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Autorisation de ratification de la convention Medicrime : L’arsenal juridique renforcé contre les faux médicaments
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Les médicaments contrefaits en Afrique




Le Bénin veut bien cesser d’être la plaque tournante du trafic et de la vente illicite des médicaments contrefaits. Ainsi, après l’opération Pangea IX qui a permis de démanteler les marchés illicites des faux médicaments, le gouvernement a adopté en Conseil des ministres de ce mercredi, 08 mars 2017, le Projet de décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de la Convention Medicrime. L’appel du Syndicat indépendant des pharmaciens du Bénin (Siphab) a reçu donc un écho favorable. En effet, la Convention Medicrime est une Convention de droit pénal contre le trafic des faux produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique. Cette convention du Conseil de l’Europe, ouverte à tous les pays, est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Elle vise à prévenir et à combattre les menaces qui pèsent sur la santé publique. Elle incrimine certains actes, protège les droits des victimes des infractions établies conformément à la Convention.

La ratification, par le Bénin, de cette Convention, participe de la volonté du Gouvernement de renforcer la législation sur le trafic des faux médicaments et la vente illicite des produits pharmaceutiques. Le gouvernement est donc décidé à renforcer l’arsenal juridique en vue de garantir l’efficacité de la lutte contre les médicaments contrefaits au Bénin. « La ratification de la Convention MEDICRIME … vise à améliorer les services sociaux de base, à renforcer l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique et ce, dans l’intérêt de la santé des populations » lit-on dans le compte-rendu du Conseil des ministres. Toute chose qui témoigne de l’engagement du Bénin à faire reculer la criminalité pharmaceutique à tout prix. Les ministres concernés ont été alors instruits à l’effet d’obtenir de l’Assemblée nationale, l’autorisation de ratification de la Convention MEDICRIME, et la formalisation de ladite ratification auprès du Conseil de l’Europe. Déjà le président du Siphab, Dr Louis Koukpemedji invite le parlement à accompagner l’Exécutif dans la traque des vendeurs de faux médicaments en autorisant la ratification de ladite convention.

Aziz BADAROU
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