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Grève dans l’enseignement maternel et primaire : Les enseignants durcissent le ton
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  La Nation
Les
© Autre presse par DR
Les élèves du Centre d`Education et d`Intégration des Sourds à Louho sont épanouis




Le mouvement de débrayage déclenché la semaine écoulée par 81 organisations syndicales du ministère des Enseignements maternel et primaire (Memp) pour fustiger le recrutement d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques retraités s’est poursuivi ce mardi 24 janvier. Cette fois-ci le mot d’ordre de grève est passé de 48 heures la semaine dernière à 72 heures.

Comme la semaine dernière, les activités pédagogiques ont été paralysées ce mardi 24 janvier dans les écoles maternelles et primaires dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Les classes étaient fermées en majorité. Elles le seront encore pendant cette journée de mercredi et demain jeudi 26 janvier. Ainsi en ont décidé les enseignants réunis en assemblée générale hier à l’école urbaine-centre de Porto-Novo pour prendre connaissance des conclusions des négociations intervenues le vendredi 20 janvier dernier entre le ministre Salimane Karimou et les responsables des organisations syndicales du Memp en grève. Les propositions du ministre par rapport à chacun des 10 points de la plateforme revendicative ont été rejetées en bloc par la base, a informé Joseph Aïmassè, coordonnateur du mouvement de grève au niveau des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Les enseignants dénoncent plutôt un dilatoire de leur ministre de tutelle qui, au lieu de satisfaire leurs doléances, préfère s’éloigner du fond du dossier en proposant des échéances ou des difficultés pour la satisfaction de tel ou tel point de revendications. « Nous exigeons la satisfaction totale de nos revendications et non des propositions et des dates», a martelé Joseph Aïmassè. Tant qu’il restera un des dix points non satisfait, la grève se poursuivra, maintient-il. Et la revendication concernant le rapportage des arrêtés et notes de service relatif aux inspecteurs et conseillers pédagogiques à la retraite est non négociable. Cette mesure exceptionnelle pour suppléer à la pénurie d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques sur le terrain est inadmissible selon les enseignants. Les grévistes proposent qu’en attendant le recrutement de 50 nouveaux inspecteurs et 100 conseillers pédagogiques annoncé par le Gouvernement pour cette année 2017, l’encadrement technique soit assuré à titre spécial par les responsables des unités pédagogiques dans les zones en manque d’inspecteurs ou de conseillers pédagogiques. Outre ce point, les enseignants trouvent également non négociables la revendication relative à la prise d’arrêté d’application du décret portant statuts particuliers des enseignants maternel et primaire et celle portant sur la coordination entre la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et le Fonds national des retraités du Bénin (Fnrb).
En tout cas, les enseignants menacent de faire porter la grève de 72 à 96 heures les prochaines semaines si le ministre des Enseignements maternel et primaire s'obstine dans sa stratégie, insiste Joseph Aïmassè.
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