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Bénin : quand les primes divisent le pouvoir central et ses fonctionnaires
Publié le jeudi 3 octobre 2013   |  Xinhua




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Les organisations syndicales menacent de paralyser plusieurs administrations publiques béninoises, notamment de la santé, de la justice et de l'éducation, si l'équipe gouvernementale ne leur paye pas leurs différentes primes et allocations d'indemnité, a-t-on appris mercredi de sources officielles à Cotonou.

Dans le domaine de la santé, les praticiens hospitaliers sont entrés en grève depuis mardi 1er octobre pour exiger de l'exécutif béninois, la satisfaction de leurs différentes revendications visant à l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

« Nous avions conclu avec l'exécutif béninois depuis 2011, un protocole d'accord qui pend en compte cinq de nos doléances, notamment la reconversion de la prime de spécialisation en coefficient de revalorisation avec jouissance pendant la période de mise à la retraite ; la revalorisation de la prime de logement ; l'octroi de la prime d'expertise, la revalorisation de la prime de spécialisation et de la prime de risque », a déclaré le collectif des praticiens hospitaliers. Ainsi, a-t-il poursuivi, sur ces points inscrits dans le protocole d'accord conclu avec l'exécutif, seuls les deux derniers points, notamment la revalorisation de la prime de spécialisation et de la prime de risque ont pu connaître un aboutissement heureux.

« Trop c'est trop ! L'humiliation a assez duré et il faut que le médecin béninois soit rétabli dans ses droits », a affirmé le collectif, en lançant une grève d'avertissement de 72 heures.

De même, dans le secteur de la justice, une menace de paralysie de l'appareil judiciaire pointe à l'horizon. En effet, dans une motion de protestation adressée au ministre en charge de la Justice, le Syndicat national des travailleurs de la Justice ( SYNTRA-Justice), invite tout le personnel des Cours et Tribunaux, des directions techniques et centrales du ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l'Homme, à observer un arrêt collectif de travail de 72 heures par tacite reconduction, à compter du mardi 22 octobre à 00 heure au jeudi 24 octobre à minuit, pour exiger le payement de l'allocation d'indemnité d' audience et de tous ses rappels aux agents en service dans les Cours et Tribunaux. Le SYNTRA-Justice va encore plus loin dans sa menace. Il invite par ailleurs tout le personnel judiciaire à suspendre à partir du mardi 15 octobre à 00 heure au jeudi 17 octobre prochain à minuit par tacite reconduction, toutes les diligences liées aux travaux d'audience, à la délivrance des casiers judiciaires, à la saisie des décisions de toutes les chambres.

Dans le secteur de l'Education, la Fédération des syndicats de l'Education nationale, estime qu'à moins de 24 heures de la rentrée scolaires 2013-2014, les conditions ne sont pas encore réunies pour un bon démarrage de l'année scolaire. « A moins de 24 heures de la rentrée des classes, nos principales revendications qui portent notamment sur la rétrocession des retenues illégales sur salaire pour fait de grève et le bénéfice des avantages contenus dans le décret portant institution du coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents permanents de l'Etat , objet des mouvements de grèves de 2012, n'ont reçu aucune satisfaction », a déploré, le secrétaire général de la Fédération des syndicats de l'Education nationale, Eustache Zinzindohoué, précisant que la non satisfaction de ces revendications des enseignants entraînera la paralysie du système éducatif dans les tous prochains jours.

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