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Avant la réparation des fosses et puisards cassés : Des têtes doivent tomber
Publié le lundi 20 mars 2017  |  Matin libre
José
© Autre presse par DR
José Tonato, Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable après son passage devant la Commission Budgétaire




Le gouvernement reconnait que dans le cadre de l’opération de libération des espaces publics, des fosses septiques et puisards ont été sauvagement détruits constituant des sources de pollution et occasionnant ainsi des problèmes de santé publique. Depuis samedi dernier, une équipe est donc sur le terrain afin de recenser les habitants victimes des casses sauvages de fosses et de puisards et procéder à leur réparation aux frais de l’Etat. Le communiqué du gouvernement apporte alors de l’eau au moulin de ceux qui depuis, le début de cette opération, disaient qu’elle était mal pensée et mal exécutée. Voilà une opération exécutée aux frais du contribuable, qui a causé des dégâts qui seront encore réparés aux frais du contribuable. Cela ne suffit-il pas pour que des têtes tombent ?

Qui sont ceux qui sont à la base des casses sauvages de fosses septiques et de puisards ? Le gouvernement doit situer les responsabilités et sanctionner avec la dernière rigueur. Est-ce que oui ou non des consignes ont été données dans ce sens ? Si oui, la responsabilité du ministre du Cadre de vie est entièrement engagée. Et pour un Chef d’Etat qui veut gouverner autrement, Patrice Talon devrait démettre son ministre du Cadre de vie de ses fonctions. A défaut, José Didier Tonato doit démissionner pour donner l’exemple. Mais si les consignes n’avaient pas été données dans ce sens, alors c’est la responsabilité du préfet du Littoral qui est engagée. Toboula devrait être sanctionné pour avoir contraint l’Etat au dédommagement à cause de ses excès dans le cadre de l’opération du déguerpissement. Dans l’un ou l’autre des cas, il y a eu maldonne quelque part avec pour conséquence des dépenses imprévues. C’est bien que le Chef d’Etat veuille réparer le préjudice causé. Mais c’aurait été mieux, qu’avant toute réparation, les responsabilités soient situées et des sanctions appliquées. Car, c’est l’argent du contribuable qui est ainsi gaspillé. Si aucune tête ne tombe dans cette affaire alors que le Chef de l’Etat a lui-même reconnu qu’il y a eu des excès sur le terrain, le peuple comprendra que c’est Patrice Talon lui-même qui cafouille et qui mélange ses concitoyens.

Worou BORO

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