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Commercialisation des noix de cajou: Le gouvernement plante le décor
Publié le vendredi 3 mars 2017  |  Nord Sud
Acadjou
© aCotonou.com par DR
Acadjou




Le gouvernement a fixé le prix du kilogramme à 500 FCFA, pour la campagne qui va s’étendre du 3 mars au 31 octobre 2017. C’est en substance l’une des décisions majeures prises à l’issue du conseil des ministres tenu le mercredi dernier.

Ce prix est largement au-dessus des attentes des acteurs de la filière. Ils avaient demandé bien moins, soit 300 F CFA/KG. Mais le gouvernement, soucieux de préserver les intérêts des producteurs, et tenant surtout compte des réalités de la filière dans la sous-région, a décidé de porter le prix plancher à 500F CFA/KG. Ceci aura l’avantage de renchérir les revenus des producteurs, et de les inciter à produire davantage pour les prochaines saisons. Le gouvernement souhaite par ailleurs que les acteurs œuvrent à la transformation sur place d’une partie de la production. En attendant que le gouvernement ne mette en œuvre sa vision qui repose sur l’amélioration des productivités par la modernisation de l’outil agricole et l’apport significatif d’intrants, il œuvre pour la Promotion et l’émergence de nouvelles filières agricoles. Le Bénin jouit d’une diversité agricole avec des filières porteuses qui n’attendent que d’être accompagnées. En dehors de la filière ananas, de la filière coton, de la filière manioc, etc., la filière anacarde est pourvoyeuse d’emplois où tous les maillons de la chaîne de production et de commercialisation engloutissent des moyens colossaux. Mais pendant longtemps, la promotion de cette filière pourtant bénéfique pour l’économie nationale a moins préoccupé les régimes précédents qui se sont jetés corps et âme dans la filière coton. Il a sans doute fallu l’avènement du régime du président Patrice Talon afin que la filière anacarde soit mieux intégrée dans la politique de développement agricole du Bénin longtemps unijambiste. Cela augure d’un bon avenir pour la filière que le gouvernement doit réorganiser et soutenir. Les producteurs qui ont du mal à développer leurs plantations, faute de moyens techniques et financiers adéquats, n’hésiteront pas à saisir la main tendue du gouvernement. Il n’est exclu que la filière anacarde soit ce que la filière cacao fut en Côte d’Ivoire aux temps forts de Félix Houphouët Boigny.

David DOLTAIRE

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