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Sit-in des enseignants au Memp:Les instituteurs et institutrices ne démordent pas
Publié le vendredi 27 janvier 2017  |  Matin libre




La grève va passer de 72 heures à 96 heures, voir 5 jours sur 5.Voilà l’objet de la marche qui a été observée hier, jeudi 26 janvier 2017, dans l’enceinte du Ministère de l’enseignement maternel et primaire (Memp).

La grève des enseignants de la maternel et primaire a pris une tournure assez critique et préoccupante. Il y a quelques semaines, la grève était de 72 heures. Désormais, elle est passée à 96 heures. Et si rien n’est fait dans l’immédiat, estiment les manifestants, les écoles maternelles et primaires verront leurs portes fermées, les jours à venir. Pour éviter d’en venir à ce stade, les enseignants grévistes ont choisi de passer en mode sit-in pour bien porter leurs doléances à l’oreille de leur ministre de tutelle. Trois points font l’objet de motion de grève lue hier jeudi 26 janvier 2017. Il s’agit, dans un premier temps, du rapportage sans condition, de l’arrêté querellé. Ensuite, la prise des décrets d’application de la loi portant statut particulier des enseignants de la maternelle et du primaire. Ces deux points ne sont pas à négocier, a déclaré Joseph Ayimassè, secrétaire général du syndicat national des enseignants contractuel et permanent du Bénin. « On peut discuter sur la question des normaliens et des directeurs déchargés, et la question de Cnss pour trouver une coordination entre les sous cotisés à la Cnss et au Fonds national de retraite. La vision des cadres du monde du système éducatif est comment faire pour que l’école retrouve sa quiétude. Donc, il n’est pas question qu’on envoie un enfant à l’école et que la grève lui enlève chaque année une partie de sa connaissance », a-t-il déclaré. En effet, Joseph Ayimassè invite le ministre à prendre en compte les acteurs qui constituent le corps enseignant dans sa réforme et accorde une place de qualité aux conseils. « Les enseignants doivent rester soudés et ne doivent pas en aucun cas céder à la pression s’ils n’obtiennent pas satisfaction », a-t-il poursuivi. Pourtant, c’est dans l’intention d’avoir une école apaisée que Karimou Salimane a fait appel à tous les syndicats du milieu scolaire, hier jeudi 26 janvier. Il faut dire que l’appel a été bien reçu, car, tous les enseignants du Bénin se sont faits représenter à divers lors des négociations. Mais, elles n’ont pas été concluantes, a rapporté Agossou-Vè Maxime, 2ème vice-président du Csds.

Wadjoud Alokpo (Stag)
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