Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Le rappel à l’ordre de l’UNAMAB
Publié le jeudi 3 octobre 2013   |  24 heures au Bénin


Union
© Autre presse par DR
Union Nationale des magistrats du Bénin (Unamab)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Depuis lundi, le BE/UNAMAB a constaté que la presse ne cesse de faire des révélations troublantes que graves sur la magistrature béninoise. Un peu pour appuyer et approuver ces articles de presse, le Président de la Cour Suprême, à l’issue de l’audience à lui accordée par le Chef de l’Etat, a déclaré : « Le Chef de l’Etat m’a fait part des inquiétudes qu’il éprouve par rapport à la situation en milieu judiciaire en particulier les questions liées à la prise de décision judiciaire (…) Le Chef de l’Etat n’a pas manqué de relever ses inquiétudes sur la corruption dans le milieu judiciaire ; une corruption galopante surtout par les temps qui courent ».
Après analyse de ces propos, le BE/UNAMAB estime que si les inquiétudes confiées au Président de la Cour Suprême par le Président de la République provenaient de ces parutions ou d’ailleurs, il appartient au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement de donner les instructions appropriées au Garde des Sceaux afin que le ou les magistrat(s) concerné(s) soi(en)t identifié(s) et poursuivi(s), plutôt que de jeter des mères et pères de familles que constituent les magistrats à la vindicte populaire.
Par ailleurs, le BE/UNAMAB rappelle au gouvernement de bien se souvenir des circonstances dans lesquelles le collègue visé par la presse (un membre influent de l’AMAB) a été nommé en décembre 2011 à son poste actuel en violation des principes qui régissent la magistrature béninoise et ce, sous la vice-présidence au Conseil Supérieur de la Magistrature du Président de la Cour Suprême et sur proposition du Garde des Sceaux, Maître Marie-Elise GBEDO. Comme on le dit chez nous, lorsque l’on tombe, il importe de rechercher les causes de cette chute à l’endroit où l’on a trébuché et non au lieu où l’on est tombé.
Persuadé qu’une justice efficace passe par des nominations transparentes, le BE/UNAMAB suggère au gouvernement, pour une rentrée judiciaire apaisée, à s’atteler à la correction des nominations illégales qu’il a prononcées en Conseil des Ministres le 28 mai 2013.
Convaincu qu’un plan de déstabilisation est en marche contre la magistrature béninoise, le BE/UNAMAB exhorte les collègues à la sérénité et surtout à la mobilisation.
Vive l’UNAMAB
Le Bureau Exécutif.

 Commentaires