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Lutte contre la criminalité faunique à Klouékamè : Deux présumés trafiquants de dents d’hippopotames arrêtés
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Matin libre
Des
© Autre presse par DR
Des Hippopotames




Les crimes contre les animaux protégés dans les réserves et les espaces non protégés sont toujours enregistrés. Deux présumés trafiquants ont été arrêtés hier mardi 28 février 2017 à Klouékamè dans le département du Couffo. Ils ont été pris en fragrant délit de commercialisation de 10 dents d’hippopotames. Le gouvernement très engagé dans la lutte contre la criminalité faunique, a mis en état d’alerte les forces de sécurité publique. Et avec la collaboration technique du programme ’’d’Appui à l’application des lois sur la faune et la flore (Aalf-Bénin), les forces de l’ordre de Klouékamè appuyées par leurs collègues d’Aplahoué ont mis la main sur ces deux présumés trafiquants. L’hippopotame du nom scientifique Hippopotamus amphibius, faut-il le rappeler, est une espèce partiellement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. C’est dire qu’aucun crime ne peut être commis sur cet animal. Les deux présumés trafiquants sont désormais en conflit avec cette loi. Sans doute, des hippopotames ont-ils été tués par le passé et leurs dents sont gardées pour des besoins pécuniaires. Ces présumés trafiquants selon les articles 153 et 154 de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004, risquent de payer une amende de 100 000 à 800 000F et/ou un emprisonnement de 3 mois à 5 ans. Les dents d’hippopotame sont très prisées. Elles sont très utilisées par les fabricants de bijoux, de statues d’animaux et de petits mobiliers.

Les enquêtes sont en cours pour savoir la provenance des produits protégés. Les trafiquants sont gardés par les forces de sécurité publique pour la suite de la procédure. Seulement, il urge que le gouvernement par le biais du ministère du Cadre de vie et du Développement durable prenne les dispositions nécessaires pour le suivi rigoureux de la procédure.

Enfin, il est à noter que quelques rares spécimens d’hippopotames sont encore présents dans le fleuve Mono et son particulièrement menacés par les braconniers. Un appel vibrant est lancé à toutes les populations riveraines de cet écosystème afin que la veille environnementale soit renforcée.

M.M
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