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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Après l’installation du nouveau Comité Exécutif de la FBF: Des Béninois exigent un audit préalable
Publié le lundi 7 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


Augustin
© Autre presse par DR
Augustin ahouanvoebla président du Comité exécutif de la Fbf.


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Le Comité Exécutif de la Fédération béninoise de Football élu le 30 septembre a été installé le mercredi dernier lors d’une cérémonie de passation de service entre les présidents entrant et sortant. Mais des Béninois exigent un état des lieux avant toute activité du nouveau bureau conduit par l’Honorable Augustin Ahouanvoébla. Et pour cause !

Les élections du 30 septembre ont confié les destinées du foot béninois, et ce pour quatre ans, à la liste du « Renouveau du Football ». Ce qui marque la fin d’une crise inconséquente de la discipline et un nouveau départ pour la famille sportive béninoise. Mais ce qui interpelle la conscience de plus d’un et préoccupe, c’est l’état dans lequel les affaires ont été transmises à la nouvelle équipe dirigeante. Ceci, à juste titre lorsqu’on se réfère à la qualité de la gestion de l’équipe précédente. D’ailleurs, ce qui a constitué le hic depuis des années et opposé les uns aux autres, c’est la mauvaise gestion. Il est souvent reproché à Anjorin une certaine opacité dans la conduite du football national.

Son passage à « la maison blanche » de Cotonou en est une illustration. A un moment donné, surtout avec la démission collective des membres du bureau et la cooptation d’autres acteurs comme membres en remplacement des démissionnaires, on avait comme l’impression que le président s’enflait de son omnipuissance pour tout contrôler. Sa démarche de cooptation insinuait une certaine liberté voire un libertinage. Il avait choisi ceux pour qui il était difficile d’exiger un droit de regard sur ce qui était dans le fond du fonds.
En tout cas, le contrôle était total pour l’équipe. Des suspicions pesaient même sur ces membres. Des fonds ont été gérés dans ce chaos par le comité à Anjorin.

Mesures de prudence
La question essentielle aujourd’hui est de savoir s’il faut faire table rase du passé et reprendre les choses à zéro. Le piège est qu’il est possible de transférer à la nouvelle équipe, outre les Actifs mais aussi et surtout des Passifs. Anjorin pourrait laisser comme piège, des dossiers scabreux et méticuleusement dissimilés, pour éprouver l’équipe de Ahouanvoèbla. Le risque est grand pour qui connait ceux qui sont partis.

Bien évidemment, il ne faudrait démarrer dans ce cafouillage hérité des prédécesseurs. La prudence exige que l’on fasse tout au moins un état des lieux, pour évaluer l’existant. Les comptes laissés doivent être au besoin audités, pour éviter de prendre un mauvais départ avec des situations qu’on ne saurait justifier. C’est pourquoi des Béninois, avertis de la chose, recommandent humblement un contrôle préalable à toute activité. La prudence veut que l’on prenne la mesure du contexte aussi pour ne pas se faire prendre au piège des autres.
Il est vrai, il faut aller vite pour redonner espoir au peuple longtemps meurtri par les affres d’une crise éprouvante, mais il faut de la mesure ; il faut hâter les choses lentement en s’assurant que rien n’est laissé exprès pour attirer la foudre et la colère dans l’ignorance totale. Il faudra donc savoir marcher sur des œufs. Un audit pour situer sur l’état des choses, ce serait mieux, préviennent plus d’un Béninois.


Félix MAHOUGNON

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