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Art et Culture

Bénin : la France dit "non" à la restitution des biens culturels mal acquis
Publié le mercredi 15 mars 2017  |  Le Point
Quai
© aCotonou.com par DR
Quai branly (France)




Le 26 août dernier, le Bénin a officiellement demandé à la France de restituer les trésors pillés pendant la colonisation. La réponse du gouvernement français est parvenue dans un document rendu public le 8 mars et elle est sans appel. C’est un refus catégorique. Le motif ? « Les biens que vous évoquez ont été intégrés de longue date, parfois depuis plus d’un siècle, au domaine public mobilier de l’État français. Conformément à la législation en vigueur, ils sont soumis aux principes d’inaliénabilité, d’imprescriptibilité et d’insaisissabilité. En conséquence, leur restitution n’est pas possible », justifie le Quai d’Orsay.

Il n’y aura pas de restitution
La demande du gouvernement avait fait écho dans la presse nationale, mais aussi dans le monde. En effet, même si la demande du gouvernement béninois n’est pas une première, le gouvernement de la rupture du président Talon s’est lancé dans un vaste programme de réforme de l’offre culturelle et touristique. D’où l’importance donnée au retour de ces biens culturels pillés lors de la guerre coloniale. Dans sa lettre transmise en décembre dernier au ministre des Affaires étrangères béninois, la France avance qu’elle a ratifié la convention Unesco de 1970, Convention de l’Unesco concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites de biens culturels, mise en application en 1997. Texte que le Bénin n’a toujours pas ratifié à ce jour. Dans ce débat, plusieurs voix se sont fait entendre pour ou contre le bien-fondé d’une telle demande. Pour certains, le Bénin n’a pas les capacités logistiques pour accueillir des œuvres dont le nombre exact varie selon les sources. Le pays n’a pas, selon eux, une politique muséale qui permette de rapatrier ces objets. De l’autre, des voix s’élèvent pour un retour pur et simple au nom de l’histoire. Ensuite, le pays jugera de ce qui pourra être fait.
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