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Adjinakou N° 2307 du 4/10/2013

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Encore de nouveaux spoliés impayés ?
Publié le lundi 7 octobre 2013   |  Adjinakou


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Le gouvernement béninois, à travers le comité de stabilité financière et d'assainissement du secteur de la microfinance a identifié et ordonné la fermeture de cinq structures illégales de collecte et de placement d'argent dans les villes de Cotonou et de Porto-Novo. L'objectif est de mettre sous scellé, toutes les structures de microfinance sans une existence légale. C'est donc à un exercice de toilettage qu'a procédé la semaine écoulée, Véronique Lawson et son équipe. Ainsi, ''Sage finance'', ''La clé du bien être'', ''la Rosée bénie'', ''la caisse Fifonsi'' et ''Saine finance'', sont ces institutions de micro finance sans existence légale qui sont tombées dans les mailles de ce comité de crise qui est descendu respectivement dans les quartiers Agla, Godomey, Sainte Rita, à Cotonou, à Sèmè-Podji, et à Porto-Novo.

Au Bénin, les dispositions de la loi portant règlementation des systèmes financiers décentralisés, prévoient que "les systèmes financiers décentralisés doivent être constitués sous forme de société anonyme (Sa), de société à responsabilité limité (Sarl), de société coopérative ou mutualiste ou d'association"Les mêmes dispositions de cette loi, stipulent que "dans le cas d'un défaut de réponse du ministre en charge des finances au terme du délai de six mois imparti, la demande d'agrément est réputée avoir été refusé". Pour le président du Comité de stabilité financière et d'assainissement du secteur de la microfinance, sur les 721 structures recensées, 495 exercent en marge de la réglementation, ce qui représente environ 68,7% des structures du secteur.

La fermeture de ces structures illégales de placement d'argent contribue à l'assainissement du secteur financier en général et du sous- secteur de la microfinance en particulier. Les structures fermées n'ont reçu aucune autorisation du ministère béninois des finances et de l'économie avant d'exercer leurs activités. Il existe une multiplicité de structures opérant dans le secteur sous diverses formes juridiques, telles que les associations, les Ong et les sociétés, qui ne sont pas couvertes par le champ d'application de la loi portant règlementation des systèmes financiers décentralisés. La question qui demeure est de savoir si les adhérents seront remboursés …à temps.

C'est de nouveaux spoliés qui vont restés impayés durant de bons mois. Le temps de faire le point, de proférer d'autres sanctions et de programmer les clients. Quel sort donc pour les nouveaux spoliés ? Quelles suites réserve le comité ? Alors qu'on n'a pas fini de résoudre l'équation d'Icc-services et le drame social qui a suivi, d'autres structures contournent le projet, mais sont toujours dans le système et se sont mis à l'œuvre pour escroquer les populations. Avec de nouvelles méthodes et formules toujours un peu plus élaborées et pointues. Pendant combien de temps les procédures enclenchées vont aboutir ? Qu'en est-il des autres structures non encore identifiées ? Autant de préoccupations qui demeurent et il y a lieu de situer les populations.

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