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Les militants Udbn s’indignent et exigent un débat contradictoire face aux allégations des amis de PIK
Publié le jeudi 3 octobre 2013   |  24 heures au Bénin


Les
© Autre presse par DR
Les militants Udbn s’indignent et exigent un débat contradictoire face aux allégations des amis de PIK


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La semaine écoulée, un collectif d’amis ou sympathisants de Pascal Irénée Koupaki a fait publier dans les médias un communiqué dans lequel il s’en est vertement pris à l’honorable Claudine Afiavi Prudencio. La publication a été coachée par de désobligeants commentaires de journalistes. Les esprits avertis face à la quintessence de ces écrits se voient obliger de retenir deux choses : Primo, le départ de l’Udbn reste une pilule amère pour Pik et ses amis. Secondo, l’absence de débat responsable, conséquent, réfléchi et responsable a élu domicile chez certains.


La sagesse a toujours conseillé le silence en lieu et place d’infortunées déclarations. Malheureusement, les amis ou sympathisants de Pascal Irénée Koupaki en ont eu peu foi. Du coup, ils se sont négativement illustrés dans les médias au point même d’en exposer leur « ami ». En étalant sur la place publique de fallacieux argumentaires, ils ouvrent le boulevard aux analyses. Et, c’est justement le ton du communiqué conjoint publié dans les médias qui démontre qu’ils sont peinés que Pascal Irénée Koupaki ne soit plus à la tête de l’Udbn. Ainsi vu, ils certifient sans le savoir, que l’Udbn est un « El Dorado » où Pik nourrissait de grandes ambitions. A cause d’eux, toute la nation sait désormais que Pik n’a jamais volontairement démissionné de l’Udbn.
Alors que le contraire lui donnait beaucoup de crédits aux yeux du peuple, les amis et sympathisants viennent de lui démontrer que le courage de quitter les choses à temps à toujours fait défaut à l’ancien premier ministre. Mieux, ils laissent entrevoir que le départ de l’Udbn est une épreuve difficile. Sinon, comment comprendre qu’avant même que Claudine Prudencio ne se prononce sur la question, ils s’émeuvent. C’est tout sauf de la politique. Car, le silence leur aurait beaucoup profité. Ici, ils mettent à mal l’image de leur ami pensant lui rendre service.
Osons le dire. Quelques soient les titres et qualificatifs qu’on lui donne, Koupaki demeure un technocrate et cadre avéré et non talentueux acteur politique. Il ne sait ni l’heure ni le jour où sortait des entrailles de l’intelligence de l’honorable Claudine Prudencio, le parti Udbn. Aussi devrons-nous remarquer que cette dernière était citée dans les affaires politiques bien avant l’arrivée du Président Boni Yayi au pouvoir qui a fait la promotion de Pascal Irénée Koupaki. C’est un secret de polichinelle que Pik n’a jamais été ministre avant le régime du changement. C’est depuis lors qu’il est connu de quelques Béninois qui ne manquent cependant pas de l’estimer. Seulement, les agissements de ses amis risquent de lui coûter. C’est comme si le péché de Claudine Prudencio est de lui avoir permis de prendre la tête de son parti pour se forger une certaine réputation politique.


On prétend que c’est Pascal Irénée Koupaki qui a, en 2011 mis l’honorable Claudine Prudencio sur la liste FCBE pour les élections législatives. Franchement, on a l’impression que les gens ne sont pas, des rendez-vous politiques du pays. Lors des législatives, Pascal Irénée Koupaki avait coordonné la liste Anc. C’est une preuve que les gens ne savent plus ce qu’ils faut dire pour embellir leurs mensonges ou désinformations. C’est vraiment regrettable qu’on en arrive à ses extrémités alors que l’honorable Claudine Prudencio a toujours fait montre de beaucoup d’égards envers l’ancien premier ministre. Autrement, elle pouvait à loisir, le renvoyer de son parti et en informer l’opinion publique. Il faut remarquer que l’art de bien faire les choses est toujours de l’apanage de la députée. Et, c’est de gestion efficace qu’en prenant acte de la démission de Pascal Irénée Koupaki, elle organise un congrès pour recentrer les choses. Pourquoi cela doit-il gêner ?


Au lieu de faire un débat scientifique, les gens préfèrent se préoccuper de la vie familiale de l’élue. C’est une bassesse d’aller jusque-là. A vrai dire, c’est par manque d’argumentaires ou d’informations qu’on se retrouve sur des sentiers qui n’en vaut pas la peine. On n’en dira pas plus mais les militants Udbn sont très remontés au point où ils demandent à Koupaki et ses sbires un débat contradictoire pour éclairer l’opinion. Car, pour eux, Koupaki n’a jamais été un président visible à la tête de l’Udbn.


Jean Tonon

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