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Conseil des ministres: Plus de cosignature de diplômes pour les université irrégulières
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Le porte parole du gouvernement Pascal Irenée Koupaki




Le Conseil des ministres du mercredi 22 février s’est penché sur la situation de l’enseignement supérieur privé. Plusieurs décisions ont été prises et visent à mettre fin aux dysfonctionnements notés.

Seulement 22 établissements sur les 168 autorisés au Bénin présentent leurs étudiants au Brevet de technicien supérieur (Bts), selon le ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République. Au cours de son traditionnel point de presse après le Conseil des ministres, ce mercredi 22 février à la Présidence de la République, il a aussi révélé que « Les étudiants ayant obtenu leurs diplômes dans les Etablissements qui se conforment à la co signature peuvent prendre part aux concours et tests d’entrée à la fonction publique ». Par contre, les autres « en sont exclus, même s’ils sont plus performants », informe-t-il. Il signale « la faible capacité institutionnelle, académique et pédagogique des établissements privés d’enseignement supérieur ou encore l’existence d’établissements d’enseignement supérieur non autorisés, la manipulation constante et frauduleuse des notes des étudiants… ». Face à un tel diagnostic, rapporte-t-il, le Conseil des ministres a décidé primo de surveiller la création des établissements privés pour s’assurer de leur viabilité institutionnelle, pédagogique et financière et secundo, de renforcer le contrôle externe afin d’améliorer leur gouvernance.

Par ailleurs, dans le cadre de la sécurisation des notes, de la maîtrise et de l’harmonisation du calendrier académique ainsi que de la qualité des enseignements dans lesdits établissements, il a été retenu d’organiser des évaluations nationales pour la validation des acquis en licence et master.
Le Conseil des ministres a donc « instruit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour mettre fin à la cosignature de diplômes pour lesquels l’Etat n’organise plus d’examen ».

Autorisation de création Iuep

Le Gouvernement est aussi dans la logique d’une réorganisation du système éducatif national et d’une amélioration de la qualité de l’enseignement. Désormais, pendant que les meilleurs candidats admis au baccalauréat seront sélectionnés pour les écoles, instituts et facultés de formation de pointe, les autres seront orientés vers les Instituts universitaires d’enseignement professionnel (Iuep) pour en sortir techniciens supérieurs spécialisés dans les métiers.
« La création de ces instituts traduit la volonté du Gouvernement d’implanter des centres supérieurs de formation professionnelle spécialisée dans chaque département et de favoriser une meilleure employabilité des jeunes diplômés », a expliqué le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki. Selon ses explications, les filières de formation professionnelle à courte durée sont porteuses d’embauche pour les apprenants et de main-d’œuvre déjà ciblée pour les entreprises. La démarche du Gouvernement consistera à créer des filières permettant d’avoir des compétences professionnelles spécialisées, à travers la valorisation des métiers peu répandus, et l’augmentation des métiers des secteurs industriels en plein essor. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été alors instruit par le Conseil « à l’effet de prendre les dispositions nécessaires à l’identification des établissements supérieurs publics et privés à même d’assurer les formations ». Le même ministre a été autorisé à délivrer les Diplômes universitaires de technicien (Dut) de niveau Bac+2?
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