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Art et Culture

Gouvernance au Bénin : Le son de cloche de l’acteur culturel Ousmane Alédji
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  Matin libre
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© aCotonou.com par codias
A gauche Ousmane Aledji, dramaturge Beninois, lors de la passation de service à la tête du ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme (MCAT) Paul Hounkpè devient le nouveau ministre.
Cotonou, le 22 juin 2015. Palais des congres de Cotonou. Passation de service entre Jean-Michel Abimbola, désormais député à l’Assemblée nationale et Paul Hounkpè ancien maire de Bopa




(L’urgence est la révision de la constitution et la sécurité sociale)
Un artiste est celui qui porte son regard sur tout ce qui bouge autour de lui afin de proposer une opinion personnelle. Et la culture étant transversale à tout sujet notamment aux sujets politiques, l’ancien Directeur par intérim du Festival international de théâtre du Bénin, le dramaturge Ousmane Alédji, promoteur du centre culturel Artisttik Africa n’entend pas rester en marge des faits. Il est intervenu vendredi 03 février 2017, sur la gestion du pouvoir sous le nouveau régime en place.

Sur l’émission « Questions actuelles » de la chaîne de radio privée « Capp fm », Ousmane Alédji a déclaré que la révision en soit n’est plus un tabou mais, il y a des choses urgentes à faire. En effet, pour Ousmane Alédji, écrivain et acteur culturel béninois, il n’y a plus aujourd’hui au Bénin de sécurité sociale à proprement parler pendant que les acteurs politiques font de la diversion autour des questions de révision de la constitution.« Vous avez des gens qui dorment à la belle étoile, des gens qui ont faim, des gens qu’on casse d’ici ou là. D’autres qui passent leur vie à vendre du carburant de contrebande. Ça, c’est des questions urgentes. (…) Le citoyen béninois vit de façon précaire. Nous sommes des entités révocables à tout moment à la merci du vent et des petites cochonneries de maladies. C’est dire que nos hôpitaux sont dégarnis, nos écoles ont des problèmes. Il y a des menaces de grève partout. Donc, il y a des urgences auxquelles il faut faire face»,a-t-il fait savoir.Au sujet des réformes du système partisan et les réformes institutionnelles, Ousmane Alédji a estimé que des débats restent à mener. Il a ainsi fait observer que la classe politique béninoise à l’idée d’imposer au peuple les choses par la ruse. «S’il y a réformes, il faut que le peuple les valide ou que les représentants du peuple que sont les députés valident la proposition avant que ça aille sur les plateaux, sur les places publiques. (…) Les réformes du système partisan et les réformes institutionnelles doivent être soumises à l’avis du peuple, à l’aval ou au rejet du peuple. J’imagine que les conciliabules et les compromissions sont en cours, mais il ne faut pas nous prendre pour des cons», a-t-il indiqué.

T.G
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