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Gilbert Akueson au sujet de la sortie officielle de ‘’Facdeb’’ : « Nous-nous sommes réunis pour corriger le désordre… »
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Matin libre




Le ciel culturel béninois accueille une nouvelle fédération qui s’apprête à lancer ses activités dans le secteur de la danse. Dénommé Fédération des associations de danses endogènes du Bénin (Facdeb), le regroupement a à sa tête Gilbert Akueson, il donne ici des détails.

Matin Libre : Vous êtes responsable d’association culturelle reconnu en tant que tel dans le paysage artistique et culturel béninois. Aujourd’hui vous êtes responsable d’une fédération qui sera incessamment portée sur les fonts baptismaux, parlez-nous en ?

Gilbert Akueson : il s’agit effectivement d’une fédération culturelle qui a pour vocation de promouvoir les danses endogènes. C’est la fédération des associations et compagnies de danses endogènes du Bénin (Facdeb) qui n’est composée que de responsables de troupes et associations de danseurs béninois. Il faut constater aujourd’hui que dans le monde culturel nous sommes un peu laissés pour compte. Donc c’est pour ça que nous-nous sommes dit qu’en tant que jeune promoteurs béninois, il faudrait qu’on s’associe et défendre notre droit. Nous n’avons pas fait ce regroupement pour lutter contre quelqu’un. C’est parce qu’avant nous nous déployons pour quelqu’un d’autre et au finish cela reste sans suite.

Mais quand on sait que dans le paysage culturel béninois il y a déjà beaucoup d’associations, de regroupements et de fédérations comme la vôtre, quelle sera vous, votre particularité pour impacter le monde culturel béninois ?

Cette fédération à son actif, ne regroupe que des responsables danseurs. Parce qu’il y a d’autres fédérations où c’est seulement des intellectuels qui se rassemblent ou c’est un mélange de tout, puis après on ne sait qui fait quoi ou qui est qui. Mais dans notre fédération il n’y a que des spécialistes de la danse et nous sommes partisans de tout effort. Nous chantons, nous dansons. Donc cela voudra dire que nous ne sommes que des acteurs. L’autre particularité de cette fédération est qu’il y a un groupe de ballet au sein de la fédération qui va défendre les couleurs nationales du pays partout où besoin se fera sentir.

Tel que se présente la fédération est-ce que cela voudra dire qu’elle ne s’occupera que de la danse ?

La danse c’est notre spécialité. Et nous comptons nous battre pour son rayonnement. Nous n’allons pas nous éparpiller dans d’autres disciplines autres que la danse et le chant. Puisqu’on ne peut pas parler de danse sans parler de rythme donc les chansons. Nous, nous savons reconnaître nos limites. Nous-nous sommes réunis pour corriger le désordre qu’il y a dans le milieu culturel. C’est ça notre objectif principal. Nous ne voudrons plus qu’il y ait des gens qui piétinent nos intérêts.

Et qui sont ceux qui président la destinée de cette nouvelle fédération ?

A sa tête il y a un président qui se trouve être ma modeste personne, Gilbert Akueson. Nous avons un premier vice-président qui répond au nom de Latoundji Guy, responsable de la troupe ‘’Génies noirs’’. On a un secrétaire général, Hetchili Codjo Bonaventure, responsable de la compagnie ‘’Les muses du Bénin’’ et bien d’autres. De toute façon c’est un bureau de quinze membres.

Votre fédération fait partie du lot des fédérations qui poussent tous azimuts où elle est inscrite dans un cadre juridique bien défini c’est-à-dire enregistrée de façon régulière?

C’est cette lutte que nous voulons mener. Et donc nous sommes en train de prendre toutes nos dispositions administratives. Parce que ces fédérations qui n’ont aucune racine et qui poussent de partout on doit leur livrer une bataille afin de redresser le monde culturel béninois.Prochainement si quelqu’un dit qu’il est président de fédération il faut qu’il sorte avec tous les membres de son équipe ainsi que les pièces juridiques attestant vraiment qu’ils existent. Et à ce sujet nous saluons monsieur le Ministre Ange N’koué pour le travail qu’il ne cesse de faire à travers ses réformes pour la transparence dans la gestion des affaires culturelles du pays.

Teddy GANDIGBE
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