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L’UA au chevet de la crise politique en Guinée-Bissau
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  Xinhua
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© AFP par AFP/CYRIL NDEGEYA
Le 27e sommet des chefs d`Etat de l`Union africaine (UA) s`ouvre à KIGALI
Dimanche 17 juillet. Kigali au Rwanda. Le 27e sommet des chefs d`Etat de l`Union africaine (UA) s`ouvre à KIGALI, où les récents combats au Soudan du Sud et la succession de la présidente de la commission de l`UA seront au coeur des discussions.




Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) se réunit ce lundi à Addis-Abeba en Ethiopie pour analyser la crise politique en Guinée-Bissau, a annoncé samedi soir le représentant de l'UA à Bissau, Ouvidio Pequeno.
"La réunion vise à harmoniser les positions avec d'autres partenaires internationaux, notamment l'ONU, sur la crise bissau-guinéenne" qui exige, a-t-il affirmé, "une action concertée et appropriée de la part de la communauté internationale".
"La situation politique en Guinée-Bissau est délicate", a convenu le représentant de l'UA qui a précisé que le Conseil de paix et de sécurité analysera la mise en œuvre des résolutions du dernier sommet de la CEDEAO à Abuja.
Ce dernier a demandé au président bissau-guinéen, José Mario Vaz, de respecter l'accord signé en septembre dernier à Conakry par les acteurs politiques nationaux. Celui-ci recommande la nomination d'un Premier ministre de consensus, ainsi que la formation d'un gouvernement inclusif comprenant des représentants de partis siégeant au Parlement.
Cet accord n'a pas été respecté puisque le Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième force politique nationale, est le seul des cinq partis représentés au Parlement à avoir intégré le gouvernement d'Umaro Sissoco Embalo, lui-même nommé Premier ministre sans l'aval du PAIGC, parti majoritaire.
Le PAIGC (Parti africain de l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert), vainqueur des dernières élections, ne reconnaît ni le Premier ministre, ni le gouvernement qu'il a formé.
Ainsi, l'impasse politique qui dure depuis plus 18 mois continue et le Premier ministre ne peut faire adopter son programme et son budget par l'Assemblée nationale dominée par le PAIGC.
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