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Répression de la conférence de presse des étudiants à Abomey-Calavi: « Le rectorat de l’Uac n’est impliqué ni de près, ni de loin dans l’intervention des forces de l’ordre »
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  24 heures au Bénin
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




« Le rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) n’est impliqué ni de près, ni de loin dans l’intervention des forces de l’ordre pour empêcher la tenue de la conférence de presse des étudiants ». Ce sont les propos tenus par le chargé de communication du rectorat de l’Uac, Armel Attenounkon joint par téléphone sur l’émission 5 sur 7 matin de ce lundi 20 février 2017 sur l’Ortb, la télévision de service public du Bénin. Il soutient que le rectorat n’est territorialement compétent que sur la superficie que couvre l’Uac et qu’en conséquence, ses prérogatives ne sauraient s’étendre jusqu’à l’hôtel "Le Refuge" où devrait se tenir la rencontre des étudiants, le vendredi 17 février 2017.

Les étudiants réunis au sein de l’Unseb, Uneb et Fneb devraient se rencontrer le vendredi 17 février 2017 à l’hôtel Le Refuge sis à Zogbadjè dans la commune d’Abomey-Calavi.
Mais un arsenal militaire a été déployé sur les lieux pour les en empêcher. Le quartier des étudiants communément appelé Zogbadjè, a été dans la matinée de ce vendredi, le théâtre d’un affrontement entre les étudiants et les hommes en uniforme. Etonnés du déploiement des forces de l’ordre à l’hôtel ‘’Le refuge’’ où ils devaient tenir leur conférence de presse, les responsables des organisations estudiantines se sont demandés les raisons de leur présence ; une préoccupation à laquelle ces derniers ont tôt fait de répondre. Les étudiants ont été dispersés par les policiers avec des gaz lacrymogènes et et de matraques.

Sur les réseaux sociaux, certains continuent de pointer d’un doigt accusateur, les autorités rectorales. Pour eux, les responsables de l’Uac n’en sont pas à leur coup d’essai. Car selon eux, lors des mouvements de débrayage, les autorités ont coutume d’envoyer les forces de l’ordre mater les meneurs dans le quartier Zogbadjè.

Armel TOGNON
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