Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bien qu’amputée, la société civile condamnée à survivre
Publié le lundi 6 fevrier 2017  |  L’Opinion Aujourd’hui
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Depuis que le conseil des ministres, en sa séance di 25 janvier 2016, a prononcé la nomination de certaines personnalités de la société civile au conseil de régulation des marchés publics, les langues se sont déliées contre le régime Talon, soupçonné et accusé de vouloir subtilement ‘’fermer la bouche aux nouveaux promus. Les critiques vont bon train sur fond d’amalgames.
Par Euloge OKAMBAWA
Pour la petite histoire, il s’agit principalement de Vihoutou Martin Assogba de l’Ong Alcrer, Jean-Baptiste Elias du Fonac, Joël Atayi-Guèdègbé qui sont appelés à siéger désormais au Conseil de régulation des marchés publics (CRMP-ministère de la justice et de la législation), au titre de la société civile. Depuis lors, que n’entendons-nous pas ? Le président Patrice Talon est particulièrement visé dans les critiques. Sans détours, il est accusé de vouloir fermer la bouche aux personnalités les plus virulentes de la société civile. Pour d’autres, ces nominations sonnent simplement le glas de la société civile au Bénin. Puisque, nommés par le gouvernement, ils seront désormais tenus par une obligation de réserve, qui va déteindre naturellement sur les critiques acerbes de la gouvernance ambiante, qu’ils avaient coutume de servir à l’opinion. Si a priori, cette appréhension ne manque pas de pertinence, il convient de faire observer que les personnalités visées sont nommées à une fonction technique dont elles répondent au profil. Ce n’est pas purement politique. Le CRMP, faut-il le rappeler, est un socle référentiel en matière d’assainissement des dépenses publiques ; et contribue, de fait, à la moralisation de la vie publique. Mieux, la nation n’a-t-elle pas le droit de bénéficier des compétences et talents de ses fils, si cela se révèle nécessaire ? La survie de la société civile ne peut se réduire à la présence éternelle de ses personnalités. Ce sont quand même des êtres humains, donc mortels. C’est même une offense aux autres cadres que de soutenir que sans Martin Assogba, Jean-Baptiste Elias et Joël Atayi-Guèdègbé, ce sera le crépuscule de la société civile. Il faut que nous apprenions à créditer les autres d’intelligence et de bonne foi, pour une relève de qualité. Nul n’a le monopole de la science infuse. La société civile, quoiqu’amputée de quelques pions sûrs, ne sombrera pas, rien qu’à cause du départ de Martin Assogba, Jean-Baptiste Elias et de Joël Atayi-Guèdègbé au CRMP.


Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment