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Nomination des membres de l’Anlc: La représentante de la Police contestée
Publié le mercredi 1 fevrier 2017  |  Le Matinal
Macaron
© Autre presse par DR
Macaron de la police




Au sein des membres fraîchement nommés pour siéger à l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), la représentante de la Police nationale, désignée par le ministre de l’Intérieur est contestée. A raison. Ghislaine Boccovo, commissaire, jouit de 10 ans d’expérience alors qu’il en faut 15 au moins pour siéger au sein de l’organe.
Comment diantre Ghislaine Boccovo, fonctionnaire de Police, commissaire de son état, a-t-elle bien pu passer entre les mailles des organes de contrôle si rigoureux du Nouveau départ ? Erreur ou faveur ?». La question est remuée dans tous les sens au sein du gotha des flics. Beaucoup ne comprennent pas par quelle alchimie la jeune commissaire de Police a été nommée alors même qu’elle ne remplit pas les critères d’ancienneté requis. Selon les informations, celle-ci ne jouit que de dix années d’expérience alors qu’il en faut 15 pour siéger au sein de cet organe national de lutte contre la corruption. C’est la loi n° 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin et le décret N° 2012-336 du 2 octobre 2012 qui en fixent les contours. Selon l’alinéa 2 de l’article 12 du décret de 2012, tous les membres de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) doivent avoir au moins 15 ans d’expérience avérée dans leur domaine respectif de compétence. Les textes sont clairs. Le cadre de la Police ne remplit donc pas cette condition. Le parcours de Ghislaine Boccovo est sans doute fourni, mais ceci ne peut malheureusement pas combler l’expérience. En effet, entrée à la Police par concours direct en qualité de Commissaire en 2007, elle a été à la Police judiciaire au Commissariat central de Cotonou. Nommée ensuite commissaire de Wxlacodji, elle a été déployée une nouvelle fois au Commissariat central de Cotonou et ensuite à l’Immigration avant d’être nommée Chef de l’office centrale de protection des mineurs, poste qu’elle occupe jusqu’à présent.
Par ailleurs, sur les 13 membres prévus par la loi, le gouvernement n’a nommé que 11. Aura-t-il un autre décret pour compléter l’effectif ? La question reste posée.
Abdourhamane Touré
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