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Les usagers du CHD-GOHO s’insurgent contre les coups de feu tirés dans l’hôpital
Publié le lundi 27 mars 2017  |  ABP
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© Autre presse
Le Centre Hospitalier Départementale Ouémé-Plateau (Chd-Op)




Abomey – Des usagers du Centre hospitalier départemental (CHD) Goho dans la commune d’Abomey dénoncent la récurrence de coups de feu « tirés à l’emporte-pièce » au sein de l’hôpital pour tuer des chauves-souris.

Fustigeant la situation, plusieurs parents accompagnateurs de malades dans cet hôpital qui affirment avoir entendu dimanche dernier des coups de feu derrière le service de réanimation du centre alors que des patients y étaient en soins et certains dans un état comateux.

« Ils ont tiré trois coups assourdissants et je me suis révolté comme tous les usagers perturbés, de même que les bonnes dames qui vendent dans l’hôpital », a expliqué tout en colère un parent de malade admis au service de réanimation.

Joint au téléphone, le Chef service financier du centre, Augustin Hounkanrin a reconnu que des coups de feu ont été effectivement tirés mais pour disperser les chauves-souris qui ont envahi les arbres dans l’enceinte de l’hôpital et créent des dommages matériels.

Cependant, il regrette que des dispositions n’ont pas été prises pour informer les usagers avant l’opération.

« Nous en avons marre de ces détonations récurrentes qui perturbent la quiétude de nos malades », lance un garde-malade.

« Ils ont tué des chauves-souris à coups de fusil et en ont ramassé dans des sacs sans se soucier de la santé des malades », s’est insurgé un autre usager du CHD Goho déplorant une pratique récurrente dans cet hôpital de référence au niveau départemental.

Certaines rumeurs persistantes laissent croire que le décès, il y a quelques semaines du patient Jules Aké, la cinquantaine, accidenté et hospitalisé dans un état comateux, était décédé lié aux coups de feu tirés juste derrière la salle de réanimation.


ABP/IA/DKJ
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