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Spiritualité: Virus et antivirus de la Rupture
Publié le mardi 14 mars 2017  |  La Nation






« Celui qui peut vaincre les autres est fort, celui qui s’est vaincu est vraiment puissant. », a dit Lao–Tseu.

« L’Intelligence, c’est la pensée qui se détourne des choses inférieures pour élever l’âme vers ce qui est supérieur. », a rappelé Plotin.
« La vie d’un sage a un but suprême, l’illumination pour lui-même, et aussi pour ses semblables. », nous rappelle Sivananda. Et à Jésus de proclamer : "Connais la vérité et sois libre aussitôt ».
Aussi osons transcender les pièges tendus par ce monde illusoire, osons nous débarrasser des habitudes mentales qui nous mutilent et cultivons en nous cette sagesse conduisant à la cessation de la douleur.
Par Amoussa A. Rahimi*
Observons que dans ce monde, alternent plaisirs et peines et que le désir engendre le chagrin et que trop de gens cherchent sincèrement la vérité et autre chose est que le secret des détracteurs, réside dans le fait qu’ils ont peur de toute idée nouvelle qui dérange leur confort et les trouble : Rupture
La majeure partie des Béninois est hypnotisée par ce qui cause la souffrance. Peu d’hommes, peu de femmes cherchent dans la bonne voie le souverain remède à leurs maux. Et il est urgent pour chacun de se rendre compte qu’il est temps de prendre conscience que tout ce qui est mortel, quoi qu’on y ajoute par le dehors pour le faire paraître grand, est par son fond incapable d’élévation. La pauvreté volontaire dans le détachement profond, éclairé par un haut idéal de perfection, renforce notre état de joie. Mais par contre, la pauvreté sans détachement nous enlise dans l’envie, la jalousie, la haine et installe en nous les énergies de luttes des classes, des révolutions. La plupart d’entre nous souffrent comme l’a si bien indiqué Montaigne, des opinions que nous avons des choses et non par des choses elles-mêmes.

Virus de la Rupture

La cause de nos erreurs, de nos fautes, de nos malheurs, réside dans l’ignorance. Et par ignorance, nous prenons les apparences pour la réalité. Le monde apparent n’est pas le monde intégral ; nous prenons nos perceptions dues aux organes des sens imparfaits pour des réponses fidèles aux signaux venus du monde extérieur. Par ignorance, nous nous identifions à notre corps de chair, à notre personnalité, à la fragilité de notre véhicule de chair et de notre psychisme. Il va falloir travailler à sortir, à nous libérer de notre prison mentale dans laquelle nous nous maintenons en cessant de raviver nos vices, les sentiments négatifs tels la jalousie, l’envie, la haine, l’attachement aux objets périssables, le doute. Malgré que c’est constatable que la vie sur le plan terrestre n’est pas facile parce que chacun de nous étant soumis et lié par la naissance, à la maladie, la souffrance, la vieillesse, la mort. Et il est urgent de s’alléger la vie en se libérant tôt des désirs terrestres/ l’attachement à l’argent, aux biens, aux honneurs, à la richesse, à la puissance…Il va falloir travailler à s’échapper des tracas dans lequel nous programment cycliquement l’attachement et la recherche des fruits de nos actions en renonçant à l’égoïsme, la non maîtrise des passions….Chacun de nous subit les conséquences de ses actions, de ses désirs, pensées, sentiments entretenus en nous. Nous créons nous-mêmes les conditions de nos épreuves, souffrances, satisfactions de l’histoire de nos âges respectifs. Et comme le souligne Bouddha : « Les êtres sont les héritiers de leurs actes. Toutes les créatures sont ce qu’elles sont, à cause du Karma des actes commis par elles, dans des existences antérieures et dans la vie présente. »
Il nous faut nous défendre constamment contre le viol de notre conscience et contre les attractions à tendance involutive liées aux actions de nos vies passées, aux conditions biologiques, à nos actions terrestres présentes, aux habitudes que nous contractons, aux influences extérieures de la nature, aux règles sociales en vigueur durant la période de notre vie terrestre.
Il nous faut graver à jamais dans nos têtes que le karma est généré par les actes, pensées, sentiments inspirés par le désir et l’ignorance et que toute cause produit un effet et que l’homme récolte ce qu’il a semé. Le karma rappelons-le, désigne à la fois l’action et à la conséquence des actions. C’est l’ensemble des conséquences des actes accomplis, durant nos vies antérieures et dans celle présente. Aussi, la loi du Karma s’impose objectivement de façon inexorable. Seuls nos désirs sont causes de notre esclavage et ces désirs ont pour mode d’expression nos pensées entraînant nos actes. Or nos pensées sont des vibrations qui affectent le monde selon leur qualité, leur degré de noblesse et d’élévation. Aussi, constamment nos efforts doivent porter sur le tri des désirs et l’élimination de l’égoïsme, l’illusion du monde due à l’ignorance. Il nous faut constamment dans la vigilance, éliminer les désirs parasites, pour ne laisser subsister que ceux qui sont en rapport avec l’indispensable et nous concentrer sur les plus nobles servant notre haut idéal.
Les virus qui freinent la Rupture sont :
L’attachement excessif aux objets, aux choses, aux animaux, aux humains, aux idées.
Les désirs vains qui empêchent l’envol de l’âme vers les hautes sphères.
L’égoïsme, source d’envie et de jalousie…
Le sentiment de séparabilité support de la haine et frein de la croissance de l’amour universel.
Les murs nous séparant de nos frères et sœurs, de nous-mêmes, du Divin…
En vérité, nous ne sommes pas venus sur la terre pour nous adonner à la recherche des plaisirs. Aussi, il va falloir principalement s’employer à éliminer les trois dangereux tueurs de la Rupture que sont :
1- La convoitise, tendance perverse d’accaparer pour soi, de posséder pour soi, d’engendrer pour soi, matérialisme pratique de ceux ou celles qui n’ont plus aucun goût à la prière ayant leur ventre collé à la terre. Comme le mentionne le psaume dans la Bible, ces personnes sont à l’image des porcs cherchant sans cesse avec leur groin, la nourriture.
2 - La peur de manquer, la peur de perdre et
3- L’avarice.
Sachons-le mes frères et sœurs, la recherche de son propre plaisir, stimule les jalousies, les envies, les ressentiments avec leur cortège de mensonges et de violences. Nous devons sans cesse combattre cette triple convoitise de l’argent, du sexe et du monde dont la tendance perverse est de vouloir tout ramener à soi.
D’autre part, nous devons surveiller en nous ce désir qui se greffe sur le besoin sain et naturel d’être reconnu et aimé et éviter cette tendance perverse de retourner ce besoin d’être reconnu et aimé à notre seul profit : la Vanité. L’autre redoutable virus de la Rupture est ce minable besoin de vouloir tout dominer pour soi, par le pouvoir, la richesse ou le savoir en recherchant à avoir beaucoup d’influence et d’audience, voulant toujours garder l’initiative des évènements, des choses, des gens, de soi, bref de tout contrôler pour soi devenant et se transformant à celui ou celle qui a toujours le dernier mot, qui ne reconnaît jamais ses torts, ses erreurs et qui ne demande jamais pardon.

Vaincre les ennemis de l’épanouissement

L’orgueil, matrice de toutes les perversions, doit être combattu au quotidien de chacun de nous pour une Rupture réelle et non apparente et tapageuse. En vérité, que constatons-nous chez la plupart des humains après une véritable observation et étude ? Nous constatons que durant la vie de la plupart d’entre nous, durant l’histoire de l’Age de la plupart d’entre nous, à nos actions les plus nobles et nos désirs les plus profonds, est mêlée de l’ivraie de cette tendance à vouloir nous réaliser par nous-mêmes selon les trois composantes ci–après :
La soif de plaisir et de l’argent.
La recherche des honneurs.
La conquête du pouvoir.
Et il va falloir pour une bonne et honorable Rupture, réorienter nos désirs et non les éliminer car ils sont le moteur de notre vie, de la vie. En vérité, la perversité du désir, réside dans la volonté de se détourner de Dieu, du Grand Architecte de l’Univers, de n’avoir pas besoin de lui, de se suffire à soi-même, de combattre la finitude et la mort par la possession des choses et l’appropriation du monde. Sachons-le, mes frères et sœurs : l’orgueil et la convoitise engendrent l’ignorance, c’est-à-dire la méconnaissance de soi et celle du créateur et donc l’impossibilité de voir la beauté et l’ordre de la création et du monde.
Et il va falloir demeurer conscient de toute l’influence qui nous vient de notre propre environnement, tout en nous gardant de projeter nos propres tendances sur les autres. D’autre part, à ces conditionnements extérieurs viennent s’ajouter toutes les blessures et les traumatismes affectifs. Ces conditionnements troublent chez certains la vigilance et les empêche de réorienter leurs désirs. Ces conditionnements enracinent dans la personnalité des comportements de fuite, de violence, de compensation et de blindage qui ferment la porte à l’attitude oblative, seule capable de nous soumettre à la volonté de Dieu et à son amour et par conséquent, de nous ouvrir à la Résurrection des morts et à l’Emergence. Chacun de nous a le devoir de se libérer de notre biologie de naissance et notre environnement et de tout ce que nous n’avons pas choisi et que nous avons hérité tels que : nos parents, notre pays, notre race, notre époque, notre sexe, notre religion…etc. Et il va falloir à présent nous recréer en refusant tout ce qui aliène notre existence et nous laisser refonder par la grâce en nous rappelant tout le temps ce qui suit : "L’Esprit du mal n’est pas une idée. L’Esprit du mal est un «tentateur», il n’est pas une tentation, il est prince de ce monde¨ et la Bible lui donne plusieurs noms à savoir : le menteur, le diviseur, le diable, l’adversaire. Il est l’anti-personne, la non personne. C’est le désintégrateur. Il entretient le murmure intérieur qui divise le cœur d’avec lui-même.
Le lieu des Virus de la Rupture et du Nouveau départ est notre propre cœur. C’est dans le cœur humain que tapissent les racines du doute, du désespoir, de l’indifférence, de la violence ou de la haine…etc.
L’esprit mauvais agit toujours à partir de l’extérieur et des sens, il pénètre plus en avant dans la sensibilité par l’émotion puis possède l’imagination par le trouble des images et enfin paralyse l’intelligence et le jugement tronqués et enténébrés.
Et il va falloir nous éveiller de notre sommeil d’immergence de plomb et prendre conscience de l’indigne fardeau que nous portons et qui exerce sur des millions de personnes une pression indiciblement tenace. Qui que nous soyons, nous restons et demeurons liés intérieurement, demeurerons éternellement esclaves, fussions-nous roi, président, élus, père, mère, autorité…etc. Il est hyper urgent que nous modifions nos conceptions d’immergence.

Anti-virus de la Rupture

Remarquons mes frères et sœurs que ce qui convient à l’un ne convient pas forcément à tous et que ce qui est utile à l’un pourrait nuire à l’autre. Et pourtant, tout est homogène dans la création entière. Une seule force, fait vivre et agir tout dans l’Univers. Et lorsqu’une partie de l’univers tombe malade, Sachons-le, les effets se font sentir dans les autres parties par la loi qui voudrait que tout est indissolublement lié. Et ce qui est terrible et effrayant, c’est que les substances malades de ces autres parties de l’ensemble de l’univers, refluent vers la partie affectée en raison de la loi de l’attraction des affinités, aggravant ainsi la maladie. Or, lorsqu’une maladie de ce genre devient incurable, il en découle la nécessité et l’obligation de procéder à l’ablation brutale de la partie malade pour que l’ensemble cesse de souffrir continuellement. Réfléchissons et méditons aux virus anti-Rupture que chacun de nous porte et travaillons à les éliminer dès maintenant afin de ne pas nous voir éliminer de l’histoire de l’Age de notre famille, entreprise, société, nation…etc.

Sachons-le, une loi éternelle est permanemment à l’œuvre, dans l’univers : ce n’est qu’en donnant, que l’on peut recevoir lorsqu’il s’agit de valeurs durables. Donner sans penser à soi, aider là où c’est nécessaire et avoir la compréhension pour les souffrances comme pour les faiblesses de son prochain, équivaut à recevoir. Sachons-le également, qu’un seul désir vers le bien, sincèrement et profondément ressenti, met en pièce le mur ou les murs que nos pensées d’immergence avaient jusqu’alors, elles-mêmes érigé en obstacle pour nous-mêmes. Nos pensées sont des messagers que nous envoyons et qui nous reviennent lourdement chargés de tout ce que nous avons déposé en elles, que ce soit en bien ou en mal. Chacun de nous a donc la responsabilité, la décision de bien penser ou de mal penser et donc de diriger la Force divine vers le bien comme vers le mal. Les créations de la pensée sont des œuvres qui un jour atteindront leurs auteurs. Aussi, il vaut mieux garder pur, le foyer de nos pensées pour notre paix permanente. C’est donc folie, que de parler de coups du destin ou d’épreuves.

Chaque lutte, chaque souffrance représente un progrès, une occasion offerte à l’Homme d’effacer les ombres de fautes antérieures. C’est la loi. Aussi, nous devons nous approprier cette loi de cause à effet permanente, se réalisant à coup sûr et qui repose dans la création entière et dont les effets se déclenchent et se déploient avec une sûreté immuable pour qui sait l’utiliser. Et il suffit pour cela de la force du vouloir qui, en un certain sens, fait de chacun de nous le maître de la création pour la détermination de son propre destin. Ainsi, notre propre vouloir nous assure l’anéantissement ou la rédemption, la résurrection. Notre propre vouloir nous procure la récompense ou les châtiments avec une inexorable certitude.
Alors, il va falloir apprendre à maîtriser, à nourrir toute pensée qui surgit en nous, en la retenant, en ne l’exprimant pas dans la hâte mais par le silence. Car ainsi faisant, la pensée se condense et gagne en force. Et nous devons apprendre, qui que nous soyons, par devoir de chevaliers de la paix, à connaître les lois qui reposent dans le grand Livre de la création toute entière et ne jamais perdre de vue, que toutes les conséquences de notre pensée retombent toujours sur nous suivant la force, la grandeur et l’ampleur de l’effet des pensées en bien ou en mal. Aussi, chacun de nous est-il invité à s’efforcer de choisir les mots exacts pour exprimer ce que nous pensons car les mots, les phrases que nous formons, façonnent notre sort extérieur sur cette terre. Retenons-le pour toujours, mes frères et sœurs : "Dans chaque mot, réside, une capacité de déclenchement car chaque mot est né sous la pression de lois supérieures afin de créer des effets".

Aussi l’emploi des mots, du son, repose dans la main de chacun de nous selon notre libre vouloir. Aussi combien d’êtres humains à travers les malheurs de l’histoire de l’Age de la terre peuvent lever le doigt pour oser dire qu’ils ont sagement employé l’utilisation du don de parler ! Nous ne faisons que semer du poison par notre incontrôlable funeste et frivole bavardage. Aujourd’hui, ce sont les plus grands bavards qui obtiennent la plus grande influence et le plus grand pouvoir. Mais en vérité : " la délivrance et la rédemption ne résultent pas des vociférations des individus ni des masses ". Tout peuple, toute nation qui se laisse guider par des bavards aura nécessairement et à juste titre une mauvaise réputation.

Il ou elle tombera dans la détresse et la mort, dans la désolation et la misère, précipiter de force dans la boue. Méditons !!! Aussi, surveillons nos paroles ; veillons attentivement à notre langage car la parole humaine, est également Action : " Prenons garde à notre parole". Que notre langage soit simple et vrai ! Car il recèle en lui la faculté formatrice, constructive ou destructive selon la nature des paroles et donc de la personne qui parle. Surveillons donc notre parole et ne parlons pas uniquement pour discourir. Rappelons-nous quotidiennement ceci : « Au commencement était la parole ! Et la parole était Dieu et Dieu était la parole ». Aussi, veillons à toutes nos paroles car elles renferment pour nous soit la joie, soit la douleur, elles détruisent ou elles construisent, elles apportent la clarté, mais sèment également le trouble, selon la manière dont elles sont énoncées et utilisées.
Chacun de nous est un être d’émotion; laquelle émotion peut être troublée par des mots et donc des images.
La vie est active de manière innée. Elle obéit à ses impulsions et n’admet aucune déviation. Et à bien y observer, la vie, nous constatons que ces caractéristiques sont : l’irritabilité, la respiration, l’excrétion, la nutrition et la reproduction.
Tout organisme réagit aux stimuli qui tendent à troubler son harmonie, c’est-à-dire qu’il s’efforce d’être, en repoussant ce qui pourrait le détruire mais également en étant attiré par ce qui est avantageux pour sa nature.
Ainsi, l’agression est une nécessité de la vie. Et la Rupture doit travailler permanemment sur les canaux d’agression de l’Homme que sont : l’Amour, qui est une sensation de plaisir mais également une composition de qualités psychiques dont la conscience, les impulsions et sentiments moraux, la possession, le pouvoir, la renommée caractérisent également l’agressivité chez l’Homme. C’est ainsi que certains sacrifient toutes les autres fins de vie à la Renommée, tandis que d’autres le font pour la possession ou le pouvoir.
Aussi, réprimer l’agression, c’est contrecarrer le progrès. Et donc qu’il va falloir faire appel constamment à la sympathie, sentiment de compassion, de bienveillance afin que l’agression ne devienne le cancer des relations humaines car tout dynamisme excessif dans l’accomplissement des exigences, des nécessités de la vie, est analogue au cancer de la cellule : il démolit la structure de la société, tout comme une cellule cancéreuse détruit les tissus sains d’un organisme.

Et il va également falloir faire appel à l’Humilité, la véritable Humilité, qui n’est pas un signe de passivité, ni une soumission aux forces qui s’opposent aux nécessités essentielles de la vie, ni une indication de faiblesse personnelle. La véritable Humilité vient du constat : "Qu’il n’y a pas d’isolation dans la vie. Nous ne sommes pas plus des êtres isolés, qu’une cellule saine n’est isolée dans un organisme multicellulaire que constitue l’Homme".
Aucune agression ne peut faire progresser personnellement aucun homme assez loin. Tôt ou tard, il aura besoin de la sympathie et de l’humilité véritable de ses prochains, car l’humanité est un organisme social vivant et chacun de nous est une cellule de cet organisme. Et il va falloir à chacun de nous, de mieux contrôler les émotions telles que : la peur, la colère, la haine, la vengeance…etc. car elles constituent un immense réservoir d’énergie qui convertit, recrée merveilleusement et nous confère des dons de miracles insoupçonnés.
Ce qui est certain, toute vie se compose d’actions faites et d’actions subies.

Dans toute action d’adversité, chacun de nous doit faire son examen personnel ainsi que celui des circonstances extérieures et se poser des questions justes, telles que : « Mes ennuis sont-ils l’expression d’un Karma personnel ou collectif, peut-être mis en œuvre par les actes d’un lointain passé ? Ma maladie est-elle due à des déficiences héréditaires ou provient-elle d’une mauvaise attitude mentale ? Pourquoi ai-je des difficultés dans mes rapports avec les autres ? Et il va falloir toujours se poser une autre question qui nous permet d’être admiré et apprécié : En quoi, je manque de compréhension envers les besoins de mes prochains ? Et il faut toujours se mettre à la place de l’Autre dans une attitude d’amour, de compassion et d’empathie en essayant de penser comme il pense, en ressentant ses émotions avec Lui pour Lui et comme Lui.

Mathieu 7–7

Les problèmes font partie des expériences de la vie. Ils nous donnent l’occasion de nous développer et d’évoluer. Et il va falloir vite réaliser que l’homme est doué d’une âme, qui est une partie d’une force éternelle et que chacun de nous possède des capacités potentielles pour surmonter, l’adversité et les problèmes. Sachons-le, toutes les réalités matérielles changent. Le changement est constant dans tout l’univers. Nous vivons dans un monde changeant, aussi notre but est de nous adapter à ce changement. Tout passera, que cela soit la souffrance, la maladie, l’infirmité, etc.
Le défi de chacun de nous est de nous consacrer à un état de préparation, d’acquérir la compréhension de l’environnement dans lequel nous sommes placés, de développer la capacité d’être attentif aux leçons qui nous sont présentées et d’acquérir la compréhension des valeurs spirituelles qui se trouvent en dehors et au-delà du domaine des choses matérielles changeantes. La réalisation de l’importance des forces qui résident en dehors de notre environnement physique nous vient par le processus de la méditation, de la concentration et de la contemplation. Et c’est un devoir d’émergence personnelle, de notre famille, de notre société, de notre nation, d’assurer notre place dans le plan des choses, de nous mettre en accord avec les forces et les idéaux plus élevés. Le futur est à chacun de nous et nous pouvons le diriger par nos choix en ce qui concerne l’acquisition et l’utilisation de la connaissance.
Et que les Seigneurs du Karma nous assistent
Amen - Amen - Amen - Râ
*Métaphysicien
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