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Projet de révision de la Constitution : Louis Vlavonou consulte ses mandants à Ifangni
Publié le lundi 3 avril 2017  |  Fraternité
Louis
© aCotonou.com par CODIAS
Louis Vlavonou deputé, Cérémonie de prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée
Cotonou 26 aout. Prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (LEPI ) à la Cour Constitutionnelle.




Le député Louis Vlavonou, élu sur la liste Union fait la Nation dans la 21ème circonscription électorale comprenant les Communes d’Ifangni, de Sakété et d’Adja-Ouèrè lors des élections législatives de 2015, a rencontré hier les populations de tous les arrondissements d’Ifangni. Il était question pour lui de présenter le contenu du projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 à ses mandants et de recueillir leurs observations et amendements. Pour la circonstance, il était accompagné de Me Bastien Rafiou Salami, membre de l’Union fait la Nation, de l’ancien député Mathieu Ahouansou et de plusieurs autres personnalités de cette formation politique. La méthode choisie par le député Louis Vlavonou et ses compagnons a été la présentation des dispositions du projet qui défrayent le plus la chronique dans le pays depuis sa transmission au Parlement. Il s’agit entre autres des articles 5, 35, 42, 80, 115, pour ne citer que ceux-là. Et des interventions des participants à cette rencontre, la tendance est à la suppression de ces articles nouveaux à polémique et le maintien de ceux de la Constitution du 11 décembre 1990. Plus précisément, la quasi-totalité des intervenants sont contre le mandat unique de 6 ans pour le président de la République, le mandat de 6 ans pour les députés et les élus des collectivités locales, le mandat de 9 ans pour les membres de la Cour constitutionnelle et le financement des partis politiques par l’argent du contribuable. Aussi, sont-ils contre le fait qu’un député qui perd son siège parce qu’appelé à d’autres fonctions revienne retrouver le même siège au détriment de son suppléant qui l’a remplacé au Parlement. En réponse à leurs différentes préoccupations, le député Louis Vlavonou s’est voulu rassurant. Il a laissé entendre qu’il ne saurait les ignorer et qu’il s’emploiera à en tenir compte une fois au Parlement si le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 était pris en considération par la majorité des trois quarts des membres de l’Assemblée nationale. Ceci, conformément aux dispositions de l’article 154 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui stipule que « Pour être pris en considération, le projet ou la proposition de révision, doit être voté à la majorité des trois quarts des membres composant l’Assemblée nationale ».
(Lire ci-dessous un extrait de la déclaration du député Louis Vlavonou après la séance d’échanges)

Extrait de la déclaration de l’honorable Louis Vlavonou après sa rencontre avec les populations d’Ifangni
« … J’ai pris cette initiative parce que d’habitude, nous venions leur rendre compte des lois votées. Mais ici, il s’agi de la loi des lois. C’est une loi fondamentale ; ce qui requiert que les populations soient consultées. C’est en ce sens que j’ai estimé qu’il fallait venir les consulter avant d’intervenir à bon escient. Ceci permettra d’être dignement leur représentant au Parlement. Je suis content de leurs réactions en ce sens que je ne savais pas que nos populations étaient aussi mûres sur les questions de la révision de la Constitution. J’ai été surpris de voir des paysans dire pourquoi dans d’autres pays comme la France, les Etats-Unis et ailleurs, on fait deux mandats présidentiels et qu’au Bénin, on veut aller à un seul mandat pour le président de la République. Ce n’était pas seulement des intellectuels qui parlaient dans la salle de réunion. Aussi, les ai-je rassurés que je tiendrai compte de leurs amendements une fois au Parlement. Même si je suis membre d’un groupe parlementaire, le débat est libre et à l’intérieur de l’hémicycle, c’est chaque député qui parle en son âme et conscience… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN
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