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Immatriculation des motos à deux roues : encore une semaine pour les retardataires
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  Nord Sud
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© aCotonou.com par TOP
Port obligatoire du casque au Bénin
Vendredi 08 Août 2014, Cotonou : la plupart des motocyclistes se conforment au caractère obligatoire du port du casque. Les piétons utilisant les services de taxi-motos sont aussi nombreux à s`être procurés un casque. Par contre, nombreux sont aussi les clients qui refusent de porter le casque prévu pour eux par les taxi-motos.




L’opération de collecte des dossiers pour l’immatriculation des motos à deux et trois roues fixée par le gouvernement prend fin dans une semaine. Mais le constat fait sur les sites installés dans plusieurs communes des départements de l’Ouémé et du Plateau laisse un aspect de désintéressement de la population.

Plus qu’une semaine, ou sous réserve d’un probable prolongement, l’opération de collecte des dossiers pour l’immatriculation des motos à deux roues et tricycles prend fin sur toute l’étendue du territoire nationale. A une semaine de cette échéance, les motocyclistes se font toujours désirer malgré l’imminence de la phase répressive. Hormis quelques citoyens qui font le déplacement des lieux, les appelés à cette opération n’ont que leur temps aux loisirs et à la distraction des semaines durant. De l’autre coté, aussitôt présentés pour s’enquérir des modalités, d’autres citoyens ne reviennent plus sur leur pas estimant exorbitant le coût de la quittance. Pour l’un des demandeurs rencontrés hier matin à la Mairie de Porto-Novo, la collecte des dossiers n’est pas ce qui fâche mais les 11.500f à versés sont jugés peu élevés. D’autres ayant payé leurs motos au Nigéria expriment leurs difficultés pour l’établissement du papier d’achat. En effet, ces motos d’occasion payées au Nigéria gardent le nom du premier acheteur sur le papier d’achat, ce qui complique la tâche pour le changement de nom. ‘’Où allons-nous retrouver ces nigérians pour justifier au commissariat ou à la brigade que les motos ne sont pas volées ?,’’ s’est indigné l’un d’eux. Pour d’autres encore, la lenteur ayant caractérisé la première phase de cette opération joue sur l’engouement de la population à s’intéresser à la chose. Inutile de rappeler à cet effet, plusieurs mois après le dépôt des dossiers, les demandeurs qui ne sont pas entrés en possession de leurs plaques. Allons-nous assister à un nouveau prolongement de l’opération ou le gouvernement passerait-il systématiquement à la phase répressive, nous attendons de voir.

Charles HONVOH
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