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Assassinats récurrents : Gijav-Ong s’indigne et fait des propositions
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  Matin libre




Declaration de presse de Gijav-ONG

La quiétude des paisibles et pauvres populations est continuellement troublée depuis plusieurs semaines à Cotonou, Porto-Novo, Parakou et sur toute l’étendue du territoire national. Les assassinats se font récurrents et le constat particulier fait est que sur chaque corps inanimé découvert, des organes sont souvent prélevés. Des actes barbares, sauvages qui risquent de plonger les populations dans la panique générale si cela n’est pas encore le cas. Des faits, il faut souligner :

1er février 2017 : Une malade mentale a été assassinée à Abattoir devant le Moovstore d’Akpakpa. Après l’avoir assommé de coups en plein visage (car elle était complètement défigurée), elle a été éventrée depuis le sexe et des organes ont été prélevés de son organisme…

08 février 2017 : Une jeune dame, vendeuse de fruits a été égorgée dans le même quartier Abattoir à quelques mètres seulement du marché.
21 février 2017 :Il y a à peine deux jours seulement, le corps d’un jeune homme a été retrouvé au carrefour Abattoir sans vie.

©30 janvier 2016: Le corps inanimé d'un jeune homme retrouvé à Mènontin. Visage fracassé,des organes prélevés de son organisme

A Parakou, il y a moins de deux semaines, une jeune élève a été assassinée puis emballée dans des sacs et retournée dans la chambre de sa tutrice.

On se rappelle encore des assassinats de jeunes filles à Abomey-Calavi, Zogbo et autres

Face à la situation d’insécurité grandissante dans le pays, le Groupement Indépendant des Jeunes Anti-Violence (GIJAV-ONG) exprime son indignation et tire la sonnette d’alarme. GIJAV-ONG condamne avec fermeté ces actes criminels et souhaitent que les auteurs des crimes soient retrouvés, traqués et mis à la disposition de la justice pour subir les rigueurs de la loi. Malgré les réformes sécuritaires du gouvernement, ces assassins semblent déterminés à défier le dispositif sécuritaire semant ainsi la terreur un peu partout. Les injonctions des uns et des autres sont désormais les suivantes : « Ne sors plus la nuit, ne circule plus dans les ruelles et évite au maximum de la compagnie ». En dehors donc du fait que la sécurité ne soit pas une garantie, la liberté de circulation semble être restreinte par ces assassins qui opèrent, abattent, tuent et se confondent aisément à la foule sans être inquiétés ou épinglés.

Après une analyse des faits, GIJAV-ONG a formulé quelques propositions susceptibles de faire reculer les criminels, les assassinats et autres dans notre pays :

©Il faut impérativement que les patrouilles descendent désormais dans les ruelles, dans les vons car ce sont là, des endroits où la sécurité des populations est plus menacée. En effet, le constat est que les patrouilles ne se font remarquer qu’au niveau des grandes voies, là où l’affluence est une effectivité aussi bien dans la journée que dans la nuit noire. Par contre, les ruelles sont très tôt désertes et d’autres non éclairées. Ce qui fait des ruelles, des vons, des endroits propices à de pareils forfaits.

© Renforcer la sécurité autour des “Night Clubs“, bar dancing et autres endroits mouvementés les nuits…

© Trouver des stratégies de garantie de confiance et d’anonymat aux populations afin qu’elles collaborent efficacement avec les forces de sécurité dans l’optique d’appréhender ces individus de moralité douteuse…

© Renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Bénin
Tout en saluant les efforts considérables, les sacrifices consentis au quotidien par les forces de sécurité pour combattre l’insécurité, tout ceci avec un esprit d’abnégation, GIJAV-ONG compte sur la Gendarmerie nationale, la police nationale, l’armée béninoise, la sécurité privée pour traquer jusque dans les derniers retranchements, les auteurs des crimes crapuleux au Bénin.
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