère des infrastructures et des transports, notamment sa direction des travaux neufs doit donc éviter de sevrer des Béninois ?

Arrêter, pendant qu'il est encore temps, la saignée, c'est justement empêcher le mal de gagner d'autres ministères.

Mike MAHOUNA
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