Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Viol sur mineure (14e dossier): Huit ans de réclusion criminelle pour Issiaka Bawa
Publié le samedi 4 fevrier 2017  |  La Nation
Le
© Autre presse par DR
Le palais de justice de Cotonou




La première session de la cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou, au titre de 2017, a connu son 14e dossier, ce jeudi 2 février, avec la comparution d’Issiako Bawa, poursuivi pour viol sur mineure âgée de moins de 13 ans. Les débats se sont déroulés à huis clos. L’accusé a été condamné à la peine de huit ans de réclusion criminelle.

Le sieur Issiako Bawa, peintre domicilié à Ouassa Péhunco, était à la barre ce jeudi 2 février dans le cadre du quatorzième dossier inscrit au rôle de la première session de la cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou. C’était pour répondre d’un crime de viol sur mineure de moins de 13 ans.

En effet, le 9 avril 2005 à Péhunco, aux environs de 19 h, il a demandé à la petite T.I., alors âgée de moins de 8 ans, de l’accompagner au champ. Mais arrivé sur les lieux, il la terrassa, la bâillonna et sous la menace d’un coupe-coupe, lui imposa des relations sexuelles. Lorsque la fillette rentra à la maison, ses parents constatèrent qu’elle avait la bouche enflée et éprouvait des difficultés à marcher. Interrogée, elle leur fit part de sa mésaventure. Ce qui a conduit à l’arrestation d’Issiako Bawa.

Compte tenu de la sensibilité du dossier, les débats se sont déroulés à huis clos. A la délibération, la cour a déclaré Issiako Bawa coupable d’avoir, le 9 avril 2005 à Ouassa Péhunco, en usant de violences, entretenu des rapports sexuels avec T.I., mineure âgée de 8 ans, crime de viol prévu et puni par les articles 332 du Code pénal et 3 de la loi n° 2011-26 du 09 janvier 2011 portant prévention et répression des violences faites aux femmes. La cour l’a condamné à la peine de huit ans de réclusion criminelle, au paiement des frais envers l’Etat et a fixé la durée de la contrainte par corps au maximum.
Mis sous mandat de dépôt le 13 avril 2005, Issiako Bawa a bénéficié d’une liberté provisoire le 2 mai 2013, après avoir déjà passé huit ans et dix-neuf jours au bagne. Il est désormais libre de ses mouvements.
Adame Nouhoum Banzou a présidé la cour. Il était assisté de Lucien Djimènou et Marius Houndji. Le greffe a été assuré par Me Brice Dossou-Yovo alors que Bernardin Hounyovi défendait les intérêts de la société. Me Safiatou Bassabi Issifou a défendu l’accusé. Oumar Baparapé, Célestin Maféïrou Babahoum, Antoine Nata N’Tcha et Imorou Abdoulaye ont, en tant que jurés, aidé la cour dans sa mission.



Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
Commentaires