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Grogne sociale : La justice et les écoles paralysées
Publié le mardi 28 mars 2017  |  Matin libre
Seconde
© aCotonou.com par TOP
Seconde marche des magistrats sur l`Assemblée Nationale
Jeudi 17 Juillet 2014, Porto-Novo : les magistrats et les centrales syndicales du Bénin tiennent une seconde marche sur le Parlement. Ils protestent contre le projet de loi visant à interdire le droit de grève aux magistrats.




Ça grogne dans tous les secteurs et les menaces de paralysie des activités semblent désormais se généraliser. Réunis au sein de l’Intersyndicale des enseignants contractuels du secondaire, ces acteurs du secteur du secteur éducatif décident d’une grève d’avertissement de quarante-huit (48) heures pour compter du mercredi 29 mars 2017 à partir de zéro heure au jeudi 30 mars à minuit. Ceci, pour exiger autres la prise sans délai des arrêtés d’application du décret 2015-592 du 21 novembre 2015 portant statuts particuliers des corps des personnels enseignants de l’enseignement du second degré et la revalorisation du taux horaire de vacation à cinq mille (5000) francs CFA conformément aux recommandations issues des actes du premier forum sur l’éducation organisé en février 2007. A quelques jours seulement des examens de fin d’année, les enseignants menacent de déposer la craie et de déserter les salles de classes au cas où rien ne sera fait pour satisfaire à leur plateforme revendicative. De l’autre côté, l’Union nationale des magistrats du Bénin menace de déclencher une grève de 72h pour compter de ce jour mardi, 28 mars 2017 si le gouvernement ne retire pas du parlement, ce projet de loi contesté et portant révision de la constitution du 11 décembre 1990. A en croire ces derniers, ce projet de constitution dépouille les magistrats de leurs prérogatives, de même, elle enlève aux juges de la Cour Suprême leur caractère inamovible et ledit projet opte pour un décret pour définir le caractère d’inamovible. Ainsi, pendant 72 heures, nos tribunaux et autres services assimilés seront paralysés et les détenus de nos maisons d’arrêt seront confrontés à la situation difficile car les procès n’auront plus lieu et de même, l’administration judiciaire sera bloquée et les différents actes délivrés par le parquet ou autres seront reportés.

A.B
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