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« La gouvernance de rupture est un impératif pour nos Etats et un acte d’engagement populaire» (Président de l’Assemblée nationale Burkinabé)
Publié le mardi 11 avril 2017  |  ABP
Salifou
© Autre presse par DR
Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale Burkinabè




Porto-Novo – « La gouvernance de rupture est non seulement un impératif pour nos états mais aussi un acte d’engagement pour nos peuples… », a indiqué ce lundi Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale Burkinabè dans son allocution prononcée à l’hémicycle sur la nécessité de l’atteinte de l’émergence des états africains.

S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin à Porto-Novo, il a invité ses collègues à faire siennes les défis qui s’imposent à la nation béninoise ainsi qu’à la sous-région ouest-africaine.

« Cela à travers la volonté commune de transcender tout clivage pour aller vers un développement intégré, un développement qui fait de nos jeunes, de nos femmes, de nos anciens, des vecteurs de paix, d’intégrité et aussi et surtout de courage d’oser innover », a soutenu le parlementaire Burkinabè.

Pour lui, aucune politique dans les Etats aussi bien pensée soit-t-elle, ne sortira le peuple de la souffrance si elle n’est en liaison avec ses aspirations profondes du peuple.

Il appartient aux parlementaires, a-t-il conclu, de transcender les intérêts partisans et de prendre le pouls des aspirations populaires dans les pratiques parlementaires quotidiennes notamment de celles de la jeunesse en quête de liberté, de progrès et d’émergence.

L’émergence ne deviendra également pas réalité, a signifié le président Salifou Diallo, sans le ferme engagement de chacun et de tous pour que désormais les espaces nationaux, deviennent un seul espace ouest-africain intégré, un marché ouest-africain intégré libre de toute entrave tant au plan économique que politique.

Elle ne se fera pas non plus sans des réformes courageuses et audacieuses et portées par une gouvernance de rupture.

L’UEMOA et la CEDEAO, relève-t-il, restent des opportunités non suffisamment exploitées. Il a pour ce faire exhorté ses collègues parlementaires du Bénin à faire en sorte que le parlement de la CEDEAO comme toutes les autres institutions communautaires cessent d’être des organes de suivisme pour jouer pleinement le rôle qui est le sien.


ABP/MS/DKJ
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