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Ouverture annoncée du Sigfip : La qualité des dépenses… un défi pour la rupture
Publié le mercredi 26 avril 2017  |  Fraternité
Romuald
© Autre presse
Romuald Wadagni, Ministre de l`Économie et des Finances du Bénin




Les ministres du Nouveau départ sont attendus sur le terrain de la bonne exécution des Plans de travail annuel (Pta) établis dans leurs différents secteurs, et réajustés au niveau central, pour donner la preuve d’une meilleure gouvernance sous le régime du Nouveau départ. En effet, vains seront les efforts consentis, trois mois durant, pour déblayer le terrain, fermer les circuits de fuites de ressources, renforcer les capacités de mobilisation des services de l’Etat bref, assainir les finances publiques, et faire une mise en conformité entre les Pta et le Programme d’actions du gouvernement (Pag), si la mise en œuvre donne lieu à une politique de rente. La qualité des dépenses doit permettre d’apprécier la gouvernance sous le président Patrice Talon. Il est donc attendu que des dépenses opportunes et rationnelles conduisent à un meilleur niveau de développement. Il serait ahurissant d’assister à un retour des vieux démons, que l’ouverture du Système intégré de gestion des finances publiques (Sigfip) entraine une sorte de clientélisme, et à terme, induise une dilapidation des ressources, des faits de corruption, au détriment de l’atteinte des objectifs assignés aux différents secteurs.
Le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni et ses services techniques doivent poursuivre la veille. Car, ce serait du temps perdu que d’avoir travaillé à la mise en conformité entre les Pta et le Programme d’actions du gouvernement (Pag), si au finish les résultats attendus ne sont pas atteints. Il existe des mécanismes de contrôle, dira-t-on, mais toujours est-il que ces mécanismes ont souvent montré leurs limites, et n’ont pas permis d’arrêter les dérives observées dans la gestion des ressources publiques au cours de ces dernières années. Un nouveau régime, un nouveau mode de gouvernance, et il est à espérer que les failles du système soient maîtrisées pour que l’on n’assiste pas dans les tout prochains jours à des crimes économiques dans la mise en œuvre de cette première loi des finances du Nouveau départ. Rupture oblige, il y a lieu de mettre un accent particulier sur la reddition des comptes. Des dépenses saines et pertinentes sont gage de la réussite du Pag.
Arnaud DOUMANHOUN
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