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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Vie nationale: Le peuple exclu ! Que diantre ont-ils fait ? Méritent-ils d’être des oubliés de la Cité ? Est-ce leur sort ? Est-ce aussi un sortilège ?
Publié le mercredi 2 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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Nul ne saurait l’expliquer. Pas même le devin de ce coin de rue dont on dit avoir la capacité de prédire les choses. Ils ont lutté, lutté fort, espérant qu’un jour ou l’autre ils seront récompensés. Ils se sont sacrifiés pour qu’en temps opportun, on le leur reconnaisse de toutes les manières. Ils ont défié le vieux Renard dans sa tanière. Ils se sont investis, sans jamais envisager un tel traitement. Leur œuvre n’est pourtant pas un sacerdoce. Ils ont cru dur comme fer en leur victoire et ça leur a marché, au grand dam des détracteurs zélés. Mais aujourd’hui, ils sont comme oubliés, des laissés- pour- compte. On ne daigne même pas leur manifester un regard compatissant, exprimer quelque reconnaissance. Autour d’eux il y a la promotion, il y a soulagement par infrastructures réalisées. Tout se passe comme si c’est eux qui ont crucifié le Seigneur. Quel péché ont-ils commis en se compromettant ainsi ? En s’alignant de la sorte ? En tout cas pendant environ sept lunes tout entières, ils ont conjugué spleen et déceptions au quotidien. Ils ont perdu espoir. Leur sort ou traitement subi fait marrer le vieux Renard. Ce dernier en se moquant d’eux dit, laconique : « leur effort vain me réconforte. » Leur pseudo marginalisation est rageusement exploité par le vieux Renard. « C’est une faiblesse », s’esclaffe-t-il. Dame rumeur fait courir un accord clando avec le Grand Promoteur, pour son repositionnement sur l’échiquier politique, bien à travers ses poulains. Et le GP tel que connu et tel qu’il agit (peu importe qu’il regrettât peu après), pourrait agir ainsi non pour décourager ses supporters, mais pour élargir et renforcer son aura sur sa tour de contrôle. Mais que veut-il encore ?, se demandent les plus sceptiques. La tour dont le contrôle est limitativement menacé par le temps conventionnel ?
En attendant de répondre à ces préoccupations, le temps qui passe éloigne les oubliés de leur espérance, de leur attente. Le retour de la manivelle, pénible, tarde à venir et l’on s’impatiente. La reconnaissance tant attendue tarde à se matérialiser et prend progressivement la forme d’une chimère. Le découragement commence à gagner les rangs. Et les manifs de soutien résonnent comme une farce. Si notre lecture des choses a farci la réalité, qu’on nous en excuse ! Nous demandons pardon aux blessés…oubliés au bataillon.
En somme, aucune logique ne peut expliquer cela : que des gens s’alignent pour des quilles ou sans repère repaire ? Tout mouvement d’ensemble, dans n’importe quelles conditions, n’exprime pas vraiment le vrai sentiment. Tout est dupe. Il en est certes, qui rient et ne se fâchent jamais, puisqu’il y a qui sont sérieusement oubliés ou carrément Exclus sans qu’on le leur dise mais qui se savent tels. Et c’est méchant. Cette méchanceté caractéristique du Béninois qui est déjà dénoncée par le colon et qui entrave le Développement. Nous avons surpris il y a peu, des conversations qui dénonçaient cette exclusion bénigne et malicieuse de gens et de zones dites difficiles, même d’accès aujourd’hui par le fait de cette exclusion. La haine non extériorisée est plus dangereuse. Des populations feignent de s’aligner alors que leur quotidien est chargé de peines et d’incertitudes. Nous ne sommes pas des renégats mais simplement des lecteurs dans les faits et gestes. Nous disons peut-être trop haut ce que les Exclus pensent au plus fort intérieur d’eux-mêmes. La Vérité n’est pas manifestée publiquement ; elle couve du feu qui brûle, lentement mais sûrement.
Qu’on fasse attention à tout ce qui bouge qui peut s’avérer ou être une farce !!!

Félix MAHOUGNON

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