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Libération des espaces publics dans le Mono et le Couffo : Adhésion populaire notée option des bulldozers pour reporter
Publié le samedi 4 fevrier 2017  |  La Nation
Opération
© 24 heures au Bénin par DR
Opération libération des espaces publics à Cotonou : Gbégamey et St Jean nettoyés hier 1er Février
L’équipe de Toboula a poursuivi mercredi l’opération de libération des espaces publics dans les quartiers Gbégamey et St Jean de Cotonou. De nombreux bars, restaurants, boutiques, gargotes et autres hangars ont été rasés laissant leurs propriétaires dans la désolation.




Mercredi 1er février dernier était la date butoir annoncée pour déclencher le déguerpissement forcé des occupants illégaux des espaces publics dans le Mono et le Couffo. Mais compte tenu de l’adhésion populaire qui accompagne cette opération gouvernementale, l’option des bulldozers est reportée.

Alors que des populations et médias étaient mobilisés à Lokossa, mercredi 1er février dernier, pour vivre casses et émotions que suscitent l’opération de déguerpissement des occupants illégaux des espaces publics, il n’en a rien été. Cette journée, annoncée comme date butoir pour passer à l’acte, a été plutôt consacrée à une séance de concertation dirigée par le préfet Komlan Zinsou, à l’hôtel de ville de Lokossa. Au cœur de ces échanges, le point des déguerpissements volontaires en vue d’apprécier l’opportunité d’une intervention musclée. Cette séance s’est prolongée par une descente sur le terrain qui a permis de confronter les statistiques enregistrées dans le cadre des précédentes phases à la réalité.

Au terme de cette activité, le directeur départemental par intérim du Cadre de vie, Gabin Aclombessi, fait savoir que globalement le niveau de la phase de déguerpissement volontaire est satisfaisant : 84,83% des espaces concernés par l’opération sont déjà libérés. Il souligne que certaines artères ont connu plus de 90% de libération comme le cas des tronçons gare routière (Lokossa)-quartier Agnivèdji, Centre hospitalier départemental (Lokossa) - ancien centre commercial dénommé Bel air puis Carrefour la Réussite - Collège Padre-Pio. Ce dernier axe a atteint 100% de libération grâce à l’adhésion populaire. Une adhésion qui ne saurait être obtenue sans l’implication de l’autorité communale, des chefs d’arrondissement et des élus locaux, saluée par le directeur départemental. « Ils y ont fortement contribué à travers des sensibilisations de proximité, la mobilisation des crieurs publics et la mise en place de nouveaux espaces d’accueil pour les victimes de l’opération », s’est félicité Gabin Aclombessi.

A Comé, c’est la même dynamique qui a été notée au niveau de l’exécutif communal où c’est le maire et le service technique de la mairie qui ont pris le devant de la campagne de sensibilisation et des opérations de marquage des infrastructures à démolir. Même élan au niveau de la commune d’Aplahoué sauf que les opérations s’y déroulent sous la houlette du préfet du Couffo, Christophe Mègbédji. Dans ce dernier département, des espaces sont libérés de part et d’autre de la route nationale 2 depuis la commune de Dogbo jusqu’à Aplahoué.

De façon générale, conclut le directeur en charge du Cadre de vie pour le Mono et le Couffo, la phase de déguerpissement volontaire réussit grâce à l’adhésion populaire, ce qui a fait reporter l’intervention des bulldozers. « Mais au cas où les contrôles prévus pour ce vendredi 3 février l’exigeraient, nous pourrons recourir aux engins lourds », a-t-il averti?



Désiré C. VIGAN A/R Mono Couffo
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