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La Nouvelle Tribune N° 2559 du 29/5/2013

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La preuve par neuf (9) que Irénée Agossa n’a jamais été membre de l’UN !
Publié le lundi 7 octobre 2013   |  La Nouvelle Tribune


Irénée
© L`événement Précis par DR
Irénée Agossa, le président du mouvement le Nationaliste


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Le vendredi dernier, lors du débat contradictoire sur la révision de la Constitution, à la Fondation Friedrich Ebert, Irénée Agossa a fait tressaillir l’auditoire en disant qu’il n’a jamais été membre de l’Un. Cette déclaration surprenante ne vient que conforter plus d’une décennie d’errements politiques.

« Je voudrais, pour une dernière fois, dire ici que je n’ai jamais été membre de l’Un. J’ai seulement participé aux élections avec eux ». C’est ainsi qu’a réagi Irénée Agossa, suite à une déclaration de son contradicteur, Lazare Maurice Sèhouéto, qui l’appelait « camarade », pour avoir été un de ses anciens collaborateurs à l’Un. Mais, rien de surprenant pour ceux qui le connaissent. La transhumance est sa pratique politique depuis toujours. Mais, ceci ne devrait guère étonner ceux qui ont connaissance du fait qu’Irénée Agossa, qui depuis plus d’une décennie, balance au gré du vent, telle une girouette. En 2011, on se rappelle, comme si c’était hier, comment il a rejoint précipitamment l’Un, à la dernière heure, au cours d’une déclaration de son mouvement « Le nationaliste », qui a eu lieu au Stade de l’Amitié de Kouhounou. Il avait vainement agité sa propre candidature, avant de jeter la clé sous le paillasson, oublié par ses potentiels soutiens. Le voilà à l’Un avec assez d’engouement. Aussitôt arrivé au sein de l’Union, il entre rapidement dans les cercles restreints, et en devient même un de ses porte-paroles. Pendant la période des élections, il a animé des conférences de presse et fait des débats contradictoires au nom de l’Un. On se rappelle du débat qu’il avait animé su Golfe Tv, au nom de l’Un, contre Reckya Madougou sur la micro-finance.

Puis, lors des législatives de Juin, qui ont suivi, il était candidat sur la liste de l’Un dans la 15è circonscription électorale. Malheureusement pour lui, sa position de 4è sur la liste ne lui permettra pas de gagner. L’Un s’en sort avec trois députés et Agossa est le seul à avoir échoué. Depuis, l’homme a repris son bâton de pèlerin, et après moult tergiversations, il commence à se rapprocher du pouvoir. Le projet de révision de la Constitution qu’il soutient avec ferveur et détermination, accélère son rapprochement. Et depuis, Irénée Agossa est devenu l’expert en révision de la Constitution du gouvernement.
Expert en transhumance
Mais, avant d’être expert en révision, Irénée Agossa est un véritable expert en transhumance. C’est dans les années 90 qu’il apparaît à l’écran, en devenant le premier président et le fondateur de l‘Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb). A la sortie de l’université, il se lance dans la politique. Lors de l’élection présidentielle de 2001, il se fait remarquer en mobilisant les étudiants au sein du mouvement « ça doit changer ». Après avoir défini le portrait-robot de celui qui sera le président, il jette son dévolu sur Adébayo Abimbola. Les étudiants, mobilisés et séduits par son discours, se sentent désabusés et désorientés par celui qu’ils prenaient comme un guide. Sur le campus, de folles rumeurs annoncent la trahison du guide qui aurait reçu un pactole pour faire son choix. On le retrouvera plus tard au sein de l’Union pour la relève (Upr), le parti de l’honorable Issa Salifou. Très vite, il monte les échelons et est envoyé à la Haac comme Conseiller. En 2005, il fait partie de ceux qui ont soutenu la révision de la Constitution agitée en son temps pour donner deux ans de bonus à Kérékou. Suivent après quelques années d’errance. On le dit proche des Fcbe, de l’Alliance Abt, mais au finish c’est à l’Un qu’il atterrira. L’oiseau transhumant ne s’y arrêtera pas trop longtemps. A la recherche de pitance, il continuera son chemin. Il volera de prairie en prairie, de coteau en coteau, de vallée en vallée. C’est la vie réservée à un tel animal, jusqu’au jour où un gros prédateur viendra l’avaler comme une pitance.

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