Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Wadagni au sujet du PVI : «ce n’est pas un nouveau contrat»
Publié le mardi 25 avril 2017  |  Autre presse
Romuald
© Autre presse par DR
Romuald Wadagni, est Ministre de l`Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation du Bénin depuis le 7 avril 2016




Pas besoin de faire de nouvelles recherches sur le contrat qui lie l’Etat béninois à la société Bénin control dans la mise en œuvre au port de Cotonou du programme de vérification des importations dit de nouvelle génération (PVI-NG).
Le ministre de l’Economie et des Finances qui a effectué ce lundi une sortie médiatique, a assuré que le contrat actuellement en application depuis le 1er avril, « n’est pas un nouveau contrat ». Selon Romuald Wadagni, le contrat en cours d’exécution, « c’est le contrat qui existait ». A en croire donc l’argentier national, les termes du contrat sont restés inchangés à la seule différence que les douaniers sont plus impliqués et certaines opérations jugées contraires aux normes internationales ont été supprimées.

« Sécurisation des recettes de l’Etat »

Au cours de sa sortie médiatique, le ministre Wadagni a longuement expliqué la pertinence du programme. Pour lui, la pertinence du PVI n’est plus à démontrer. Il a d’abord rappelé que c’est un programme proposé par les douaniers eux-mêmes en vue d’accroitre les recettes de l’Etat et de la sécuriser. Mieux, a-t-il souligné, c’est un système qui traite les acteurs économiques sur la même base. Selon Romuald Wadagni, s’il y a beaucoup de ronchonnements aujourd’hui, c’est parce que « beaucoup d’opérateurs vivaient sur le dos du contribuable ». « Les acteurs économiques critiquent parce qu’ils n’ont plus de marge de manœuvre », a-t-il poursuivi assurant que le PVI, « c’est une affaire de sécurisation des recettes de l’Etat ». Il détaille en rappelant que par le passé, les frais de douane étaient négociés à la tête du client et que l’Etat perdait beaucoup, notamment pour défaut de traçabilité. Avec, le PVI, jure-t-il les ressources de l’Etat seront sécurisées parce qu’il n’y aura plus possibilité de frauder.

S’agissant des intérêts personnels du chef de l’Etat dans ce programme, le ministre a laissé entendre qu’il n’y en a plus d’autant plus que la société a été rachetée par de nouvelles personnes sans rappeler que certains de responsables de cette société sont des proches du président Talon.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires