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Grève dans l’enseignement maternel et primaire: Le ministère cède aux revendications des syndicats
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  La Nation






Le ministre des Enseignements maternel et primaire et les organisations syndicales en grève depuis trois semaines dans le secteur de l’enseignement à la base, sont parvenus à un consensus au cours des négociations qui ont eu lieu ce mercredi 1er février. Après quatre heures de discussions, le ministre Salimane Karimou a fini par céder à toutes les revendications des syndicats. Ces derniers tiennent des assemblées générales sur l’ensemble du territoire national ce jeudi 2 février, pour faire entériner les décisions par la base et lever la motion de grève.

Les écoles maternelles et primaires vont rouvrir leurs portes après trois semaines de grève. Il aura fallu le quatrième round de négociations pour que s’entendent le ministère des Enseignements maternel et primaire et les 81 organisations syndicales ayant paralysé depuis peu les activités pédagogiques dans le secteur de l’enseignement maternel et primaire. Les deux parties ont trouvé ce mercredi 1er février le bon bout pour sortir de l’impasse. Les négociations ont principalement porté hier sur les points de revendications qui font l’objet de pomme de discorde jusqu’ici entre le ministère et les syndicats. Ceux-ci ont trait à la question des inspecteurs et conseillers pédagogiques retraités invités par le ministère à reprendre la craie et à assurer à titre provisoire l’encadrement des enseignants sur le terrain et celle du statut particulier des enseignants de la maternelle et du primaire. Par rapport au premier point, le ministre Salimane Karimou a préféré lâcher prise en faisant la volonté des syndicalistes qui exigent le rapportage pur et simple des arrêtés et autres notes de service renvoyant ces encadreurs retraités dans les écoles pour suppléer le déficit sur le terrain. L’autorité a annulé tous les actes qu’il a pris à cet effet. Mais avant de faire marche arrière, elle a d’abord proposé à la partie syndicale que soient exfiltrés de la liste des inspecteurs et conseillers pédagogiques retraités, les encadreurs incriminés pour leurs mauvais agissements au moment où ils étaient en activité. Mais les syndicalistes ont souhaité rendre compte à la base par rapport à cette nouvelle proposition. Ce qui ne rassure pas le ministre qui a décidé de rapporter tous lesdits actes administratifs querellés. Il aurait fait cela pour sauver l’enseignement maternel et primaire perturbé déjà par trois semaines de grève. Les deux parties devraient se voir ensuite pour réfléchir et trouver la formule idéale pour que les enseignants de la maternelle et du primaire ne souffrent pas du manque d’encadreurs pédagogiques. Cette proposition a été approuvée par toute la délégation syndicale qui salue le fléchissement du ministère.
S’agissant de la question du décret portant statut particulier des corps des enseignants de la maternelle et du primaire, il a été retenu la mise sur pied d’une commission interne composée notamment de cadres du ministère et des syndicalistes pour élaborer les arrêtés d’application en question sur les points non querellés du décret incriminé. Toutes choses qu’approuve la partie syndicale qui se réjouit que les négociations d’hier ont été « un succès franc ». Ils se retrouvent ce jeudi 2 février pour annoncer la bonne nouvelle à leur base sur toute l’étendue du territoire national. A l’occasion de ces assemblées générales, devrait être décidée enfin la levée de la motion de grève pour la reprise des cours dans les écoles maternelles et primaires.

Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau
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