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Révision de la Constitution/Audience chez le Clergé : Le Fsp repart rassuré
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  Matin libre
Léonce
© aCotonou.com par Didier Assogba et Didier Kpassassi
Léonce Houngbadji, Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP)lors de la Conférence de presse, à Azalaï Hotel de Cotonou.
Cotonou le 28 mars 2017. Le PLP à travers Léonce Houngbadji félicite la bravoure du désormais ex-Ministre délégué à la Défense, Candide Armand-Marie Azannaï pour avoir jeté l’éponge, et son Bureau Politique National ont peint en noir le système de la ‘’Rupture’’ qu’ils invitent à la démission collective.




‘’…la vitesse supérieure, si Talon ne nous écoute pas’’
Le Front pour le Sursaut Patriotique composé des Fcbe, du Plp et du Pcb a tenu hier, mardi 28 mars 2017, une rencontre avec le président de la conférence épiscopale du Bénin. Au menu des échanges, la situation socio-économique et politique du pays marquée surtout par la révision de la Constitution.

Selon les explications des initiateurs, l’objectif de la rencontre était d’aller exprimer aux évêques, les inquiétudes du Front par rapport à la situation socio-économique et politique du pays et inviter par la même occasion le clergé à jouer sa partition comme il l'a toujours fait en de pareilles circonstances. « Le clergé a su toujours prendre ses responsabilités devant l'histoire », a fait savoir Laurent Mètognon, porte-parole du front. « Le front lui a donc demandé de faire de même cette fois-ci encore pour éviter au peuple de subir le grave danger que constitue le projet de révision de la Constitution envoyé à l'Assemblée et qui n'est qu'un amas de dispositions liberticides et antidémocratiques », a-t-il martelé. « Nul n'ignore le rôle que Monseigneur de Souza a joué dans le processus démocratique de notre pays pendant la Conférence nationale et aux premières heures du renouveau démocratique », a rappelé Mètognoon. C'est cela qui justifie à l’en croire, la démarche du Front pour le sursaut patriotique à l'endroit du clergé catholique en rencontrant la Conférence épiscopale du Bénin (CeB). Pour le porte-parole, la Conférence épiscopale du Bénin a toujours joué un rôle important en faveur de la paix sociale, de l'unité et de la cohésion nationale lors des grands tournants de l'histoire du peuple béninois. « Nous demandons au clergé d’intervenir parce que aujourd’hui, lorsque le peuple est en danger, ils savent et connaissent les mots pour pouvoir ramener la paix », a-t-il signifié. Laurent Mètognon a reconnu le soutien du Pcb pour le Chef de l’Etat lors de la présidentielle, mais il a tenu à justifier son engagement aux côtés des Fcbe et du Plp face au denier développement de l’actualité : « Hier, le parti communiste a appelé à voter Patrice Talon », a-t-il reconnu. « Mais aujourd’hui, la Constitution qu’il veut réviser en force, nous pensons que c’est un danger », se désole-t-il.Tous autant que nous sommes, nous voulons la paix. », a déclaré le porte-parole. Mais affirme-t-il, les rapports de force sont tels que lepeuple est obligé de dire aux députés « attention nous vous avons à l’œil », et qu’ils ne se donnent pas à l’argent du président de la République pour voter la loi liberticide contre ce peuple. « Si par extraordinaire, le projet de loi passait à l’Assemblée, ils auront le peuple à l’Assemblée, sur l’esplanade ; nous l’avons fait par le passé, nous le ferons encore », avertit-il. Laurent Mètognon ne cache pas le désarroi du peuple face à la morosité ambiante qui règne dans le pays « demain nous serons dans les rues parce que le peuple en a marre, le peuple a faim ; il ne veut pas que l’impunité soit érigéeen règle dans une constitution, il ne veut pas que les institutions soient fragilisées dans notre pays, il ne veut pas que le président ratifie les prêts sur le dos du peuple », s’exclame-t-il. Le président de la conférence épiscopale du Bénin a pris bonne note des préoccupations du Front et a promis jouer sa partition dans l'intérêt supérieur de la nation. Il a appelé à cultiver la bonne gouvernance, l'amour du Bénin uni et à l'humilité dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, il faut penser au Bénin et aux Béninois d'abord. Le Front rencontrera demain Nicéphore Soglo et Bruno Amoussou.

Th.A
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