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La dupe d’un clan
Publié le vendredi 3 fevrier 2017  |  Le Clairon






Par : Giscard AMOUSSOU

«Aller doucement n’empêche pas d’arriver» nous enseigne un proverbe africain. Telle une tortue, la marche vers une nouvelle séquestration des libertés s’annonce. La multitude de corde mis au cou par le gouvernement l’empêche de jouir allègrement. La restriction des libertés est devenue aujourd’hui le quotidien sous le nouveau départ qui peine à faire ses premiers pas dans la réforme. Cette forme de gouvernance dont fait montre le pouvoir en place fait craindre l’avenir d’un pays où la liberté de parole et de circulation reste des priorités. Chèrement acquis au profit de la conférence nationale des forces vives de la nation, la liberté devient aujourd’hui une polémique interrogatoire sous la rupture. Il y a encore quelques temps les grands combattants aux côtés des populations étaient les braves comme Djogbénou, Orden, Azannaï. Ces derniers qui aujourd’hui mangent le repas copieux de la rupture trouvent en la liberté un vent que le gouvernement doit restreindre. Depuis quelques mois la question de la liberté est bafouée par le gouvernement dont font partie intégrante les anciens barons de lutte sous le pouvoir de Boni Yayi. La question de légitimité et de solidarité se pose quand les grands défenseurs du peuple se retournent contre le peuple car ayant un biberon à la bouche. Il s’agit selon certaines critiques d’une trahison qui ne dit pas son nom puisque ceux-ci ont profité de la naïveté du peuple. Les populations ont toujours été utilisées de la sorte par les politiques pour accéder au pouvoir. La crainte dans ce cas reste les anciens membres de la société civile qui changent de veste une fois en politique. Longtemps considérés comme des références, voire des icônes pour la jeunesse, Joseph Djogbénou et ses paires ont finalement compris que la politique n’est pas un jeu d’enfant pour avoir en cœur la solidarité quotidienne. La méconnaissance de ces anciens leaders de la société civile qui aujourd’hui deviennent des bourreaux écartés du peuple devrait faire penser aux relations entre les hommes quand l’intérêt des uns et des autres est en jeu. Hier, tout le monde a porté le Mercredi rouge. Aujourd’hui personne n’a le droit de se réunir même dans les rues pour revendiquer un droit. Et pourtant malgré l’interdiction formelle de Yayi en son temps, Azannaï, Djogbénou, Orden et bien d’autres étaient dans les rues. Comme le souligne un proverbe gabonais, » Là où la civette boit de l’eau, là elle fait ses besoins « . Leur retour est donc attendu et le peuple jugera.
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