Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Léonce Houngbadji sur le dossier ‘’Médias fermés’’ : « Je ne laisserai pas mettre en cause l’image du Bénin »
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  Matin libre
Léonce
© aCotonou.com par Didier Assogba
Léonce Houngbadji, président du Parti pour la Libération du Peuple.Café Médias plus N•119
Cotonou le Vendredi 11 Novembre 2016 à Maison des Médias, Gbèdjromèdé. Causerie 2 Thème: "Gouvernance politique actuelle au regard de l`actualité nationale".




Entamée le mercredi 18 janvier dernier, la grève de la faim d’une semaine de Léonce Houngbadji prend fin ce mardi 24 janvier 2017. Hier sur RFI et sur son compte Twitter, le président du Parti pour la libération du peuple (Plp) a reprécisé le sens de son combat, celui de protester contre la fermeture par la Haac de 7 organes de presse.

Chaque fois et toutes les fois que les valeurs fondamentales du Bénin seront en jeu, le Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP) entend se battre par tous les moyens légaux pour les défendre. Sa grève de la faim, entamée le mercredi 18 janvier 2017, prend fin ce mardi 24 janvier 2017. Ce fut sept jours de méditation et de prières pour Léonce HOUNGBADJI, qui a tenu à observer cette forme de protestation, afin de se faire entendre. C’est la première fois au Bénin qu’un chef de parti politique de l’opposition observe la grève de la faim pour défendre la République, les libertés publiques. Car, pour lui, la démocratie flanche lorsque les médias indépendants sont harcelés et les citoyens ne peuvent plus s’organiser et s’exprimer.

Selon la Radio France Internationale (RFI), les sept jours de grève de la faim représentent les sept (07) organes de presse (Soleil Fm, Sikka Tv, Eden Tv, E-télé, La Béninoise Tv, La Chrétienne Tv et Unafrica Tv) fermés par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Interrogé dans «Afrique Soir», sur la même chaîne, Léonce HOUNGBADJI a accusé le gouvernement d’organiser une répression systématique contre les journalistes, après les étudiants, en utilisant des institutions publiques.

«La République du Bénin est fondée sur des valeurs : liberté, égalité et fraternité. Elle est fondée sur des principes : elle est indivisible, laïque et démocratique. Aujourd’hui, ces valeurs et principes qui fondent notre pays sont en danger. Je suis fier de nos valeurs. Elle est notre référence collective. Elle nous rassemble. C’est pourquoi, je ne laisserai pas mettre en cause l’image du Bénin, le rayonnement du Bénin, l’influence du Bénin s’altérer. Je ne laisserai pas le Bénin être abîmé, voir ses libertés mises en cause et son Etat de droit bafoué. C’est le combat d’une vie», a-t-il expliqué sur Twitter.

Léonce HOUNGBADJI ne laisse pas la cabale organisée contre lui sur les réseaux sociaux par l’usine d’intoxication, de désinformation et de manipulation du régime en place le décourager ou le fait dévier de sa trajectoire. «Le but de mon action est l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité et de justice. Le principe d’une telle société est la démocratie. Je suis convaincu que nous pouvons, par le renouvellement aussi bien des idées que des actions et des visages, transformer notre société et remettre notre démocratie en mouvement», a-t-il expliqué sur sa page Facebook. «La situation du Bénin est à haut risque en matière des libertés publiques. Nous devons éviter le mur», a-t-il précisé. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les Béninois qui soutiennent et encouragent le Président du PLP dans sa démarche. Ils "saluent l'engagement et le courage politique" de cet ancien journaliste, un homme en rupture avec l’archétype classique de l’homme politique béninois.

Il faut préciser qu’en soutien aux médias réduits au silence, le quotidien «Notre Voix» a fermé ses portes pour sept jours.

L’ancien coordonnateur des Départements de l’Atlantique et du Littoral de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) entend renouveler la grève de la faim jusqu’à la levée des sanctions qui pèsent sur les sept organes et aussi sur le journal Le Béninois Libéré et ses responsables.

M.M
Commentaires