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Evaluation du Système national d’intégrité du Bénin: Le comité de suivi s’installe pour renforcer la lutte anti-corruption
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  L`événement Précis
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Les membres du comité de suivi de la mise en application des recommandations du plan d’actions de l’évaluation du Système national d’intégrité (Sni) du Bénin ont tenu, le vendredi 20 janvier à Cotonou, leur rencontre inaugurale. L’Evaluation du Système national d’intégrité du Bénin est un projet mis en œuvre par Transparency International (TI) avec le financement de l’Union européenne. Ses partenaires locaux sont l’ONG Alcrer et Social Watch Bénin, et le projet vise à accompagner la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre la corruption.

Valider l’outil de suivi de la mise en œuvre du plan d’actions pour le renforcement du SNI du Bénin ; faciliter la collecte de données requises dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre des mesures arrêtées par le gouvernement sur la base du rapport d’évaluation du SNI et du plan d’actions ; relire et commenter avant leur finalisation, les rapports d’évaluation du progrès de la mise en œuvre du plan d’actions qui seront produits périodiquement ; participer aux rencontres du comité de suivi. Telles sont les missions dévolues au comité installé, vendredi dernier. Composé de représentants du gouvernement, de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers, le comité a été installé au terme d’une cérémonie marquée par plusieurs discours. Dans leurs allocutions, le représentant du consortium ONG Alcrer- Social Watch Bénin, Martin Assogba, le Coordonnateur régional Afrique de l’ouest chez TI, Samuel Kanninda, Manuel Fernandez de l’Ue et le représentant du ministre de l’Economie et des finances, ont tous mis l’accent sur l’obstacle majeur qu’est la corruption pour le développement du Bénin, et la nécessité de l’éradiquer. Ils se sont félicités de la volonté politique du gouvernement à « rompre avec l’inertie …et l’impunité», en décidant, au cours du Conseil des ministres du 30 novembre 2016, de mettre en œuvre les recommandations de l’étude du Sni. Tous ont apprécié les instructions données aux ministres du Plan et du développement, de l’Economie et des finances et de la Justice et de la législation, aux fins de prendre les dispositions nécessaires pour la dissémination des conclusions du rapport au niveau des institutions constitutives du Sni. Il faut dire que la corruption reste un grand et profond fléau au Bénin. Telle une pieuvre, le mal étale ses tentacules partout, s’insinue à tous les échelons de l’administration et dans toutes ses activités. Ce qui pénalise les populations les plus pauvres et les entreprises les plus petites. En 2015, le Bénin était classé 83e parmi les 168 pays examinés par l’indice de perceptions de la corruption de de TI avec une note de 37 sur une échelle allant de 0 (très corrompu) à 100 (très intègre), ce qui indique le caractère endémique de la corruption au Bénin et l’obligation de la combattre jusqu’à ses derniers retranchements.


Flore NOBIME
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