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Le Matinal N° 4197 du 2/10/2013

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Interview du Secrétaire général du Syntra-Sonapra : « Il n’y a aucune crise… »
Publié le jeudi 3 octobre 2013   |  Le Matinal


Jacob
© Autre presse par DR
Jacob Alabi élu Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonapra (Syntra-Sonapra)


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Elu Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonapra (Syntra-Sonapra), Jacob Alabi aborde dans cet entretien, les relations qui lient son syndicat à la Direction générale de la structure. Il a également évoqué les attentes des travailleurs face aux réformes annoncées dans la société. Il ressort de ses explications que les réformes promises sont à la traine alors que les résultats des travaux organisés sont entre les mains du Chef de l’Etat. (Lire son interview).


Depuis quelques jours, on parle d’une situation de crise entre les travailleurs et la Direction générale de la Sonapra. Que se passe-t-il vraiment ?

A ma connaissance, il n’y a aucune crise entre l’Administration et les travailleurs. Mon syndicat n’est pas en crise avec la Direction générale. Le dialogue est toujours ouvert. Toutes les fois que nous avons un problème, nous nous rapprochons de la Direction pour voir comment on peut le résoudre. Nous ne sommes mêlés à aucune déclaration. D’ailleurs, vous devez savoir qu’à l’issue des élections professionnelles à la Sonapra, le Syntra-Sonapra a été déclaré le syndicat le plus représentatif jusqu’en 2014. Donc, on ne peut pas parler de crise sociale à la Sonapra sans notre syndicat.

Vous voulez soutenir que tout est rose ?

On ne peut pas dire que tout va bien. On essaie de colmater les brèches. Cela ne veut pas dire que nous soutenons de manière inconditionnelle la direction générale. Si nos problèmes ne sont pas réglés, le moment venu, nous monterons au créneau.

Quel type de relation vous lie à la Direction générale.

Il arrive qu’on nous consulte dans la prise de certaines décisions. C’est une manière pour l’Administration de nous associer à la gestion. Mais, nous ne sommes pas consultés sur toutes les décisions.

Quels sont vos défis ?

Les défis aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les réformes engagées par le gouvernement puissent aboutir. C’est cela qui participe à la survie de la Sonapra. Mais, les réformes engagées traînent.

Donnez-nous en quelques-unes

Ces réformes, c’est de faire de la Sonapra, l’organe de promotion et de développement des filières agricoles. Donc, la Sonapra est installée dans sa fonction originelle. Je pense que c’est à cela que le gouvernement s’attèle maintenant pour que la Sonapra puisse retrouver ses lettres de noblesse. Nous nous battons et nous sommes beaucoup plus présents dans la promotion agricole.

Est-ce que les travailleurs sont impliqués dans la mise en œuvre desdites réformes ?

Nous sommes impliqués dans les réformes puisqu’il y a eu des ateliers au cours desquels nous nous y sommes prononcés. Nous sommes intimement impliqués aux travaux. La balle est donc dans le camp du gouvernement qui doit pouvoir prendre les dispositions qui s’imposent, parce que les résultats sont déjà déposés et se trouvent au niveau du Chef de l’Etat. Il ne reste que les décisions à prendre par l’Etat.

Pour finir, quel appel vous voulez lancer aux travailleurs de la Sonapra ?

Nous demandons aux travailleurs d’être vigilants, car les défis à relever sont nombreux. Qu’ils se tiennent prêts à nous suivre dans la défense de nos intérêts.


Propos recueillis par Jules Yaovi Maoussi

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