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Probable présence de viandes avariées au Bénin: réalité ou manœuvres sombres contre Ajavon ?
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  Nord Sud
Sébastien
© Autre presse par DR
Sébastien Adjavon, PDG de Cajaf Comon




Les Béninois ont été surpris de voir un communiqué du gouvernement leur interdisant presque la consommation de la viande jusqu’à nouvel ordre. La raison avancée par les ministres signataires dudit communiqué, est la probable présence de viandes avariées sur le marché, du fait du démantèlement d’un vaste réseau de commercialisation de viandes impropres à la consommation provenant du Brésil. Mais est-ce juste par souci sanitaire ou par volonté voilée d’asphyxier le magnat de la volaille béninois ?
Nul n’ignore que le plus grand importateur de viande au Bénin est l’homme d’affaire Sébastien Ajavon. D’habitude, les communiqués manants du gouvernement sont comme des paroles d’évangile. Mais aux regards des récentes démêlés du magnat de la volaille avec la justice pour une affaire de trafic de drogue, il y a lieu de se poser certaines questions quant au but réel du communiqué du gouvernement. Est-ce un coup en préparation contre le business de Sébastien Ajavon ? Est-ce une manœuvre sombre pour couler définitivement l’homme d’affaire, qui s’est retiré de la gestion de ses sociétés chargées justement de la commercialisation de la viande ? La récente actualité de l’opérateur économique a-t-il un quelconque lien avec ce soudain communiqué ? Difficile de trouver réponse à ces interrogations qui taraudent les esprits, mais on pourrait se faire des films.
Avec l’évolution de l’actualité politique, nombre de personnes estiment que le régime en place n’est plus digne de foi. Même si ce dernier a martelé ne pas mener une politique de chasse aux sorcières, les Béninois sont désormais en droit de prendre avec des pincettes certaines informations dont la vraie teneur est camouflée. Sans vouloir chercher des poux sur une tête rasée, la logique voudrait que le communiqué du gouvernement suscite des appréhensions et des sous-entendus.
Claudel ZONDJI
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